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lundi 26 mai 2014

La bataille d'El-Sosie pour 100% de musique béninoise sur les chaînes nationales

Dans la cadre de la 3ème édition de la Quinzaine de la musique béninoise

Ce lundi 26 mai 2014 s'est tenue à "Brésilia Hôtel" de la localité de Sènadé du Quartier Akpakpa de Cotonou la "Journée des chefs de programmes des radios et des télévisions du Bénin". Ceci, dans le cadre de la 3ème édition de la "Quinzaine de la musique béninoise". Issimaïla Saïzonou, alias El-Sosie, artiste musicien et Président de l'Ong ’’Association pour le développement du bien-être commun’’ (Adbec), entouré de quelques personnalités, a animé la séance d'échanges.


El-Sosie, au centre, avec, Pelu Diogo, à gauche, et, Hermès Gbaguidi, à droite
Du 9 au 22 juin 2014 est prévue pour avoir lieu la ’’Quinzaine de la musique béninoise’’. Cette manifestation consistera, pour l’Ong ’’Association pour le développement du bien-être commun’’ (Adbec), à faire diffuser, dans cette période de deux semaines, par les radios et les télévisions du Bénin, 100% de musique béninoise, selon trois générations d’artistes : celles des années 1960-1970, 1980-1990 et celle de 2000 et plus. En prélude à cela, l’artiste musicien, Issimaïla Saïzonou, plus connu sous le nom d’El-Sosie, a organisé, le lundi 26 mai 2014, la ’’Journée des Chefs de programmes des radios et des télévisions du Bénin’’. Cette activité fait partie de l’organigramme de l’Adbec, ayant démarré depuis janvier dernier.
Dans son propos préliminaire aux échanges sur l’idéal de la programmation de 100% de musique béninoise sur nos chaînes de radio et de télévision, El-Sosie a fait comprendre à l’assistance composée des représentants respectifs des Directeurs du Fonds d’aide à la culture (Fac) et de la Promotion artistique et culturelle (Pac), de chefs de programmes de radios et de télévisions du Bénin, de responsables d’associations d’artistes, de musiciens, de journalistes culturels et de sponsors, notamment, que la 3ème édition de la ’’Quinzaine de la musique béninoise’’ avait pour thème une question : « Quel citoyen suis-je pour le développement du patrimoine culturel béninois ? » Il s’est alors appuyé sur la devise du Bénin pour présenter ses réflexions.
Ainsi, selon lui, la « Fraternité » suppose que les radios et les télévisions du Bénin programment exclusivement de la musique béninoise pendant toute la période de la ’’Quinzaine’’. Ce serait un moyen pour ces institutions des médias d’amener les mélomanes à consommer le bon local béninois. Concernant la « Justice », El-Sosie a partagé qu’une programmation de 100% de musique béninoise pendant la quinzaine indiquée serait une manière de sensibilisation sur les droits d’auteur, vu que le Bureau béninois des droits d’auteur et des droits voisins (Bubédra) s’en trouve complètement démuni et que, d’ailleurs, l’obligation de paiement de ces droits justifie le refus des radios et des télévisions béninoises de programmer régulièrement des artistes béninois.
Enfin, concernant le « Travail », dernier mot de la devise du Bénin, l’intervenant a précisé que « tout travail bien fait sera rémunéré », manifestant ainsi qu’à l’issue de la ’’Quinzaine’’, le meilleur service de programmes sera primé. Dans ce même chapitre des distinctions, il a annoncé aussi que le Prix ’’Découverte Bénin’’ sera attribué au meilleur artiste qu’auront choisi les auditeurs et les téléspectateurs durant la manifestation, dans les catégories ’’Musique traditionnelle’’, ’’Musique tradi-moderne’’ et ’’Musique moderne’’.
Avant cette étape, deux phases intermédiaires : du 16 au 18 juin 2014, des artistes nominés suivront une formation théorique et pratique, et, tous les jours ouvrables, des 9 au 13 juin et des 16 au 20 du même mois, des personnes-ressource du monde de la culture seront amenées à intervenir sur les chaînes de radio et de télévision, selon des thèmes prédéfinis, afin de contribuer à apporter des solutions aux problèmes minant le secteur de la musique béninoise.

A la fin de son intervention, El-Sosie, qui était entouré de Pelu Diogo, premier initiateur de la ’’Quinzaine de la musique béninoise’’ sur la radio nationale, au cours des années 1990, et d’Hermès Gbaguidi, Directeur général du Développement des médias, du Ministère de la Communication et des technologies de l’information et de la communication, a lancé un débat riche que se sont appropriés tous les invités présents ; ils ont enrichi la séance d’échanges par l’émission de considérations dramatiques sur la situation déplorable de la programmation musicale. Heureusement, plusieurs portes de sortie en ont été proposées. 

Marcel Kpogodo

dimanche 17 février 2013

Décès insoutenable de Zouley Sangaré


COMMUNIQUE DE PRESSE 




Comment Zouley Sangaré pouvait-elle avoir été laissée seule ?

Clément Mèlomè a tiré sa révérence le 17 décembre 2012, à l’âge de 67 ans et, treize jours plus tard, c’était le tour de Grâce Dotou qui s’est éteinte, à l’âge de 70 ans, plus précisément, le 30 décembre 2012.

''Le Noyau Critique'', Association de Journalistes Culturels et de Critiques d'art pour le Développement
Apparemment, ces deux disparitions successives n’ont pas provoqué autant d’émoi que celle de Zouley Sangaré, annoncée pour avoir eu lieu bien avant la nuit du 14 au 15 février 2013, moment de la découverte de sa dépouille.

Elle est morte dans des conditions qui provoquent instinctivement des larmes ! Seule ! Le téléphone à l’oreille ! Comme si, en pleine crise du voyage ultime, elle appelait désespérément quelqu’un qui pouvait la secourir. C’est choquant ! C’est d’un tel choc que Le Noyau Critique, Association de Journalistes Culturels et de Critiques d’art pour le développement, se saisit pour interpeller les autorités politiques du Bénin, en général, et celles du Ministère de la Culture, en particulier, de même que les acteurs culturels de tous ordres, les artistes, les mécènes, les promoteurs, les porteurs de projet, notamment, sur une urgente prise de conscience de la précarité cachée dans laquelle vivent les artistes de notre pays et sur l’obligation de contribuer à la prise de mesures, dans des conditions de grande diligence, pour leur sauver la vie.

Les artistes de poids qui portent notre quotidien avec nous, qui nous soulagent de nos peines par les chansons, les mélodies, les morceaux dansants, les pièces de théâtre, les poèmes, les romans, les nouvelles, les contes, les œuvres plastiques, qu’ils produisent, ne peuvent pas continuer à se retirer de ce monde comme des moins que des êtres humains !

Eskill Lohento, le 10 novembre 2006, dans les environs de sept heures, est parti dans les mêmes conditions de crise que Clément Mèlomè, seulement que lui attendait le médecin chez lui quand il s’en était allé à l’âge de 57 ans ...

Et, il suffit, sans volonté de retourner le couteau dans la plaie, de remonter dans l’histoire très proche, pour retrouver le décès d’un bon nombre d’artistes béninois émérites, jeunes ou non, dans des conditions inhumaines ...

Que dire du départ de Baba Djalla, d’Affo Love et de bien d’autres avant eux, après eux et entre eux ?

Continuer à laisser les choses se faire ainsi, c’est sucer le jus d’une orange, en manger patiemment tout le contenu et en jeter la peau.

Nous nous satisfaisons des prestations de tous ordres de nos artistes et, dès qu’il s’agit de parler de leur état de santé, cela ne nous préoccupe plus ; après tout, n’avons-nous pas déjà tiré d’eux ce que nous pouvions ?

Voilà une mentalité déplorable, honteuse qui se fonde sur le sens de la non assistance à personne en danger ! Et, après, lors de cérémonies posthumes pompeuses au Hall des Arts de Cotonou, drapeau national sur le cercueil, c’est pour verser des larmes de crocodiles !

Nous ne sommes pas Dieu mais, il est évident que les Baba Djalla, les Affo Love, les Eskill Lohento, les Grâce Dotou, les Clément Mèlomè, les Alokè, notre sœur Zouley et tant d’autres artistes, tous domaines confondus, avant eux, seraient encore de ce monde si l’Etat avait, tout au moins, souscrit en leur nom, une assurance-vie, ou mis en place un processus social, sanitaire et financier simple, pouvant les accompagner dans leur vie de tous les jours et les empêcher de faire face seuls à leurs charges d’entretien.
Pendant que cela n’est pas encore fait, les Baobab de Tohon Stan, de Sagbohan Danialou et bien d’autres artistes béninois de poigne et de renom, tous secteurs confondus, sont toujours parmi nous.

Qui sait si, d’un jour à l’autre, les concernant, il n’y aura pas une nouvelle non plaisante qui nous tombera à nouveau sur la tête ?

Qui sait si l’état social ou sanitaire qui est le leur aujourd’hui peut leur permettre de vivre pendant encore de nombreuses années ?

Ils ont beaucoup apporté à notre épanouissement et au rayonnement culturel de notre pays et continuent de le faire ; que le cycle de l’ingratitude de la Nation s’arrête enfin !
Par conséquent, Le Noyau Critique en appelle à plusieurs dispositions urgentes :
-         Que les autorités compétentes contribuent à faire la lumière sur les tenants et les aboutissants du décès tragique de Zouley Sangaré ;

-         Que le Ministère de la Culture, par le biais du Fonds d’Aide à la Culture, travaille à faire fonctionner un processus de prise en charge sociale et de suivi médical des artistes béninois, selon des critères bien déterminés, notamment, s’il est concrètement et scientifiquement établi leur talent incontestable, leur contribution, par la création régulière d’œuvres de l’esprit, à la matérialisation, à la diffusion et à l’immortalisation de la culture béninoise et de la présence du Bénin dans la culture universelle ;

-         Que les artistes ainsi reconnus, tous domaines confondus, bénéficient d’une visite médicale gratuite quadri-annuelle (1 fois par trimestre), garantie et payée par l’Etat ;

-         Qu’ils puissent être traités dans nos hôpitaux à des taux réellement préférentiels ;

-         Qu’ils bénéficient d’un accompagnement physique, social et sécuritaire par la mise à leur disposition d’une équipe restreinte permanente, rémunérée par l’Etat, constituée d’une infirmière de service, d’un garde-de-corps et d’un agent de courses, ce qui permettra de ne plus jamais assister au Bénin au tragique et à l’inacceptable du départ de Zouley Sangaré ;

-         Que la lutte contre la piraterie soit organisée selon une allure de sensibilisation patriotique pour que les artistes vivent de leur art au Bénin, face au développement dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ;

-         Que les précédentes dispositions soient protégées et pérennisées par une Loi qui sera votée en bonne et due forme par la Représentation Nationale.

Si nous ne voulons plus voir des artistes de notre pays subir le sort de Zouley Sangaré, il est impérieux que, tous, nous mettions la main à la pâte, pour la concrétisation de mesures qui tiennent nos créateurs de l’esprit hors et loin de toute situation peu valorisante pour leur génie et leur nom.

Cotonou, le 16 février 2013

Pour Le Noyau Critique
Le Président,

Marcel KPOGODO

vendredi 16 avril 2010

Africa Star 2010

Tous pour soutenir Rock-Hermann et le porter à la victoire finale ! ! ! !




Depuis le 19 mars dernier, la deuxième saison de la très célèbre émission télévisuelle francophone africaine "Africa Star" a été lancée.




Un candidat béninois défend les couleurs Vert Jaune Rouge de notre pays. Alors, tous les Béninois qui lisent mes articles sur ce blog sont priés dès à présent de voter et de faire voter leurs amis compatriotes par leur portable pour Rock-Herman, en envoyant STARO2 au numéro 7112, sur le réseau Moov; cela vous coûte 200 F CFA.






Merci d'avance pour ce haut acte de soutien à la culture béninoise !







Marcel Kpogodo