mercredi 3 mars 2010

sipoef 2010

Conférence de presse au Centre culturel français de Cotonou

C'est parti pour le Sipoef 2010, une édition difficile !


Le mardi 02 mars 2010, l'auditorium du Centre culturel français (Ccf) de Cotonou a abrité une conférence de presse. Au centre de celle-ci, le Salon international des poètes francophones (Sipoef) a fait l'objet des interventions. Amine Laourou, Directeur du Salon, a donné au public constitué par des professionnels des médias et des poètes invités des précisions sur les conditions difficiles du Sipoef 2010 au Bénin.


Amine Laourou, Directeur du Sipoef, lors de la conférence de presse

Dans une expression claire et franche, c'est un Amine Laourou très amer qui a déploré l'absence d'intérêt du Bénin pour le Salon international des poètes francophnes (Sipoef), qui en est à sa quatrième édition, en cette année 2010 ; il a dénoncé l'indifférence générale des pouvoirs publics, alors que cet événement a, dans le monde des poètes, un rayonnement international, et relève de l'initiative d'un Béninois qui n'est personne d'autre qu'Amine Laourou. Au comble de la déception, celui-ci est allé jusqu'à évoquer la délocalisation du Sipoef dans les années à venir. Cependant, le constat déplorable n'a pas empêché le programme de la conférence de presse de s'exécuter. Ainsi, les poètes invités ont été présentés à tour de rôle à l'auditoire, notamment, le Béninois Barnabé Laye, vivant en France,



le Français Breton Stéphane Nefiolov, le Japonais Tendo Taijin, les Québécois Claudine Bertand, Ian Fournier (A l'extrême droite), Alexandre Faustino (A gauche), la Canadienne Nora Atalla (Au centre).


Par ailleurs, la suite du programme a été dévoilée. Ainsi, le jeudi 04 mars permettra au public de participer à deux manifestations fondamentales : dès 9 heures, une conférence sur le thème, "La poésie orale sacrée au Sud du Bénin", prévue pour être animée à l'auditorium du Ccf par le Professeur béninois, Thomas Mahougnon Kakpo. Ensuite, dans la soirée, à 19 heures, il sera tenu un grand rendez-vous poétique à l'université d'Abomey-Calavi, sur le thème : "Francophonie et diversité culturelle."

Marcel Kpogodo

mardi 2 février 2010

Association Nos coeurs te chantent de Cotonou

Norbert Houessou, Président de l'Association Nos coeurs te chantent



En commémoration aux 20 ans de la Conférence Nationale


Un grand concert du l'Unité nationale le 27 février prochain


Il s'agit d'une intitiative de l'Association béninoise Nos coeurs te chantent. Elle consiste à commémorer le 20ème anniversaire de la conférence nationale par une grande manifestation spirituelle dénommée "Concert de l'Unité nationale". A cet effet, tous les symbloes de l'historique Conférence nationale des forces vives de la nation, tenue du 19 au 28 février 1990, sont mis à contribution.


Le concert spitituel de l'Unité nationale, organisée par l'Association "Nos coeurs te chantent" et permettant au peuple de se souvenir de la Conférence natioanle des forces vives de la nation, se déroulera symboliquement le 27 février 2010 dans les locaux même qui ont hébergé ces assises fondamentales dans l'éclosion de la démocratie béninoise et africaine : l'Hôtel PLM Alédjo. A en croire le journaliste Norbert Houessou, Président de la structure organisatrice, l'événement verra, en outre, la participation de cadres et d'hommes politiques de notre pays, de même que de personnalités de la société civile et des confessions religieuses, et sera entretenu par une batterie de quatre chorales, de deux groupes d'animation et de trois artistes de la musique gospel, et donnera lieu, comme l'on peut s'y attendre, à des chansons religieuses, populaires et gospel. Ce concert est, selon lui, prévu pour durer quatre (4) heures de temps et devra être compris comme une inititiative de son Association aux fins de remerciements à Dieu pour avoir protégé un déroulement sans failles de la Conférence nationale et régi 20 années d'un régime démocratique paisible. Si ce concert, vu les personnalités participantes annoncées, ramènera les Béninois à la ferveur de cette Conférence, il contribuera, sans nul doute, à la communion des énergies politiques nationales, une synergie d'appréhension des réalités politiques, favorable à une décrispation de l'atmosphère dans la sphère dirigeante de notre pays. Bonne réussite à Norbert Houessou et à son Association !
Marcel Kpogodo