Affichage des articles dont le libellé est Richard Flash. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Richard Flash. Afficher tous les articles

dimanche 3 juin 2018

Richard Flash bientôt en tournée dans les 77 Communes du Bénin


Annone faite au cours d’une conférence de presse animée par l’Artiste à Cotonou

L’Espace artistique et culturel ’’Africa sound city’’ a abrité une conférence de presse de poids. L’événement s’est produit le mardi 22 mardi 2018. Dans son partage avec les journalistes culturels, la star béninoise du zouk, Richard Flash, a annoncé son engagement prochain dans une tournée musicale qui lui fera parcourir les 77 communes de notre pays.

Richard Flash, au cours de ses explications, lors de la conférence de presse
Le dimanche 24 juin 2018 à Tori-Bossito dans le Département de l’Atlantique. La date et le lieu que devront retenir les mélomanes béninois, puisqu’ils sont ceux du démarrage d’une tournée musicale au plan national, qui, pendant six mois, amènera le zouker béninois, Richard Flash, et sa suite à donner des concerts dans les 77 communes du Bénin, ce que l’artiste a fait savoir au cours de la conférence de presse, qu’il a tenue le mardi 22 mai 2018 à ’’Africa sound city’’, l’Espace artistique et culturel dirigé par le musicien béninois Jah Baba et situé au quartier Kindonou, à Cotonou.
« La culture prend son envol, nous allons envahir le Bénin », s’est exclamé l’orateur selon qui ’’Flash live tour’’ est le nom de la giga manifestation musicale et culturelle dont il a décliné les deux objectifs cardinaux : la promotion de tous les artistes béninois et l’octroi de divertissements aux Béninois de l’intérieur du pays, un deuxième motif qui l’a amené à une grande conclusion : « L’artiste est le seul qui, le temps d’une chanson, a la magie de transformer le visage d’une personne ». Toujours par rapport à ce second point, Richard Flash prévoit des effets particuliers dignes des grands concerts modernes tels que les fumigènes et les feux d’artifice. Aussi, pour l’artiste, ces productions sur scène seront le moyen de faire passer des messages importants de sensibilisation pour améliorer les mœurs et les habitudes de vie, au niveau des populations. Ceux-ci seront relatifs aux violences faites aux femmes dans leur foyer, aux grossesses non désirées et à la dépigmentation, entre autres fléaux sociaux fragilisant le bonheur des Béninois.
Par ailleurs, Nikanor, Vano, Tyaf, Wilf Enigma, Kamal Radji, Sessimè, Miss Espoir, les Poly Rythmo, les Gangbé Brass Band, sont des artistes et des groupes sélectionnés pour animer le ’’Flash live tour’’, un nombre qui n’est pas exhaustif, vu que, selon Richard Flash, des créateurs locaux, connus dans leur milieu d’origine, se trouveront ponctuellement sélectionnés pour se produire devant le public de leur localité. De même, des artistes d’autres domaines culturels seront amenés à faire des prestations, ce qui a, d’ailleurs, justifié la présence d’humoristes à la conférence de presse. Par conséquent, si, pour l’initiateur de la « machine » qu’est la tournée communale, le ’’Flash live tour’’ sera un moyen de rencontrer ses fans à la base, de même, il permettra au public des tréfonds du Bénin de découvrir ses œuvres et celles des artistes qui l’accompagnent dans le Projet.  
« Les artistes travaillent pendant six mois et auront leur cachet exonéré de toute charge », a affirmé le zouker, abordant la question de la rémunération des membres du ’’Flash live tour’’. Et, la clarté des propos du conférencier s’est fait sentir lorsqu’il était question de se prononcer sur les conditions de participation des Béninois aux concerts : « Ils seront gratuits là où le Conseil communal paie à la place de la population », a-t-il affirmé, précisant que dans les cas d’une absence de sponsorisation de la Mairie, l’entrée aux lieux de spectacle sera subordonnée à l’achat d’un ticket d’une valeur de cinq cents francs, sans oublier qu’en matière d’infrastructures d’accueil, le Comité d’organisation du ’’Flash live tour’’ ne reculera devant aucun obstacle : « Si l’on ne peut pas faire le concert dans les conditions normales, nous le ferons dans les conditions anormales », l’artiste n’excluant pas l’utilisation d’un camion-podium ou même de tables.


Des sponsors de poids

Si Richard Flash a pu se montrer ferme concernant la prise en charge des artistes et le déroulement effectif d’une tournée qui s’annonce vaste et exigeante, c’est grâce à deux sponsors de poids, qui ont accepté de le soutenir pour le ’’Flash live tour’’ : la Société ’’Dongaco’’ et ’’L’Africaine des assurances’’, cette seconde entreprise ayant à son actif l’assurance de tous les concerts qui seront donnés pendant le semestre concerné.
Vivement, donc, le 24 juin 2018, pour le tout premier concert du ’’Flash live tour’’, à Tori-Bossito, de quoi se faire une idée de la qualité des premiers fruits espérés relevant des belles fleurs présentées.

Marcel Kpogodo

jeudi 23 juin 2016

’’Africa sound city’’ : la nouvelle programmation trimestrielle disponible

Selon une information apportée par Jah Baba, le promoteur de l’Espace


Depuis quelques jours est rendue publique la nouvelle programmation d’ ’’Africa sound city’’, le Centre culturel mis en place par l’artiste musicien béninois, Jah Baba. Elle s’étend de juillet à septembre 2016.

La programmation de juillet à septembre 2016 de l' ''Africa sound city''
18 concerts de musique, 5 spectacles de fou-rire, 1 master class, 1 spectacle de ’’création musicale’’, 1 concert de lancement d’album et, enfin, 1 concert surprise. La substance des 28 dates que propose un trimestre d’une bien consistante programmation, celle du Centre culturel ’’Africa sound city’’, situé dans la rue en face de la ''Pharmacie Kindonou'', et administré par l’artiste béninois de la musique, Jah Baba. Elle court du 2 juillet au 30 septembre 2016 et, ce sont des noms bien confirmés de la musique béninoise, qui se voient offrir l’occasion d’une production sur scène : Nel Oliver, Zeynab, Rico’s Campos, Richard Flash, Norberka, Don Métok, Kalamoulaye, Max Sèdégan, Wily Mignon et Johnny Sourou, notamment.Jo
Ainsi, plusieurs sous-secteurs se trouveront exploités, de la musique traditionnelle à celle moderne à l’état pur, d’une part, et de la musique moderne d’inspiration traditionnelle, d’autre part, sans oublier l’afro-jazz, l’afro-beat, le gospel, le slam et, entre autres, la musique urbaine.
Selon Jah Baba qui a bien voulu se confier à nous, seuls les spectacles de fin de semaine, sont payants, à destination d’un public, le plus large possible. « Ma programmation est adressée à tout le monde, en général, et aux mélomanes, en particulier », nous a-t-il confié ; c’est un moyen de vendre ma culture et de contribuer au développement de ma nation », s’est-il préoccupé de commenter. En outre, à la question de savoir si cette nouvelle programmation s’était trouvée circonstanciellement adaptée à des vacances scolaires dont le caractère nettement palpable ne fait plus l’ombre d’aucun doute, Jah Baba a confié s’être inscrit dans une logique de travail purement ordinaire : « Il s’agit d’une programmation normale d’ ’’Africa sound city’’, car on la fait toujours sur 3 mois », a-t-il précisé. Ainsi, son appel au public ne s’est pas fait attendre : « J’invite les Béninois à sortir tous et à montrer qu’ils aiment leur chose ».



Jah Baba, un engagement intrinsèque à l’utilité


Si depuis 8 mois, l’Espace culturel, ’’Africa sound city’’ a été créé et laisse se succéder sur sa scène des créateurs musiciens, notamment, cette initiative relève de deux fondements cardinaux. D’abord, à en croire son initiateur et son promoteur, Jah Baba, il fallait combler un vide existant concernant la mise à disposition des artistes béninois d’un cadre d’expression de leur talent. « J’avais un souci, en tant que musicien et en tant que patriote : quand le musicien béninois travaille, il n’y a nulle part où il peut s’exprimer », s’ouvrira-t-il.  
Jah Baba
Deuxièmement, dans une vision purement altruiste, il était question de faire profiter à ses compatriotes aussi des fruits financiers de ses concerts à travers le monde : « Quand je vais en tournée et que je trouve de l’argent, je me pose la question de savoir ce que je peux faire pour que je ne sois pas le seul à en bénéficier ; c’est suite à cela que j’ai décidé de monter un cadre de rencontres, d’expression et d’échanges entre les artistes de toutes les catégories, qui font du vrai et du bon ».
Voilà le résultat de la projection de Jah Baba, un esprit aussi bien généreux que sélectif : l’ ’’Africa sound city’’. Un bijou de cadre d’exposition du talent des artistes qui s’y produisent. Un espace qui construit, au jour le jour, inexorablement, résolument, son efficacité pragmatiquement artistique, sa pertinence d’ordre logistique, que les grands noms du pays, dans le secteur musical, honorent de leur passage, validant que les musiciens béninois n’auraient été mieux servis que par un des leurs, par un Jah Baba à l’esprit de lumière. Aucun doute alors que, chemin faisant, la crème de la musique sous-régionale et internationale se fera un chemin à l’ ’’Africa sound city’’, l’immortalisant, par conséquent, dans la sphère des facteurs ayant contribué à faire de la musique béninoise une musique toujours plus demandée, à travers le monde.


Marcel Kpogodo      

lundi 21 juillet 2014

Martin Hod, le phénix de zouker béninois

Il donne un nouveau souffle à sa carrière

Dans la soirée du 14 juillet 2014. Martin Hod, artiste béninois de la musique zouk, intervenait dans l’émission ’’Afronight’’, de la chaîne de télévision panafricaine, ’’Télésud’’. La manifestation d’un grand retour sur la scène médiatique internationale avec, à la clé, des projets d’un grand intérêt artistique et social, ce qui relance une carrière musicale qui, en toute apparence, semblait battre de l’aile.

Martin Hod, sur le plateau de l'émission "Afronight" de la chaîne, "Télésud"
Martin Hod, de son vrai nom, Martin Hodonou, partageait, ce lundi 14 juillet 2014, en soirée, le plateau de l’émission ’’Afronight’’ de la chaîne télévisuelle ’’Télésud’’, avec l’artiste de la République démocratique du Congo, Mj30. Dans les prochaines semaines, l’artiste béninois, qui vit depuis quelques années en France, disait-il, « pour trouver plus de feeling » à sa musique, s’envolera pour les Etats-Unis. Ce sera pour animer des concerts dans des lieux de spectacles appelés ’’Showcases’’. Déjà, quelques dates sont disponibles : les 13, 20, 21 et 26 décembre 2014, le zouker béninois est annoncé pour se produire, respectivement, dans les villes américaines de Philadelphie, New York, Chicago et d’Indianapolis.
En attendant ces événements, Martin Hod, celui qui, par ses antécédents musicaux, avait bien mérité le surnom d’ « Afro zouker de charme », a connu un parcours élogieux : en 2005, le voilà consacré « Meilleur artiste masculin d’Afrique de l’ouest » par la dixième édition des ’’Kora Awards’’. En 2009, c’est le Gouvernement de son pays qui le fait monter sur le piédestal de la reconnaissance nationale en le faisant, respectivement, Officier de l’Ordre national, Commandeur de l’Ordre du mérite et Chevalier de l’Ordre du mérite. Sans aucun doute, c’était en souvenir, entre autres, du fait que l’artiste avait, à son actif, quatre albums : « Omon arayé », « Kodjournan ichè », « Dis-moi » et « Biowa », respectivement, en 1991, 1996, 2003 et 2005.
Aujourd’hui, il a un passé musical qui l’honore, ce qui l’a poussé à déclarer, ce jeudi 14 juillet, sur le plateau de l’émission ’’Afronight’’, qui était à sa dernière saison, en cette période vacancière : « Je ne suis pas n’importe qui ». Ainsi, la seule évocation de son nom n’aurait d’autre effet que d’éveiller la nostalgie de ses compatriotes connaissant bien le caractère suave de sa voix déclamatrice des paroles de son zouk africain en langues fon et yoruba, même s’il vit désormais en permanence en France. Cet éloignement, le signe d’un enracinement culturel qui n’a pas toujours bien porté ses fruits, ne le maintient que plus proche de ses racines.
En effet, ses récents faits d’armes l’ont propulsé davantage sous les feux de la rampe du zouk international ; il a sorti, en duo avec le très connu zouker guadeloupéen, Cleeve, « Crois-moi », « Mes regrets », « C’est pour toi », respectivement, en 2010, 2011 et 2012, des morceaux qui ont fait le tour du monde de la planète zouk et romance. Et, il chante en langue fon du Bénin. Eux deux se sont donc organisés en auto-production, à en croire toujours Martin Hod sur ’’Afronight’’ ; ils ont émerveillé, de ces titres devenus tubes, les oreilles et l’esprit de leurs fans respectifs.
Ces singles, parus sur des compilations internationales de zouk, sont prévus pour appartenir au prochain album du zouker béninois, un opus qu’il annonce devoir sortir en 2015, avec des morceaux qui seront inédits et, en avant-goût, un nouveau titre qui nous ramène à la vraie essence musicale de Martin Hod : « Djessou gbèto », paru le 1er janvier 2014, dont le clip est disponible depuis le 27 mai de l’année en cours. Un délice, tout en fon, de 4mn05s. Pour un message montrant que la nature ayant des lois, l’homme doit réfléchir avant d’agir.
En annexe à ce fait artistique, une mesure de cœur, prise de commun accord, depuis le 5 mai 2014, avec Martin Hod music team, sa maison de production que Codjovi Tossou, son manager, dirige d’une main de maître : selon les ventes faites sur ses disques et les bénéfices de ses spectacles, Martin Hod consacrera 5% de ses revenus annuels d’artiste aux enfants orphelins, défavorisés, déshérités d’Afrique et du monde.

Le nouveau Martin Hod est de retour. Plus qu’une résurrection de phénix, c’est le réveil du dragon … Sa carrière gagne un nouveau souffle, un souffle de feu.


Marcel Kpogodo