jeudi 27 juillet 2017

Le 20 août 2017, rendez-vous inévitable pour le Festival ’’Hanlissa’’

Dans le cadre de la tenue de sa 8ème édition


L’espace ’’Dako Donou’’, situé à Godomey, a abrité une rencontre capitale. Elle a permis la mobilisation massive des amoureux de l’émission télévisuelle à succès, ’’Hanlissa’’. Objectif déjà atteint, selon eux : la tenue de la 8ème édition du Festival ’’Hanlissa’’, le 20 août prochain, à Cotonou.

Aubin Akpohounkè, au cours d'une édition passée du Festival ''Hanlissa''
Le 20 août 2017, au Palais des Sports du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou ! La date et le lieu réaffirmés de la tenue de la 8ème édition du Festival ’’Hanlissa’’, au cours de la grande réunion de nombreux amoureux de l’émission du même nom, le dimanche 9 juillet 2017, au siège de la structure culturelle, ’’Hanlissa productions’’, située à Godomey-Togoudo.
Le fait ayant rendu ferme et farouche la détermination de ces inconditionnels de leur émission préférée face à la concrétisation du Festival reste que l’émission ’’Hanlissa’’, depuis quelques temps, n’est plus diffusée sur les ondes de la Chaîne de télévision, ’’Canal 3’’. Selon eux, cela devrait être un signe avant-coureur de la mort de l’événement annuel, ce qu’ils se sont montrés très loin d’accepter. C’est ainsi que les nombreux téléspectateurs de l’émission ’’Hanlissa’’ et, par conséquent, accros de la manifestation culturelle des vacances, ont décidé de s’impliquer personnellement dans la tenue et la réussite du Festival ’’Hanlissa’’ 2017.
Premier acte pragmatique, donc, qu’ils se sont recommandés : renouer le contact avec les plus de deux cents membres du Fan-club ’’Hanlissa’’ avec, comme mission claire assignée à cette structure, porter le plus loin possible l’information sur le déroulement du Festival ’’Hanlissa’’, le 20 août prochain. Quant au deuxième engagement validé, il s’agit de boucler le budget de la tenue de l’événement. Et, pour s’assurer de l’atteinte de sa mission par le Fan-club de l’émission ’’Hanlissa’’, un organe particulier a été mis en place : le Conseil des Sages, constitué de 9 membres. Il faudrait ne pas perdre de vue que le Festival verra s’animer une partie off qu’animeront pas moins de six artistes en herbe, membres aussi du Fan-club ’’Hanlissa’’. Profondément satisfait de toutes ces dispositions présentant les signes annonciateurs de la tenue du Festival ’’Hanlissa’’, son promoteur, Aubin Akpohounkè n’a pu que convier ses hôtes à un déjeûner.


Marcel Kpogodo


Quelques membres du Conseil des Sages du Fan-club ’’Hanlissa’’

1- Pierre Mahoulinkponto
2-Papa Yèhoué
3-Mathias Azinma
4-Wilfried Agoli-Agbo
5-Minmingnonnou Houanyissi
7- Marcel Aho
8-Georges Sèwé

Artistes retenus pour la partie off du Festival

1-Sèmèvo
2-Allognon
3-Sègon Ayikpo
4-Princesse Dohoué
5-Gbènonvi

6-Ardos

M.K.

dimanche 23 juillet 2017

« Non à la martyrisation des journalistes culturels!», exige ''Le Noyau Critique''

Dans le cadre de la Session Extraordinaire de son Bureau Directeur

Le vendredi 21 juillet 2017 s'est achevée la Session Extraordinaire du ''Noyau Critique'', Association de Journalistes Culturels et de Critiques d'Art pour le Développement. Débutée le jeudi 20 juillet, cette réunion avait, comme unique question, à l'ordre du jour, la situation déplorable créée à la corporation des journalistes culturels béninois par la participation des artistes du Bénin aux 8èmes Jeux de la Francophonie, du 21 au 31 juillet 2017, en Côte d'Ivoire. A l'issue de sa Session Extraordinaire, le Bureau Directeur du ''Noyau Critique'' a rendu public un Communiqué de presse. 





Communiqué de presse


Non à la martyrisation des journalistes culturels !


Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ s’est réuni en une Session Extraordinaire, à Cotonou, du 20 au 21 juillet 2017, pour se prononcer sur la situation, à triple niveau, générée par la participation des artistes de notre pays, le Bénin, aux 8èmes Jeux de la Francophonie, du 21 au 30 juillet 2017.

Le premier niveau du scandale a consisté, pour le Secrétariat Général à la Présidence de la République, à écarter, délibérément, pour des  « raisons budgétaires », trois artistes parmi les huit, officiellement et rigoureusement sélectionnés par la Francophonie, pour participer à une compétition planétaire. Il s’agit d’un comportement profondément délétère, pour l’univers des Arts et de la Culture du Bénin, qui, par la suite, a généré l’affaire ’’Mireille Gandébagni’’, du nom de l’une des artistes écartés.

Cette situation interpelle l’ensemble des artistes et des acteurs culturels du Bénin, dont bon nombre sont souvent victimes de ce genre de machination, et qui communiquent rarement là-dessus, de peur de représailles ultérieures. Dans le cas du scandale largement répandu et déploré au Bénin, en Afrique et à travers le monde, par le biais de son relais sur les réseaux sociaux, il faut saluer le courage qu’a manifesté la jeune écrivaine, Mireille Gandébagni qui, devant le constat administratif de son écartement, a choisi de ne pas se laisser faire, de ne pas se taire, ce qui a conduit à la révélation de l’affaire, preuves à l’appui, à des journalistes culturels qui, sans tarder, en ont fait un large écho dans tous les canaux d’information et de diffusion dont ils avaient la maîtrise.

Ainsi, dans le but de mettre fin au traînement dans la boue de l’honorabilité du Chef de l’Etat, du Gouvernement et de son Ministère du Tourisme et de la Culture, des mesures urgentes furent prises, à des niveaux élevés et insoupçonnés de la gestion des affaires de l’Etat, pour une réparation urgente de l’injustice, ce qui a abouti à la réintégration de Mireille Gandébagni et, notamment, du photographe d’art, Yannick Folly, dans la liste des artistes sélectionnés par la Francophonie pour participer aux Jeux de l’année 2017, en Côte d’Ivoire.

Ainsi, de fait, entre autres, ces deux artistes, ré-inclus dans la délégation béninoise, ont effectué le départ du Bénin vers la Côte d’Ivoire, dans l’après-midi du mercredi 19 juillet 2017. Ceci est un dénouement heureux que salue le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’, au nom de tous les journalistes culturels membres de cette Association de Journalistes Culturels et de Critiques d’Art pour le Développement.

Par ailleurs, le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ en appelle à l’observation permanente et à la vigilance accrue des artistes et des acteurs culturels, de même qu’à celles de l’opinion publique nationale et internationale, afin que de pareils cas d’exclusion soient diligemment dénoncés, et pour que Mireille Gandébagni ne soit pas, plus tard, punie de son courage, par quelque manœuvre que ce soit, venant des autorités de notre pays, à son retour de la Côte d’Ivoire, et à la reprise de ses activités, au Bénin.

Quant au deuxième niveau de l’Affaire ’’Mireille Gandébagni’’, il se rapporte à la renonciation par les artistes marionnettistes à leur participation aux 8èmes Jeux de la Francophonie.

En effet,  pour des raisons de « restrictions budgétaires », les marionnettistes ont vu amputer leur groupe de deux membres, ce qui a amené ces cinq artistes, du fait de la rupture de la cohésion de leur spectacle, à renoncer solidairement à se rendre à Abidjan. Gravissime !

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ analyse comme extrêmement grave le fait pour le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture d’avoir laissé se concrétiser ce retrait, sans lever le petit doigt, privant les marionnettistes de l’opportunité de faire évaluer leur spectacle, à un niveau aussi élevé d’une compétition internationale. N’aurait-on pas pu purger la liste officielle de la délégation béninoise des artistes de deux accompagnateurs ? Cela n’aurait-il pas permis de récupérer les deux marionnettistes exclus et, par conséquent, de reconstituer leur indestructible groupe de cinq acteurs ?

Enfin, le troisième niveau scandaleux de l’Affaire ’’Mireille Gandébagni’’ tient à la participation officielle des journalistes culturels à la couverture des 8èmes Jeux de la Francophonie, dans le volet culturel de ces manifestations compétitives.

La consultation de la liste des membres de la délégation des artistes, dirigée par M. Bernard Bétinida, Directeur Adjoint des Arts et du Livre, permet de remarquer la présence d’un ’’journaliste culturel’’ ayant effectivement fait le déplacement de la Côte d’Ivoire, le mercredi 19 juin 2017 : Magloire Dato !

En questionnant les faits, le Bureau Directeur de l’Association culturelle ’’Le Noyau Critique’’ ne parvient pas à trouver les traces permanentes et actualisées des activités professionnelles du Sieur Magloire Dato, dans le secteur des Arts et de la Culture, au Bénin, qu’il s’agisse, notamment, de la couverture médiatique des manifestations dans ce domaine, de la publication d’articles ou de sa participation à des formations initiées par les associations y opérant.

Connu comme le Directeur de Publication du quotidien ’’L’Actualité’’, le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ s’interroge sur les critères ayant permis de choisir M. Magloire Dato comme le journaliste culturel devant appartenir à la délégation des artistes. N’aurait-il pas été plus pertinent pour le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture de se référer aux trois associations des Journalistes Culturels pour que, de commun accord, elles désignent un professionnel approprié, versé dans le traitement continuel de l’information culturelle, aux fins d’une participation de qualité des journalistes culturels aux 8èmes Jeux de la Francophonie ?

Avoir décidé de passer outre un processus aussi bien consensuel que rationnel met le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture dans une situation de fragilisation, de tuerie et d’enterrement de la corporation des journalistes culturels, un catastrophisme déplorable contre lequel s’insurgent avec véhémence les journalistes culturels réunis au sein de l’Association ’’Le Noyau Critique’’, et représentés par son Bureau Directeur. Un tel procédé de désignation donne l’impression que le Président Patrice Talon, son Gouvernement et son Ministère de la Culture considèrent que les journalistes culturels doivent suer sang et eau, se tuer à la tâche, avoir des salaires ridicules, travailler sans salaire, pour la grande majorité d’entre eux, mais ne doivent jamais jouir des rares avantages liés à leur métier si difficile que peu de professionnels des médias veulent bien se sacrifier pour l’exercer.

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ constate avec amertume l’état de dénuement dans lequel végètent les journalistes culturels et où travaillent à les maintenir les autorités gouvernementales, par de tels comportements d’exclusion et de dérision.

Le Bureau Directeur du ’’Noyau Critique’’ prend à témoin de cette situation, le peuple béninois, les artistes et tous les acteurs culturels, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les structures faîtières des journalistes béninois que sont le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin) et l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), l’opinion publique nationale et internationale, afin qu’il soit mis fin à la martyrisation des journalistes culturels.


Cotonou, les 20 et 21 juillet 2017

Pour le Bureau Directeur de l’Association culturelle ’’Le Noyau Critique’’,

Le Président,

Marcel KPOGODO