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samedi 20 janvier 2024

’’Hope’’, l’appel de Sika da Silveira contre les abus humains sur l’environnement

Dans le cadre de l’exposition collective, ’’N.art.urel’’


Le samedi 6 janvier 2024 s’est tenu le vernissage d’une exposition collective. Il s’agit de ’’N.art.urel’’. Elle avait pour cadre la forêt classée de Pahou. Elle est située dans l’arrondissement de Ouidah. Il appartient à la ville du même nom. 23 artistes contemporains dont 10 invités participent à l’exposition indiquée. Le chef de l’Etat, Patrice Talon, était l’invité surprise de l’événement. Le ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola, y a aussi pris part. Dominique Zinkpè, tête pensante du projet et directeur artistique de l’exposition collective, y était présent, de même que les artistes impliqués et de nombreux visiteurs. Avec ’’Hope’’, l’artiste plasticienne, Sika da Silveira, y aborde les menaces climatiques actuelles. Il s’agit d’une installation.


Sika da Silveira, face à l'installation qu'elle a réalisée


Un vaste cercle constitué d’un amas compact horizontalement rebondi de morceaux de charbon de bois, tapissant le sol, encadre un kapokier. L’aspect visible de l’installation, ’’Hope’, de l’artiste plasticienne, Sika da Silveira, une œuvre comprise dans l’exposition collective, ’’N.art.urel’’, dont le vernissage s’est tenu dans l’après-midi du samedi 6 janvier 2024, au sein de la forêt classée de Pahou, au niveau de l’arrondissement de Ouidah, de la ville du même nom, en présence du chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, du ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola et, notamment, de l’initiateur de l’événement, l’artiste contemporain, Dominique Zinkpè, puis des artistes participants et de visiteurs.


« Il y a la partie sauvage inexploitable et la partie exploitable où l'exposition se tient actuellement », a commencé à expliquer Sika. « Les arbres de cette forêt sont destinés à un abattage non destructif, donc à la commercialisation », a-t-elle continué. « C'est une sorte de solution pour préserver les arbres de la partie sauvage ». Puis, elle a conclu : « En écoutant l'histoire de Simon, le guide touristique, qui me l'a racontée, j'ai ressenti de l'espoir face aux défis climatiques actuels et j'ai voulu raconter l'espoir que représente ce lieu ».


Sika a répandu des débris de canari au bas du kapokier. Elle a aussi inséré, dans l’installation, trois photographies d'arbres. Elle a incrusté, dans ces images, le visage de Simon. Elle les a prises dans la partie sauvage de la forêt.



Sika da Silveira, au cours de l'explication de son œuvre, face au chef de l'Etat et à sa suite.


L’artiste contemporaine a voulu faire ressortir l’importance de la préservation des forêts. Elle en rend également hommage aux acteurs de cette activité. Son installation montre le caractère sacré du cadre choisi. L’œuvre d’art établit l'interdépendance entre les arbres et les êtres humains. Le charbon, de manière précise, symbolise la partie exploitable de la forêt et les bouleversements auxquels est soumis le climat. Sika da Silveira en appelle à la prise de conscience des habitants de la terre. Son œuvre incite ceux-ci à la réflexion sur leur responsabilité dans la conservation de l’environnement.


L’installation se situe à l’entrée de la forêt classée de Ouidah. Les visiteurs pourront la découvrir jusqu’au 31 janvier 2024. Cette date résulte de la prolongation de l’exposition par le chef de l’Etat. L’événement artistique est le fruit du partenariat entre l’Institut français du Bénin (Ifb) et l’espace culturel, le ’’Lieu unik’’ d’Abomey.


Léandre Houan / Marcel Kpogodo  

mardi 22 mars 2022

Asprina défend la cause de Tassi Hangbé, l’unique reine dahoméenne

Dans le cadre du vernissage d’une exposition à Ouidah

Le vendredi 4 mars 2022 a eu lieu le vernissage de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’. Il s’est déroulé au Centre culturel de Rencontres internationales (Ccri) John Smith, à Ouidah. Il a, ainsi, été lancé la découverte des œuvres de quatre artistes visuels béninois de la nouvelle génération : Nina C. Prisca Assogba, alias Asprina, Alice Falhonne Ogoun, Laurent Gbèhoun, alias Makambo et Mathias Tossa. L’attraction de la manifestation a été la performance d’Asprina. Par cette activité, elle a voulu attirer l’attention sur la nécessité de réhabiliter Tassi Hangbé, l’unique reine de l’ex-Dahomey.


Asprina en Tassi Hangbé, par la magie de la performance

Une artiste peintre figée en une statue de reine. Le résultat de la performance qu’a donnée à voir Nina C. Prisca Assogba, alias Asprina, dans le début de la soirée du vendredi 4 mars 2022 au Centre culturel de Rencontres internationales (Ccri) John Smith, à Ouidah, lors du vernissage de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’. Cette métamorphose s’est opérée après plusieurs minutes d’un processus pendant lequel Asprina est passée de la femme-artiste à Tassi Hangbé, la reine-guerrière, l’unique femme souveraine de l’ex-royaume du Dahomey. 


Par conséquent, devenue une statue faite de papier et de ciment, elle était armée d’un fusil et de sabres. Un symbole remarquable, surtout que Tassi Hangbé, de son vivant, a régné sur le royaume mentionné de 1707 à 1711, brutalement obligée de se voir intronisée reine, suite au décès inattendu de son frère jumeau, le roi Akaba, à la veille d’une expédition guerrière contre le royaume des ’’Wémènou’’, à Porto-Novo. Par la suite, elle a dû abdiquer face aux intrigues des princes de la cour pour la démettre du trône. 


Le passage de cette reine à la tête de l’ex-Dahomey a été rendue inoubliable par la mise en place du corps de ses garde-corps, de véritables femmes guerrières, les ’’Agbodjié’’, plus connues sous le nom d’amazones. Après son abdication, Tassi Hangbé a été bannie de la généalogie dynastique des souverains de l’ex-Dahomey et, ainsi, portée à être oubliée.


Asprina, à travers sa performance qui a impressionné plus d’un, dans le public, a voulu faire passer un message clair : la réalisation d’un monument national à l’effigie de la reine indiquée, sur le fondement de la réclamation de la réhabilitation du nom de Tassi Hangbé sur la liste officiel des souverains de l’ex-Dahomey. Asprina est aussi à l’origine de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’, dans le but de soutenir le gouvernement béninois dans sa concrétisation et de al célébration du retour au Bénin des 26 biens royaux d’Abomey. Cette exposition est prévue pour s’achever le 15 avril 2022.

                                                                                                                                              Viviane Savi

 

 

« Pourquoi […] pas une statue […] pour Tassi Hangbé ? », s’interroge Asprina

 

Dans le cadre d’une interview accordée à notre rédaction

En marge du vernissage de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’, qui s’est déroulé le vendredi 4 mars 2022 au Centre culturel de Rencontres internationales (Ccri) John Smith, à Ouidah, a accepté de répondre à nos questions Nina C. Prisca Assogba, alias Asprina. En effet, elle a tenu une performance en l’honneur de la seule reine du Dahomey, Tassi Hangbé. Explications de l’artiste performeuse …  

 

Stars du Bénin : Nous avons assisté au vernissage de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’, à une performance où l’on vous a vue passer d’Asprina à la reine Tassi Hangbé. Quel message avez-vous voulu véhiculer à travers ce spectacle ?


Asprina : Dans le passé, nous avons eu une reine qui a régné pendant quatre ans mais dont le nom a été effacé de l’histoire du Danxomè. C’est cette injustice que j’essaie de dénoncer à travers ma performance. Pourquoi le Président Talon n’érige pas une statue digne du nom pour honorer la mémoire de la reine Tassi Hangbé ?


A quoi nous ramène l’exposition, ’’Le retour ancestral’’ ? Pourquoi avoir choisi Ouidah pour l’organiser ?

On a choisi de faire cette exposition au Centre culturel de Rencontres internationales (Ccri) John Smith, à Ouidah, Ouidah étant une ville touristique, parce que l’exposition des œuvres d’art est d’actualité aujourd’hui. On parle essentiellement du retour des trésors royaux au Bénin. Et, je profite de l’occasion pour remercier le président de la République pour avoir ramené nos pièces précieuses. L’idée m’est donc venue d’organiser une telle activité afin d’accompagner le gouvernement dans l’exposition des 26 trésors royaux qui a lieu, en ce moment, à la Marina (Présidence de la République du Bénin, Ndlr), pour qu’on puisse vivre aussi le retour des trésors royaux à Ouidah. D’ailleurs l’exposition se poursuit jusqu’au 15 Avril 2022. 


Vous présentez une quinzaine de tableaux  dans le cadre de l’exposition, ’’Le retour ancestral’’. De quoi parlent vos œuvres ? 

Mon domaine de prédilection, c’est la lutte contre les violences faites aux femmes. Je réalise essentiellement des performances, à travers mes œuvres, pour m’exprimer, pour dénoncer un acte ou revendiquer un droit.

Comme illustration, vous verrez, parmi mes œuvres, deux tableaux d’une femme vêtue en blanc, intitulés ’’La mère de toutes les divinités’’, Tome 1 et Tome 2. Elles sont comme une performance qui parle de l’approche du pouvoir de la femme. La femme est, avant toute chose, une divinité qui a mis au monde toutes les divinités.

 

L'une des oeuvres ...


Du ’’Egoun-goun’’, du ’’Zangbéto’’ aux autres divinités, c’est une femme qui les a tous mises au monde avant qu’elles ne soient considérées comme telles.  La femme est donc la mère de l’humanité et, malgré cette place que la religion traditionnelle lui reconnaît, elle reste encore profane pour ces divinités. 

 

... d'Asprina, au cours de l'exposition, ''Le retour ancestral''

 

Etant une artiste engagée dans la lutte contre les inégalités à l’égard des femmes, quel message pensez-vous adresser aux femmes, dans le sillage de la célébration de la Journée internationale des Droits de la femme, le 8 mars 2022 ?

C’est une journée que j’aime particulièrement et je tiens toujours une performance chaque 8 mars pour faire passer un message. Je souhaite une bonne fête des droits de la femme à toutes les Béninoises et je leur souhaite également plein de courage dans leurs défis quotidiens car ce n’est pas facile d’être une femme et de faire preuve de fermeté. 


Quels sont vos projets ?

J’ai plusieurs projets d’exposition à Cotonou et à Porto-Novo, toujours dans le cadre du retour des trésors royaux. Aussi, je pense continuer à m’occuper de l’éducation des enfants abandonnés et démunis à Porto-Novo. 

                                                                                                          Propos recueillis par Viviane Savi

dimanche 2 décembre 2018

Les trois lauréats du Concours sur l’esclavage connus ce dimanche 2 décembre 2018

Dans le cadre d’une activité organisée par l’Agence ’’J’aime la culture’’ (Jlc)


Est prévu pour avoir lieu le dimanche 2 décembre 2018 le dénouement du Concours intitulé ’’Cartographie de l’esclavage au Bénin, un patrimoine touristique inexploité’’, à travers la détection de trois lauréats. Ce sera dans l’après-midi, dans la cité historique de Ouidah, en présence, notamment, des 12 finalistes qui ont été retenus le 24 novembre dernier par les trois membres du Jury, commis à cette tâche.

De gauche à droite, Denis Avimadjessi, Hermas Gbaguidi et Pacôme Alomakpé
Yves Ahouandjinou (Ceg II de Ouidah), Fruimond Akoutey (Collège ’’La Référence’’ de Cotonou), Prince Aolo (Ceg Sainte Rita de Cotonou), Laurent Atchodo (Ceg I de Ouidah), Brice Codjia (Ceg I de Ouidah), Prudence Dangbénon (Ceg I de Ouidah), Merveille Dossougbété (Ceg II de Ouidah), Cybelle Fandy (Ceg I de Ouidah), Emile Hagblé (Ceg I de Ouidah), Emmanuella Hogbonouto (Candidate libre), Géraldine Hogbonouto (Ceg Sainte Rita de Cotonou), Déric R. Sossouhounto (Ceg I de Ouidah). Le nom des 12 apprenants de classes terminales, sélectionnés pour participer, au Centre culturel ’’Afrique décide’’ de Ouidah, dans l’après-midi du dimanche 2 décembre 2018, à la phase finale du Concours sur l’esclavage, dénommé, ’’Cartographie de l’esclavage au Bénin, un patrimoine touristique inexploité’’, et organisé par l’Agence ’’J’aime le culture’’ (Jlc), dirigée par le journaliste culturel, Adjé Henri Morgan. 
Cet événement s’effectue dans le cadre de la célébration, à cette même date, de la Journée internationale de l’Abolition de l’esclavage (Jiae), à l’issue d’un processus comportant trois faits importants : le déroulement du Concours indiqué du 2 au 23 novembre, la correction, le 24, des réponses reçues par les trois membres du Jury constitué à l’effet de l’évaluation de la compétition, que sont : le Président Hermas Gbaguidi, le Vice-Président Denis Avimadjessi et la Rapporteur Pacôme Alomakpé. Enfin, ce même jour, ceux-ci ont sélectionné les titulaires respectifs des douze meilleures compositions et en ont rendu publique la liste.       

Adjé Henri Morgan
A Ouidah, la phase finale donnera lieu à une seconde délibération et les trois meilleurs lauréats recevront des prix. A en croire Adjé Henri Morgan, avant que ne s’ouvrent, à dix-huit heures, les activités proprement dites, il sera offert, deux heures plus tôt, aux douze finalistes, l’opportunité de parcourir et de vivre de leurs yeux les différents sites émouvants du circuit touristique de la célèbre ’’Route de l’Esclave’’, surtout que le Concours tenu développe, de sa part, la volonté de contribuer à « révéler le patrimoine touristique de l’esclavage au Bénin ». « Le but visé en est de permettre aux élèves de révéler à eux-mêmes l’histoire de l’esclavage au Bénin et de révéler au monde les potentialités touristiques de l’esclavage au Bénin », a-t-il précisé. Selon lui, cette compétition n’aurait pu avoir lieu sans l’appui financier du Fonds des Arts et de la culture, du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports.  

Marcel Kpogodo




PROGRAMME DU CONCOURS POUR RÉVÉLER LE PATRIMOINE TOURISTIQUE DE L’ESCLAVAGE AU BÉNIN

Dimanche 02 décembre 2018 / Journée Internationale de la l'Abolition de l'Esclavage (JIAE).

Lieu : Centre Culturel "Arique Décide" de Ouidah
Rue Pâtisserie, Maison Blanche, Lèbou
(+229) 96 09 50 53 / 67 18 27 33

16H - 18H: Visite du circuit touristique de la route de l'esclave à Ouidah en symbiose avec l'office du tourisme de Ouidah.
18 H - 18H 30: Accueil et Installation des invités
19H00 : Propos liminaire de l'animateur Happy Goudou
19H05 : Mot de bienvenue de Sylvestre EDJEKPOTO, Directeur du Centre Culturel "Arique Décide" de Ouidah
19H10 : Prestation des "Supers Canaris de Ouidah" (Bourian)
19H15 : Intervention d’Henri MORGAN à propos du Concours pour Révéler le Patrimoine Touristique de l'Esclavage au Bénin
19H20 : Présentation et invitation des Membres du Jury pour des observations sur le travail de recherche des finalistes
19H30 : Spectacle « Les blessures de l'âme » de la troupe ’’Toffodji’’
19H45 : Délibération du jury et remise de prix symboliques aux trois premiers
Invités pour la remise des prix
1-      DG/FAC ou représentant qui dira un mot
2-      La maire de Ouidah ou son adjoint qui dira son mot
3-      Miss ’’Tourisme’’ qui dira un mot sur le concours
19H55 : Prestation de l'artiste El Jah Man
20H00 : Fin

lundi 11 décembre 2017

Deux jeunes Béninois remportent un prix à ''Toukountchi'', Festival de cinéma du Niger

Dans le cadre de la délibération des différents jurys

Le Festival de cinéma du Niger ’’Toukountchi’’ 2017 a clos ses manifestations, en début de soirée du samedi 9 décembre 2017. Le verdict final, toutes catégories confondues, s’est révélé favorable à deux jeunes cinéastes béninois qui remportent, chacun, un prix, dans leurs catégories respectives, honorant leur pays.

De gauche à droite, Rahmatou Keita, Présidente du Jury ''Documentaire'', Altidor Gildas Dossou et Youssoufa Halidou, Délégué général du Festival

Altidor Gildas Dossou, Prix du Meilleur court et moyen documentaire, et Serge Clément Anatovi, Prix de la Meilleure interprétation masculine ! Un extrait du contenu de la délibération des différents jurys ayant évalué plus d’une trentaine de films, lors de la deuxième édition du Festival de cinéma du Niger ’’Toukountchi’’ 2017, un événement dont l’essentiel des activités s’est déroulé au Centre culturel Oumarou Danga (Ccog), du 6 au 9 décembre.
En réalité, Gildas Dossou a été distingué dans un ensemble de cinq films documentaires qu’ont visionnés les membres d’un Jury de quatre membres. Le film lui ayant permis de remporter le Prix du Meilleur court et moyen documentaire est un vingt-six minutes, intitulé ’’Xwlakô, trésor d’un sol’’ ; il donne au spectateur de faire la découverte du processus très éprouvant, dur, laborieux de l’extraction du sel naturel mélangé au sable du village de Djègbadji, situé dans la Commune de Ouidah. Un film à découvrir absolument, vu sa capacité à restituer un processus artisanal, courageusement mené par les femmes, et que les prochaines années risquent de voir impitoyablement disparaître, de même que le sel qui en ressort, si rien n’est fait, un sel pourvu de vertus nutritives et préventives des maladies liées à la carence en iode.
En bonne possession de son trophée, le visage rayonnant, à cet effet, de ce jeune de 21 ans, poursuivant une formation en Licence de Journalisme et reportage d’images (Jri), dans l’option ’’Réalisation-cinéma tv’’, laisse Altidor Gildas Dossou, cet étudiant de l’Ecole nationale des sciences et techniques de l’information et de la communication (Enstic) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), partager des impressions d’une profonde humilité : « Je suis content après l’obtention de ce Prix. C’est le travail de toute une équipe qui a été récompensé. Néanmoins, ce Prix ne doit pas être une fin en soit. Nous allons continuer de travailler, pour de plus belles victoires ».
Par ailleurs, il n’a pas manqué de faire connaître, généreusement, les conditions l’ayant amené à réaliser le documentaire lauréat : « J’ai découvert le village de Djègbadji en 2013, quand j’étais en seconde, au collège. Nous y étions dans le cadre d’une sortie pédagogique sur l’écosystème et la mangrove. Le travail de ces femmes m’a beaucoup impressionné. Dès que j’ai voulu réaliser mon premier film documentaire, je me suis dit que c’était l’occasion de faire découvrir l’ingéniosité de ces femmes, au monde entier ».


Un habitué de l’environnement des distinctions …

Altidor Gildas Dossou, pour le même film documentaire, a conquis son premier prix, en octobre 2017 : celui du Meilleur montage au ’’Ciné 229 awards’’. En outre, en début décembre, la même œuvre a connu la Sélection officielle au Festival international du film documentaire de Blitta (Fesdob), et au Festival international du cinéma numérique de Cotonou (Ficnc). La distinction nigérienne est la confirmation que le documentaire indiqué déploie une qualité que d’autres instances ne manqueront pas de promouvoir. 


Serge Clément Anatovi, l’autre valeur sûre du cinéma béninois

Serge Clément Anatovi, en possession de son trophée

De son côté, Serge Clément Anatovi est l’autre jeune Béninois ayant été distingué au Festival ’’Toukountchi’’ 2017. Contrairement à son compatriote Altidor Gildas originaire et natif de Lokossa, lui a vu le jour, a grandi et a fait ses études au Niger dont il est aussi possesseur de la nationalité. Ayant remporté le Prix de la Meilleure interprétation masculine, avec ’’Cause perdue’’ dont il est aussi le réalisateur, il constitue, avec le précédent, une pépinière d’une promesse irréfutable, dont le Bénin pourra tirer les fondements de son rayonnement cinématographique, en particulier, et de celui culturel, en général, que ce pays les accompagne ou non, car ces deux étoiles en devenir se battent et réussissent déjà seules.

Marcel Kpogodo


Palmarès du Festival de cinéma du Niger – Toukountchi 2017

Catégorie Documentaire
·         Prix du Meilleur documentaire : Xwlakô, trésor  d’un sol de Gildas Dossou  (Bénin).
·         Mention spéciale du jury : Nos faiseurs de bonheur de Kadri Koda  (Niger)

Catégorie Films des écoles
·         Fiction : Pater-Noster  de Barth Lambert-Oubda   (Burkina Faso/  Institut Imagine) 
·         Documentaire : Une route périlleuse de  Safiatou Hassane (Niger/ IFTIC)

Catégorie  Fiction et séries télévisuelles
·         Prix de la meilleure sitcom court et moyen métrage : Au-delà des mots d’Issa Saga (Burkina Faso)
·         Prix du meilleur film de fiction long métrage : Thom de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso)
·         Prix de la meilleure série télévisuelle : Chronique d’une famille d’Abdoul Rachil Maïga (Niger) 
·         Prix de la meilleure interprétation féminine : Inaissa Traoré (Mali), dans Mouna né (Pourquoi moi ?) de Dicko Traoré
·         Prix de la meilleure interprétation masculine : Serge Clément Anatovi (Niger), dans Cause perdue de Serge Clément Anatovi
·         Prix du meilleur scénario : Pile à l’heure de Mariam Moumboua (Côte d’Ivoire)

M. K.

mardi 11 avril 2017

Coffi Alladé, Président de la Cobed, nouvelle-née du secteur de la Danse

Dans le cadre de l’Assemblée générale constitutive de l’Organisation


Dans l’après-midi du mercredi 5 avril 2017 s’est tenue l’Assemblée générale constitutive de la Confédération béninoise de danse (Cobed). C’était au Hall des Arts de Cotonou. A l’issue des assises, plusieurs instances de décision ont été mises en place, notamment, le Conseil d’Administration de la Confédération avec, à sa tête, Coffi Alladé.

Coffi Adolphe Alladé, Président de la Codeb
Le danseur, chorégraphe, responsable d’association et de fédération de danseurs, Coffi Adolphe Alladé, porté à la présidence de la Confédération béninoise de danse (Cobed). Le résultat des assises constitutives de la Confédération béninoise de danse (Cobed), le mercredi 5 avril 2017, au Hall des Arts de Cotonou. L’événement se déroulait en présence de Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de la culture, des Maires des villes respectives de Ouidah et d’Allada, de dignitaires des religions endogènes avec, en tête de délégation, Dagbo Hounon Hounan, et de centaines de congressistes qui n’étaient personne d’autre que des danseurs de tous les genres, émanant de plusieurs variétés de groupes et de toutes les tendances possibles, même des danses urbaines.
De gauche à droite, Dagbo Hounon Hounan, Claude Balogoun, Richard Sogan, Sévérin Adjovi et, notamment, Michel Acléhinto, Maire d'Allada
Prenant la parole, Jean-Marie Vidjennagni, Secrétaire général du Comité d’organisation, a fait ressortir les motivations profondes de la mise en place de la Cobed : l’importance de l’effectif des danseurs, des danseuses et des percussionnistes, la nécessité de les mettre ensemble, de briser les différences existant entre les catégories auxquelles ils appartiennent, pour « booster le monde culturel ».
Avant que Coffi Alladé, Président élu de la nouvelle Confédération, ne puisse intervenir pour présenter au public les membres de son Bureau, les deux parrains de la nouvelle super-instance des danseurs béninois se sont prononcés. D’abord, Claude Balogoun, Conseiller économique et social, s’est satisfait de l’initiative : « Ce n’est qu’en s’organisant que nous serons des interlocuteurs valables face à l’Etat ». De son côté, Sévérin Adjovi a fait connaître toute sa disponibilité à accompagner la Cobed : « Vous êtes nés avec  des dents et, nous allons vous aider ».

Bain de foule de Coffi Alladé et des personnalités ayant participé à l'Assemblée générale constitutive
Enfin, Coffi Adolphe Alladé a montré, dans son allocution, que la Confédération naissante, regroupant quatre fédérations de danse, « vise à promouvoir, à valoriser et à professionnaliser toutes les danses », de même qu’elle se donne comme credo de « travailler la main dans la main avec toutes les autres organisations ». Par ailleurs, il a tenu à rassurer que la Cobed n’avait pas vu le jour pour détruire le Président de la République ni le Ministre du Tourisme et de la Culture, mais « pour soutenir les réformes », pour travailler ensemble avec les autorités de tous ordres afin que plus de troupes de danse puissent participer à des festivals internationaux.
Et, après que Coffi Adolphe Alladé a présenté à l’assistance la totalité des 25 membres du Conseil d’Administration de la Cobed, des 7 du Conseil de Surveillance et des 60 des Sections départementales, il a laissé Dagbo Hounon Hounan prononcer des bénédictions sur ces élus et sur ce premier mandat de l’institution faîtière, ceci étant de cinq ans.


Les fédérations constituant la Codeb

Quatre fédérations appartiennent à la Codeb : la Fédération nationale des associations ’’Culture à la base’’ (Fénacuba), la Fédération des arts contemporains (Fac), la Fédération nationale des associations des danseurs du Bénin (Fénadab) et la Fédération des cercles artistiques de danse du Bénin (Fécad-Bénin).

Marcel Kpogodo




Bureau du Conseil d’Administration de la Confédération béninoise de danse (Cobed)


Coffi Alladé et les 25 membres du Bureau de la Codeb

1.       Président : Coffi Alladé
2.      1er Vice-Président chargé de la Formation et du suivi des bibliothèques vivantes : Oscar Allossè
3.      2ème Vice-Président chargé des Relations extérieures et des danseurs de la diaspora : Richard Adossou
4.      3ème Vice-Président chargé des Projets et des études : Raphaël Hounto
5.      4ème Vice-Président chargé du Suivi et de l’évaluation des projets : Jean-Marie Vidjennagni
6.      5ème Vice-Président chargé du Règlement des contentieux et des conflits : Bagnamou Kouagou N’Tcha
7.      Secrétaire général, Porte-parole de la Confédération : Marcel Zounon
8.      Secrétaire général adjojnt : Raymond Sossou
9.      Trésorier général : Orphée Gnikpo
10.  1er Trésorier général adjoint : Denis Abiona
11.  2ème Trésorière générale adjointe : Véronique Nouatin
12.  Responsable chargé de la Communication et du marketing : Rachelle Agbossou
13.  Responsable aux Affaires féminines : Mélanie Yéba
14.  Responsable adjointe aux Affaires féminines : Marceline Adandédjan
15.  Responsable chargé de la Promotion et de la valorisation des danses patrimoniales : Bernard Yoro
16.  Responsable chargé de la Promotion de la danse contemporaine : Marcel Gbeffa
17.  Responsable chargé de la Promotion des danses urbaines : Serge Amoussouguènou
18.  Organisateur général : Jean-Christophe Houdé
19.  1er Organisateur général adjoint : Juvencio Démèdé
20.  2ème Organisateur général adjoint : Bourli Nassirou Arouna
21.  3ème Organisateur général adjoint : David Ahoton
22.  4ème Organisateur général adjoint : Clément Kakpo
23.  1er Conseiller : Sèwoa Jules Wilson
24.  2ème Conseiller : Clément Bonou
25.  3ème Conseiller : Antoine Affédjou



Conseil de Surveillance de la Codeb

1.      Président : Léon Hounyè
2.      Vice-Président : Marc Togbé
3.      Secrétaire général : Giscard Adjakpo
4.      Secrétaire général adjoint : Roberto Ewassadja
5.      Rapporteur : Prosper Bohoun
6.      Membres : Dakara Chabi et Eudes Zoundji



Sections départementales de la Codeb

Les 60 membres des Sections départementales de la Cobed, à raison de 5 membres par Département, ont aussi été élus. Les postes pourvus, à cet effet, sont ceux-ci :
-          Président
-          Secrétaire général
-          Trésorier général
-          1er Organisateur
-          2ème Organisateur.



Marcel Kpogodo