Affichage des articles dont le libellé est Oswald Homéky. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Oswald Homéky. Afficher tous les articles

mercredi 7 août 2019

Les ’’Super anges’’ de retour de l’Espagne avec le plein de trophées

Dans le cadre de la tournée internationale du Groupe

Au petit matin du jeudi 1er août 2019, la troupe des ’’Super anges’’ a foulé le sol béninois après avoir effectué une tournée internationale de plus d’un mois en Espagne. De nombreux prix sont à l’actif de cette troupe très connue au Bénin. Surplombant une certaine fatigue liée au voyage, les visages brillaient d’une grande reconnaissance vis-à-vis de toutes les échelles de personnalités ayant rendu possible cette odyssée espagnole.

Les ''Super anges'', au Hall de l'Aéroport de Cotonou

Une bonne douzaine de prix et, aussi, des contrats de tournées qui seront menées ultérieurement. La moisson que les ’’Super anges hwendo na bu a’’ ramènent d’une bonne tournée en Espagne et dont ils sont revenus à l’aube du jeudi 1er août 2019, à quelques petites heures de la célébration officielle, par l’habituel défilé militaire, du 59ème anniversaire de l’indépendance du Bénin. 

Kouévi Aubain Ayi, au cours de ses explications, à l'Aéroport de Cotonou
A en croire les propos de Kouévi Aubain Ayi, Directeur général adjoint de la troupe, chef de la délégation de ce retour à Cotonou, les chiffres de ce voyage artistique et culturelle des ’’Super anges’’ en Espagne sont clairs : 5 villes espagnoles parcourues et enrichies de par leurs publics respectifs des prestations culturelles de la troupe, 18 membres de celle-ci ayant pris part à la tournée indiquée, celle-ci ayant duré 35 jours, elle qui a débuté le 27 juin 2019 pour s’achever le 1er août, 2 prix parmi les nombreux que les ’’Super anges’’ ont décrochés, notamment, celui du ’’Meilleur groupe’’ au Festival de Sudaréal, le ’’Meilleur spectacle vivant’’, au cours d’une autre prestation sur un autre Festival, 4 personnalités que la troupe a applaudie à l’Aéroport, à son retour à Cotonou : le Président de la République, Patrice Talon, le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, le Direteur général du Fonds des Arts et de la culture, Gilbert Déou Malé, et le Directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon, qui, de manière particulière, a été couvert de chants joyeux et ardents de remerciements, de même que de bénédictions poignantes, ce qui amène à croire que la personnalité aura été d’une efficacité particulière, aux plans technique et professionnel, dans la concrétisation de la tournée, en dehors de ses aspects administratifs et financiers qu’ont garantis les autorités mentionnées par Kouévi Aubain Ayi et bruyamment félicitées par les ’’Super anges’’, dans le hall de l’Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. 

Aperçu des prestations ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')
Toujours, pour l’Adjoint de Koffi Adolphe Alladé à la tête de la troupe de musique traditionnelle, la tournée espagnole a permis aux responsables des ’’Super anges’’ de rencontrer des promoteurs et des managers de spectacles, des responsables de festivals et de troupes de plusieurs pays participants aussi à cette tournée, tels que l’Italie, l’Inde, la Russie, le Sénégal, l’Angleterre, le Portugal, l’Allemagne, entre autres, ce qui amènera Kouévi Aubain Ayi à préciser que 2020 sera une année pendant laquelle les ’’Super anges’’ pourront s’envoler pour d’autres tournées internationales par rapport auxquelles des contrats auraient été conclus. 

... sur scène de la Troupe des ''Super anges'' ...-  (Crédit photo : les ''Super anges'')

... ayant richement et vaillamment ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... représenté le Bénin ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... de par sa richesse et ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... sa diversité colorée ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... et sa puissance ... - (Crédit photo : les ''Super anges'')

... artistiques et culturelles - (Crédit photo : les ''Super anges'')
Pour en arriver à convaincre aussi profondément et fortement d’autres nations, il a fallu le déploiement, le déchaînement de la troupe, au cours de la tournée, dans une abondance de prestations artistiques hebdomadaires. Ceci a contribué à faire remarquer la spécificité du jeu béninois : l’agencement de plusieurs danses significatives balayant les grands pôles ethniques de la nation, pour développer un thème, raconter une histoire, celle du Bénin, révèlera Kouévi Aubain Ayi.

Marcel Kpogodo

mercredi 10 juillet 2019

Le Ballet national béninois s’envole pour le Portugal

Dans le cadre de sa tournée internationale de l’année 2019

Au petit matin de ce jeudi 11 juillet 2019, quelques membres du Ballet national béninois, encore appelé l’Ensemble artistique national (Ean), fouleront le sol portugais. Ce serait pour tenir une tournée internationale qui leur permettra de participer à un certain nombre de festivals estivaux, prévus pour se dérouler dans ce pays d’Europe, qu’est le Portugal. L’annonce en a été faite le mercredi 10 juillet, à Cotonou, au cours d’une conférence de presse qu’a animée le Directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon.

Les membres du Groupe, dans une effervescence d'avant-goût
18 membres pour 4 festivals pendant 30 jours. L’essentiel à retenir de la conférence de presse qu’a tenue le Directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon, le mercredi 10 juillet 2019, au siège de l’institution, situé au quartier de Mènontin, à Cotonou.
A en croire l’intervenant, le Gouvernement béninois, à travers le Ministère du Tourisme, de la culture et des sports, par son bras de financement des activités artistiques et culturelles qu’est le Fonds des Arts et de la culture (Fac), a dégagé un montant de 15 millions de Francs Cfa, pour rendre cette tournée possible. Pendant ce temps, de son côté, le Ballet national a mobilisé, à cet effet, 8 millions de Francs. 
Marcel Zounon, au cours de la conférence de presse ...
Ainsi, selon Marcel Zounon, le Groupe du Ballet national comportant des chanteurs, des danseurs et des percussionnistes, sera amené à se produire à travers des spectacles de danses traditionnelles des différentes aires culturelles du Bénin. Ceci s’exercera dans un cadre bien quadrillé, celui de quatre festivals estivaux qui connaissent leur déroulement dans la période actuelle. Détaillant la chose, le Directeur de l’Ensemble artistique national a précisé que le premier Festival auquel prendra part le Ballet est le ’’Festimalorca’’, prévu du 13 au 18 juillet 2019, pendant que le deuxième est le Festival international de ’’Folclore Rio’’, qui s’étend du 19 au 27 juillet. Quant aux troisième et quatrième, ils sont, respectivement, le ’’Folkmonçao’’, pour les 1er au 8 août, et, le ’’Fest’ In Folk Corredoura’’, des 5 au 11 août 2019.

... que suivent aussi les membres du Groupe du Ballet national ...
Et, pour cet expert culturel, l’élément de facilitation de ce brassage hors pair du Ballet national béninois avec des groupes homologues, à travers le monde, est le Conseil international des Organisations de festivals de folklores et d’arts traditionnels (Cioff) dont cette personnalité est le point focal au Bénin.
En conséquence de ce partenariat fructueux, le Ballet national n’a fait qu’agrandir l’envergure de ses expériences de participation à ces rendez-vous internationaux de brassage culturel, ce qui invite à se souvenir que le Ballet national, sous la direction de Marcel Zounon, a marqué sa présence dans ces festivals estivaux, déjà, en 2013, en Hongrie, en Pologne et en Russie, aux Pays-Bas, en 2014, au Portugal, au Mexique et en Italie, respectivement, en 2015, 2016 et 2017.

... sans exception
En outre, Marcel Zounon n’a pu clore son propos sans présenter des marques de reconnaissance. « Cette tournée internationale s’effectue grâce au leadership du Ministre Oswald Homéky que je me dois de remercier », a-t-il dit à l’endroit du Ministre du Tourisme, de la culture et des sports. De même, il a manifesté sa gratitude à plusieurs institutions, à l’échelle nationale, qui sont intervenues, à divers niveaux, pour l’obtention du financement et du visa en faveur de la délégation qu’il conduit à cette tournée : le Fonds des Arts et de la culture, la Direction des Affaires consulaires du Ministère des Affaires étrangères et de la coopération et l’Ambassade de France au Bénin. Du côté de la France, il a mentionné le Festival ’’Cultures du monde’’.
Heureux de cette tournée internationale qui leur donnera l’opportunité de faire à nouveau parler leurs preuves et le Bénin, les membres du Ballet national ont présenté aux journalistes une esquisse de ce qu’ils sont prêts à aller démontrer au Portugal.

Marcel Kpogodo

mercredi 22 mai 2019

Le Code de l’industrie cinématographique réemprunte la voie de son vote par les Députés

Dans le cadre de la tenue d’un atelier de pré-validation du document

La Salle ’’Vip’’ de l’ex-siège du Ministère de la Culture a connu une effervescence particulière le lundi 13 mai 2019. Divers ordres d’acteurs du monde de la cinématographie béninoise s’y sont retrouvés, invités par Eric Todan, Directeur du Centre national de la Cinématographie et de l’image animée (Cncia), pour toiletter, aux fins de sa pré-validation, le Code de l’industrie cinématographique du Bénin.

Le présidium, au lancement de l'atelier : de gauche à droite, Eric Todan, Oswald Homéky, Alex Fadonougbo, Jacques Béhanzin et Dimitri Fadonougbo
83 articles. Le contenu de la mouture finale du Code de l’Industrie cinématographique du Bénin, prête pour entreprendre le cheminement parlementaire, à l’issue de deux jours d’un atelier de pré-validation, initié par le Directeur du Centre national de la Cinématographie et de l’image animée (Cncia), Eric Todan, et qui a débuté ses travaux dans la matinée du lundi 13 mai 2019 à la Salle ’’Vip’’ de l’ancien siège du Ministère de la Culture, sis Route de l’Aéroport, à Cotonou.

Aperçu des participants ...

Officiellement ouverts par le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, ceux-ci ont connu la participation de personnalités remarquables de l’univers du cinéma béninois : François Okioh, Jacques Béhanzin et, notamment, Basile Cakpo, comme personnes-ressources, Akambi Akala, ancien Directeur de la Cinématographie, Serge Yéou, David Houétché, alias Caïman, Claude Balogoun et Alexis Adadji, en tant que représentants de la Fédération béninoise des Associations de théâtre et de cinéma (Fébatci), Dimitri Fadonougbo, Samson Adjaho, Thierry Whannou et Christiane Chabi-Kao, comme membres de la Fédération des Associations de cinéma et de l’audiovisuel du Bénin (Fénacab). 

... à l'atelier

Du côté institutionnel se sont fait représenter la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac), la Direction de la Codification du Ministère de la Justice, et la Cour suprême, sans oublier que le Ministère de la Culture s’est déployé à travers trois représentants du Cncia, y compris son Directeur, le Directeur du Bureau béninois du Droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), des cadres de la Direction des Arts et du livre (Dal) et, entre autres, Gaston Eguédji, Administrateur du Fonds des Arts et de la culture (Fac).


Un Code, 30 ans d’un parcours de Golgotha

L’atelier indiqué a été officiellement lancé grâce à une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle l’assistance a enregistré quelques interventions de personnalités : Eugène Aballo, Directeur général du Bubédra, Eric Todan, Claude Balogoun, membre du Conseil économique et social (Ces), ayant fait connaître ses idées au nom de Tabé Gbian, Président de cette institution républicaine, et, enfin, Oswald Homéky, Ministre de la Culture.

De gauche à droite, Claude Balogoun, Eric Todan, au cours de son allocution, et Eugène Aballo

Dans un propos assez édifiant, Eric Todan a retracé un historique particulièrement éprouvant du Code de l’industrie cinématographique du Bénin. D’abord, ce document a été conçu à l’issue d’un séminaire qui fut organisé à Cotonou du 30 janvier au 3 février 1989 sur les problèmes du cinéma béninois. Ensuite, il a été transmis au Haut conseil de la République (Hcr), le parlement de la transition démocratique, avant d’être réellement voté par la deuxième mandature de l’Assemblée nationale le 24 août 1998, sous le n°98-033. Mais, presqu’un an plus tard, plus précisément, le 24 août 1999, il a été rejeté par la Cour constitutionnelle, étant donné que, selon cette institution, ont connu une violation l’alinéa 2 de l’article 105 de la Constitution et l’alinéa 2 de l’article 7 de la loi organique concernant la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la communication (Haac), ce qui amena la Haute juridiction à demander au Gouvernement de l’époque d’obtenir « l’avis motivé » de la Cour suprême et de consulter la Haac.
A en croire toujours Eric Todan, ce n’est qu’à peu près cinq ans plus tard, plus précisément, le 13 mai 2004, que cet « avis motivé » de la Cour suprême est arrivé. Et, cet apport fut mis à contribution pour produire une nouvelle version du Code, qui fut validée à Possotomé les 24 et 25 juillet 2007, dans le cadre d’un séminaire auquel ont pris part les membres de la Commission de la Législation du Ministère de la Justice, de la législation et des droits de l’homme (Mjldh).
Puis, de manière décisive, le 8 novembre 2011, le titulaire de l’époque du portefeuille ministériel de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, a pris à nouveau contact avec le Secrétariat général du Gouvernement pour rendre opérationnel le processus de l’introduction du projet de loi au Parlement. Mais, intervention d’un nouvel élément de blocage : l’absence des analyses de la Haac. Donc, « une demande d’avis » fut introduite à cette institution, trois ans plus tard ! En 2014 …
Finalement, cinq ans après, le Code  de l’Industrie cinématographique du Bénin a refait surface à travers cet atelier de pré-validation, initié par le Cncia, avec la bénédiction du Ministre de la Culture, Oswald Homéky.

Le Ministre Homéky, dans sa prise de parole

Celui-ci, dans son intervention, a émis quelques recommandations en direction des séminaristes après les avoir salués, remerciés et après avoir souhaité « plein succès » à leurs travaux : l’absence de création de nouvelles taxes, l’encadrement et l’organisation du secteur cinématographique pour une clarification des rôles, la définition précise des conditions de l’intervention de l’Etat dans le domaine du 7ème art, « se saisir de la révision du Code pour rendre le secteur du cinéma indépendant des caprices de la volonté du titulaire du portefeuille ministériel de la Culture, le règlement de « tous les problèmes d’aujourd’hui et de demain », l’émission d’un Code le plus digeste possible, la détermination d’un « maximum » pour le financement du cinéma par le secteur privé sans « figer » le pourcentage de façon à le rendre capable d’être augmenté à loisir au fil des années, la mise en place d’un fonctionnement du Code permettant de partir de l’existant pour dynamiser le secteur, la prescription d’étapes dans le processus de manière à indiquer « comment l’on commence et comment l’on finit ». «Je rêve que cela soit mis à notre actif commun », a conclu l’autorité ministérielle.

Photo de famille des participants avec le Ministre Homéky

Les travaux de l’atelier de relecture technique et de mise à jour du Code de l’industrie cinématographique du Bénin ont été conduits par un présidium de trois membres élus par les participants et constitué comme suit : Jacques Béhanzin, Président, Dimitri Fadonougbo, Secrétaire, et Alex Fadonougbo, Rapporteur.

Marcel Kpogodo

jeudi 18 avril 2019

Quand Oswald Homéky assène un violent coup de massue aux acteurs culturels

Dans le cadre de l’Assemblée générale organisée par leur Plateforme représentative

La salle de conférence du Centre de Promotion de l’artisanat de Cotonou (Cpa) a abrité une Assemblée générale initiée par la Plateforme des artistes et des acteurs culturels du Bénin. L’événement s’est produit le 29 mars 2019. Etait à l’ordre du jour la situation qui prévaut dans le secteur culturel et les solutions à apporter aux problèmes posés. Les artistes et les acteurs culturels se sont montrés particulièrement remontés contre les choix budgétaires liés au domaine des arts et de la culture, et opérés, contre toute attente, par le Ministre de la Culture, pour le compte de l’année 2019.

De gauche à droite, Gaston Eguédji, Souleymane, Pascal Wanou et Koffi Adolphe Alladé, au cours de l'Assemblée générale
500 millions pour le Fonds de Bonification, 650 millions pour le financement par le Fonds des Arts et de la culture (Fac) des projets institutionnels, d’une part, et de ceux individuels et associatifs des artistes et des acteurs culturels, d'autre part, 400 millions pour le fonctionnement du Fac, soit 1 milliard 550 millions de Francs, pour 2019, sur une dotation globale de 7 milliards, octroyée par le Ministère des Finances. Les chiffres ayant provoqué l’indignation des artistes et des acteurs culturels qui participaient massivement à l’Assemblée générale à laquelle les a appelés la Plateforme des artistes et des acteurs culturels, et qui s’est tenue dans la matinée du vendredi 29 mars 2019 au Centre de Promotion de l’artisanat de Cotonou.
Le thème qui a servi de fondement aux échanges parfois houleux et surchauffés, d’une durée de quatre heures d’horloge, avait été annoncé à l’avance : « Etat des lieux du secteur de la culture : avancées, difficultés actuelles et perspectives ». Pour conduire les débats, quatre personnalités se trouvaient au podium : Gaston Eguédji et Souleymane Salaou, tous deux Administrateurs du Fac, Pascal Wanou, Coordonnateur de la Plateforme et, enfin, Koffi Adolphe Alladé, Président de la Confédération béninoise de danses (Cobed).
L’Assemblée générale, dans son déroulement, connaissait une évolution normale et apaisée jusqu’au moment où deux situations se sont produites et qui ont eu pour conséquence de faire tourner les humeurs au vinaigre : l’annonce du passage du montant consacré à la subvention directe par le Fac des manifestations initiées par les artistes et les acteurs culturels d’1 milliard 750 millions, en 2018, à 650 millions, en 2019 ! Deuxième situation : l’impression que les animateurs ont donné d’être les porte-parole du Ministre de la Culture, Oswald Homéky.
En réalité, l’assistance n’avait pas compris que le ton conciliant que Pascal Wanou et les siens du podium adoptaient pour expliquer la situation dramatique était dû au caractère irréversible et définitif du cadrage des fonds destinés aux subventions des activités des artistes pour le compte de l’année en cours. Conséquence : on ne pouvait plus rien changer de ces chiffres de 2019, ce qui n’a pas empêché bon nombre d’intervenants, au cours de la phase des débats, de proposer que la dotation du Fonds de Bonification soit purement et simplement reversée à la cagnotte du Fac. Un vrai médecin après la mort !
A plusieurs reprises, Pascal Wanou et les deux Administrateurs du Fac ont dû clamer leur bonne foi et leur acquisition sans failles à la cause des artistes et des acteurs culturels. Le courroux de ceux-ci était, en effet, difficile à contrôler et à dissiper ; il ne restait plus que leur colère pour déplorer les orientations budgétaires du Ministre de la Culture qui fut, à l’occasion, fortement décrié. Le fait accompli devant lequel se sont retrouvés les dirigeants de la Plateforme au cours de leur rencontre avec Oswald Homéky les interpelle sur la nécessité pour eux de développer un sens élevé d’anticipation afin de commencer à temps, dès juin 2019, au moins, le lobbying et le plaidoyer auprès des autorités concernées pour un budget 2020 favorable aux artistes et aux acteurs culturels.



Oswald Homéky : un cahier des charges à peine démarré !


Les échanges entre les membres du podium de l’Assemblée générale et les artistes puis les acteurs culturels ont débouché sur un état des lieux à la limite du désastre, comme si le Ministère de la Culture n’avait pas eu un titulaire depuis plusieurs années.
D’abord, il s’est précisé que trois directions techniques du Département ministériel concerné manquaient d’un Conseil d’Administration : le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubédra), la Direction de l’Ensemble artistique national (Dean) et le Centre national du Cinéma et de l’image animé (Cncia). En outre, une réalité tout autant déplorable liée au fonctionnement des directions techniques restent qu’elles ne disposent pas d’un budget autonome pouvant leur permettre de mener des activités en faveur des acteurs culturels. « Il faudrait doter les directions techniques d’un budget de fonctionnement, ce qui amènerait à désengorger le Fonds des Arts et de la culture », avait lancé Gaston Eguédji.
Ensuite, d’autres situations calamiteuses furent présentées : entre autres, les dettes non encore réglées de l’ex-Fonds d’Aide à la culture selon l’exercice 2016, une question pour laquelle le Ministre de la Culture menace de demander un audit, l’absence de la carte d’artiste, le délaissement par le Ministère de secteurs comme les arts plastiques et la littérature, la difficulté dans la distribution des œuvres artistiques.
Enfin, même si plusieurs artistes et acteurs culturels ont développé, au cours de l’Assemblée générale, l’esprit d’un rejet des 650 millions accordés au Fac, quitte à ce que soit ajoutée à ce montant, la dotation de 500 millions du Fonds de Bonification, le Coordonnateur de leur Plateforme représentative, Pascal Wanou, a partagé avec l’assistance une condition supplémentaire pour se donner les chances de décrocher un financement au Fac, même si aucun appel à candidatures ne sera lancé officiellement, comme par le passé : appartenir à une association culturelle.

Marcel Kpogodo

mardi 16 avril 2019

Le Ministre Oswald Homéky avait manifesté deux préoccupations essentielles

Dans le cadre de la Réunion des Directeurs du Patrimoine culturel de la Cédéao

Le mardi 9 avril 2019 a débuté la Réunion des Directeurs généraux du Patrimoine culturel des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). L’événement a connu son déroulement à ’’Myosotis hôtel’’ à Cotonou. Ouvrant les travaux qui devaient durer trois jours, le Ministre béninois de la Culture, Oswald Homéky, a fait deux recommandations aux participants.

Ci-contre, Oswald Homéky
Un plan d’actions réaliste et des propositions concrètes puis pertinentes. Ce qu’Oswald Homéky, Ministre du Tourisme, de la culture et des sports, a souhaité des experts  participant à  la Réunion des Responsables du Patrimoine culturel  et des musées des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à l’ouverture de ces assises dans la matinée du mardi 9 avril 2019. 
Ces travaux se sont effectués jusqu’au jeudi 11 avril dans le but d’amener les experts présents émanant des quinze pays de l’espace ouest-africain à mettre au point le Plan d’Action régional 2019-2023 sur le retour des biens culturels africains au niveau de leurs pays d’origine. En effet, le Bénin avait été le tout premier pays à demander à la France la restitution des richesses culturelles qu’elle a emportées dès la colonisation de l’ex-Dahomey, ce que le Ministre de la Culture a évoqué dans sa courte allocution, situant cette demande à l’année 2016. Aussi a-t-il indiqué avoir instruit Alain Godonou, Vice-président du Comité chargé de la Coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin, pour communiquer aux séminaristes les éléments relatifs à l’expérience du Bénin concernant l’initiative du retour des biens culturels.


D’autres allocutions

Deux discours ont précédé celle du Ministre de la Culture, Oswald Homéky. D’abord, dans le sien, Komlan Agbo, Représentant résident de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), a montré, en substance, que l’Uémoa et la Cédéao mènent un combat commun lié à l’expansion culturelle des pays membres de deux institutions respectives. 

Komlan Agbo, présentant son discours
En effet, la première en a fait cas dans sa ’’Politique commune de développement culturel’’ qui a débouché sur un programme devant amener à constituer la ’’Liste du Patrimoine régional’’ par un Comité approprié. Puis, après avoir fait ressortir et félicité les qualités de patriotisme, de vision et de courage du Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, puis reconnu le pragmatisme des ministères des Affaires étrangères, de la Culture et de la Justice, impliqués dans le processus du retour au Bénin de ses biens culturels, il a, entre autres, rappelé aux experts participants la place importante qui est la leur dans le déclenchement par leurs pays respectifs du combat mené par le Bénin.

Le Professeur Léopoldo Amado, au cours de son allocution
Quand au Professeur Léopoldo Amado, Commissaire ’’Education, science et culture’’ de la Commission de la Cédéao, il est intervenu en lieu et place du Président de cette Commission. Ainsi, il a aussi rendu hommage au  Président Talon et remercié le Ministre Homéky d’être venu ouvrir les travaux de l’Atelier. Ensuite, il a rappelé que les travaux démarrant le 9 avril faisaient suite à la Déclaration politique émise par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cédéao, en décembre 2018, concernant le retour des biens culturels aux pays africains, ce qui les a amenés à demander à la Commission de l’ensemble sous-régional de leur produire, à leur prochain sommet, un « Plan d’Action régional sur le retour des biens culturels africains à leurs pays d’origine », ce qui fait de cet Atelier une étape cruciale vers la concrétisation de cette demande. Par ailleurs, notamment, cette personnalité a rappelé les nouvelles échéances après la production du Plan indiqué : mai 2019, pour sa validation par les Ministres de la Culture et juin 2019, sa présentation aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cédéao.
Un fait plaisant de cette cérémonie solennelle d’ouverture de l’Atelier : l’assurance des entre-discours par le Chœur polyphonique de l’Institut national des Métiers d’art et d’archéologie et de la culture de l’Université d’Abomey-Calavi (Inmaac/Uac) ayant magistralement interprété les hymnes nationaux du Bénin et de la Cédéao.

Marcel Kpogodo

lundi 8 avril 2019

Oswald Homéky à propos de Stan Tohon : « […] il a fait l’essentiel … »

Dans le cadre de l’hommage national à la vedette béninoise

En prélude à son inhumation, la star béninoise de la musique, Stan Tohon, a fait l’objet d’une cérémonie d’hommage national. La manifestation s’est déroulée dans la soirée du vendredi 5 avril 2019 au Palais des Sports du Stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou. Oswald Homéky, Ministre de la Culture, accompagné d’un nombre importants de directeurs techniques de son Département, a pris part à la cérémonie, l’enrichissant par un témoignage pathétique sur l’illustre défunt.
Oswald Homéky, s'inclinant devant la dépouille de Stan Tohon
« Nous devions chanter ensemble à un concert prévu pour le 6 avril, en commémoration de l’an 3 de l’actuel régime ». Ainsi a témoigné Oswald Homéky, le Ministre du Tourisme, de la culture et des sports, lorsqu’il lui a été donné de prendre la parole lors de l’hommage national au désormais Feu Stan Tohon, dans la soirée du vendredi 5 avril 2019, au Palais des Sports de Cotonou. Par ces propos et par un certain nombre d’autres, le Ministre a démontré qu’il existait une vérité proximité entre la star et lui, contrairement à ce qu’en pouvaient laisser croire les apparences. Finalement, l’autorité a fait comprendre qu’ayant conçu le ’’Tchink system’’ et l’avoir vulgarisé ont permis à Stan Tohon d’accomplir sa mission sur terre, de produire un véritable impact dans le secteur musical. « Il a fait l’essentiel », a-t-il conclu. Khadidja, la veuve du disparu, les enfants de l’artiste, plusieurs membres de sa famille, de même qu’un grand nombre d’artistes de renom ont manifesté leur présence à la cérémonie d’hommage.
Avant Oswald Homéky, plusieurs prises de parole ont été enregistrées, notamment, celles de Pascal Wanou, Coordonnateur de la Plateforme des acteurs culturels, de la représentante de la progéniture de la star et d’un porte-parole des anciens camarades du « Roi » au Collège Gbégamey et de l’ex-Directeur de cet établissement scolaire, au moment où l’artiste, en herbe, y était élève.
En outre, plusieurs artistes ont ému par des prestations circonstancielles : la Compagnie ’’Sèmako Wobaho’’, dans le registre du théâtre comique, Alèkpéhanhou, Anice Pépé et Gbessi Zolawadji, qui sont apparu en un trio très applaudi pour chanter, chacun, de manière concise mais expressive du deuil, un morceau, selon sa tendance linguistique spécifique. Cela se passait en face de la bière de la même couleur de neige que le lit mortuaire dressé qui la portait et que la gerbe qui l’ornait, cet ensemble inspirant recueillement, surmonté d’un grand portrait de Stan Tohon dans l’une de ses poses à l’expression ironique, appuyé d’un message sobre : « Les artistes et acteurs culturels du Bénin te rendent un vibrant hommage ».

''Les Super anges'', en action
Par ailleurs, Nel Oliver et Ignace Don Métok ont réussi, en un duo magistral, l’interprétation d’un morceau phare de l’artiste défunt, accompagnés qu’ils étaient par un orchestre emblématique de celui-ci : ’’Les sphinx’’. Quant à la musique traditionnelle, elle s’est fait représenter par le Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), Gilbert Déou Malé, apparu sous sa casquette d’artiste de la musique ’’Tchinkounmè’’, de son nom de créateur, Ohangnon, ayant chanté en langue mahi et dansé remarquablement, puis par ’’Les Super anges’’ de Koffi Adolphe Alladé, avec une rythmique rigoureusement agencée mise en symbiose avec une chorégraphie exemplaire, toutes deux régulées par un chant à la fois pathétique et chaleureux.
Du côté de l’animation de la cérémonie de l’hommage national se sont montrées dignes des commandes deux trempes les meilleures du domaine : Steve Facia et Jean-Louis Azé. Ont suivi leur prestation plusieurs personnalités de poids ayant accompagné Oswald Homéky : entre autres, Joseph Djogbénou, Président de la Cour constitutionnelle, Soumanou Toléba, Ministre Honoraire de la Culture, El-Hadj Yacoubou Malèhossou, ancien député, Ernest Guillaume Sossou, Directeur de Cabinet du Ministère de la Culture, Claude Balogoun, représentant des artistes et des acteurs culturels au Conseil économique et social (Ces), sans oublier Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national (Dean), Gaston Eguédji, Administrateurs du Fac et, aussi, Edgard Djossou, Directeur départemental de la Culture pour le Littoral, très mobile, comme pour veiller au bon fonctionnement des coulisses d’une cérémonie, en vérité, réussie, qui s’est poursuivie, notamment, par des prières musulmane et chrétienne.

Marcel Kpogodo 

vendredi 25 janvier 2019

Sébastien Boko : de nombreux trésors à contempler comme en donne l’exemple un certain Oswald Homéky

Dans le cadre de l’exposition ’’Voiles’’

Depuis le 15 janvier 2019 se tient, à la Galerie ’’Kpobly’’, de l’Institut français de Cotonou, l’exposition intitulée ’’Voiles’’, qui permet au sculpteur béninois, Sébastien Boko, de porter à la découverte du public plus d’une trentaine de pièces qu’il a organisées en installations, ce qu’Oswald Homéky n’a pas résisté à revenir examiner …

Le Ministre Oswald Homéky, en privé, à l'exposition ''Voiles''
34 sculptures mises en scène à travers pas moins de six installations. Ce dont a tenu à retourner se délecter Oswald Homéky, Ministre béninois de la Culture, dans le sillage d’une grande décontraction et d’une complète discrétion, au début de l’après-midi du samedi 19 janvier 2019, à la Galerie ’’Kpobly’’ de l’Institut français de Cotonou, lui qui avait appartenu au trio ministériel qu’il avait constitué avec Dona Jean-Claude Houssou, de l’Energie, et Aurélien Agbénonci, des Affaires étrangères et de la coopération, le mardi 15 janvier, au vernissage de l’exposition, ’’Voiles’’, mise en place par le jeune sculpteur, Sébastien Boko. « Je suis venu faire mon achat », nous a juste confié l’autorité ministérielle, surprise dans son observation de proximité des œuvres et, comme tenant à ce qu’on la laisse jouir de l’atmosphère de discrétion qu’elle s’était créée.
Ici, Oswald Homéky se comportait comme un criminel atypique : le crime parfait qui a été commis est positif ; il prolonge la vie et les biens, au lieu de détruire l’une et de faire dérober les autres, même si l'exposition en question coupe le souffle, impose silence, tue ! ’’Voiles’’ montre la dureté, l’ardeur, le niveau élevé du travail, à la fois physique, psychologique et intellectuel, d’un sculpteur d’un crû bien béninois, puis la qualité irréprochable et exceptionnelle que ses sculptures ont atteinte, ce qui met en jeu un défi terrible pour l’artiste : réussir à dépasser ce stade déjà d’une hauteur difficilement égalable.
Le crime parfait commis ne l’a pas été par Oswald Homéky mais, comme l’on le comprend, par Sébastien Boko, avec la complicité de Dona Jean-Claude Houssou, le découvreur, le promoteur et le révéleur de l’artiste ! Solidarité gouvernementale oblige, Oswald Homéky a eu part à l’activité et en est un complice conscient ou inconscient, s’il s’agissait d’un crime.



Quintessence d’une inspiration

Comme « l’assassin [ou son auxiliaire] revient toujours sur les lieux du crime », le Ministre de la Culture a, vraisemblablement, pour affiner son choix d’achat, revisité les différentes séries de l’exposition de Sébastien Boko : ’’Voile’’, ’’Lunettes’’, ’’Voyage’’, ’’Guèlèdè’’, ’’Dame voilée’’ et ’’Militaire’’.

La série ''Guèlèdè''
Aussi discret et imprévisible qu’Oswald Homéky, Sébastien Boko avait précédé, sur les lieux, l’autorité gouvernementale, quelques heures plus tôt, dans la matinée, une présence dont il a fallu profiter pour lui arracher quelques explications.
Si l’artiste use d’une force physique remarquablement épuisante pour transformer en personnages de gros troncs de teck, d’ébène, d’iroko ou, entre autres, de bois de veine, de son nom scientifique, Pterocarpius erinaceus, cela devrait exciter le visiteur à aller découvrir de quelle manière il harmonise le matériau qu’est le bois, en général, avec du fer, ceci qui, pour lui, a une résonance particulière, celui qu’il récupère des barils de pétrole, un liquide très précieux, une ressource du sous-sol à l’origine de terribles conflits entre les pays, à travers le monde.

L'installation ''Militaire''
C’est ainsi qu’il faudrait absolument se déplacer vers l’Institut français de Cotonou pour chercher à comprendre comment, par ’’Militaire’’, Sébastien Boko détermine une installation de pièces portant une réelle valeur de synecdoque, identifiant des soldats par la partie de leur corps allant de la poitrine ou de la ceinture aux membres inférieurs habillés en conséquence, afin de poser le problème des guerres monstrueuses et meurtrières que provoque justement le pétrole et que sont chargés d’animer les hommes en armes, chargés de la défense.

La série ''Lunettes'' ...
... et celle, ''Voile'' ...
En outre mérite d’être appréhendée la traduction par Sébastien Boko d’un thème aussi urgent et actuel que celui de l’immigration, qu’elle soit clandestine ou non, de l’évasion physique, tout simplement, telle qu’elle transparaît dans ’’Voile’’ et, directement dans ’’Voyage’’, 

... de même que ''Voyage''
sans oublier qu’il reste tout au moins important que chacun se rende à la Galerie ’’Kpobly’’ de l’Institut français de Cotonou, pendant qu’il en est encore temps, afin de se faire sa lecture, sa compréhension des différentes facettes de la réelle indispensable hypocrisie humaine dans ’’Lunettes’’ et vis-à-vis de ’’Dame voilée’’. 

Dame voilée
Par ailleurs, de la même manière que l’on se donne de saisir le contenu d’un roman, d’une pièce de théâtre ou d’un recueil de poèmes, il faudrait aller décrypter ’’Guèlèdè’’, se faire une idée de la façon libre, variée et diversifiée dont se déploient, autour de ce masque que « les hommes portent pour rendre hommage aux femmes », l’imagination et, globalement, l’inspiration du sculpteur dont le talent est en pleine explosion. 

Une sculpture de l'installation ''Guèlèdè''
En réalité, cette exploration du ’’Guèlèdè’’, version ’’Sébastien Boko’’, commence par la devanture de l’Institut français de Cotonou, avec une pièce d’un siamois intrigant, impressionnant. Finalement, lesquelles des 34 sculptures de l’exposition ’’Voiles’’, qui s’achève le 4 février 2019, auraient arraché l’achat du Ministre Oswald Homéky ?

Marcel Kpogodo

lundi 24 décembre 2018

Le Ministre Oswald Homéky découvre les nouvelles créations de l’artiste Charly d’Almeida


Dans le cadre de l’inauguration du showroom ’’Charly arts – Charly design’’

Dans la soirée du mercredi 19 décembre 2018, l’artiste peintre et sculpteur béninois, Charly d’Almeida, a procédé à l’inauguration de son showroom à Cotonou, une cérémonie à laquelle a pris part une personnalité de marque : le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, qui a marqué de l’intérêt pour les nombreuses œuvres présentées.

De gauche à droite, ci-contre, Charly d'Almeida, dans ses explications au Ministre Oswald Homéky
17 sculptures à l’extérieur, au niveau de la terrasse, 8 autres à l’intérieur et 4 toiles au même endroit. Les 29 œuvres qu’a donné à voir Charly d’Almeida, peintre et sculpture béninois, aux nombreux visiteurs ayant fait le déplacement de l’inauguration de ’’Charly arts – Charly design’’, son showroom, ceux-ci parmi lesquels se trouvait le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, le mercredi 19 décembre 2018, au quartier de Scoa-Gbéto, à Cotonou.
Du fer, il y en avait donc à foison. Récupéré par l’artiste, de plusieurs différentes sources, nettoyé, restauré, poli, agencé, inséré dans un ensemble harmonieux créé de toutes pièces par l’inspiration de celui-ci, il était rendu, tantôt en un personnage, tantôt en un symbole expressif portant, criant un message, celui que le visiteur, seul avec lui-même et, face à l’œuvre, s’essaie à décrypter, à pressentir, à lire tout simplement, le choix des titres pouvant lui constituer une piste : ’’Vie’’, ’’Son’’, ’’Réflexion’’, ’’Son muet’’, ’’Vie commune’’, ’’Les témoins’’, ’’Gardien du temple’’, ’’Parlez-moi’’, ’’Yèkini’’, ’’Je suis fort’’, ’’Force’’, entre autres. Par ailleurs, il faudrait garder à l’esprit que certaines des productions du créateur, rendues visibles, à l’occasion de l’exposition inaugurative du Showroom, portent la marque d’une suite à attendre, ’’Traces n°1’’, ’’Présences n°1’’, ’’Silhouette n°1’’, ’’Profil n°1’’, ou d’une autre, escamotée volontairement ou non, ’’Femelle n°1’’ – ’’Femelle n°3’’, ’’Réflexion’’ – ’’Réflexion n°2’’. Dans un autre cas, la suite se sent : ’’Vibration n°1’’ – ’’Vibration n°2’’, ’’Agban-non n°1’’ – ’’Agban-non n°2’’.

Charly d'Almeida, entouré de ses nombreux invités
Charly d’Almeida, par le lancement du fonctionnement de ’’Charly arts – Charly design’’, marque l’atteinte personnelle de la sphère prestigieuse des artistes qui peuvent s’auto-suffire, qui appuient les autres tout en le faisant pour soi, ce qui coïncide avec une démarche sculpturale qui se renouvelle, qui défie toute stagnation, surtout lorsqu’on sait qu’entre les pièces qu’il présentait en 2015 au ’’Centre’’ de Godomey, et celles qu’il laisse admirer aujourd’hui, dans son espace privé, il n’existe pas de mesures d’analogie. L’arrivée du Ministre Oswald Homéky à l’événement du mercredi 19 décembre 2018 n’est que le signe de la reconnaissance étatique d’une maturité artistique appelant de nouvelles dimensions incommensurables d’inspiration.

Marcel Kpogodo    

 

Quelques impressions recueillies


Georgiana Viou
« J’ai eu l’honneur d’être invitée à l’inauguration du showroom de M. Charly d’Almeida. Je pense que c’est une très bonne initiative ; l’endroit est réussi, les œuvres sont bien mises en valeur. Cela me permet de découvrir un peu plus son univers ».

Georgiana Viou  


M. Koty
« Je suis pleinement heureux d’être présent ; cela fait plaisir de voir que les gens, au Bénin, s’intéressent beaucoup à l’art. Le reste, c’est demander au public aussi de passer découvrir. L’événement, ce n’est pas seulement ailleurs, c’est aussi chez nous ».

M. Koty


Stéphane Da Aroynard
 « Tout s’est bien passé ; il y a vraiment des œuvres magnifiques. Vous-même, vous savez que Charly d’Almeida est un artiste de renom et de talent, très connu dans le monde artistique en Afrique de l’Ouest. Donc, moi, personnellement, je ne pouvais pas manquer cette occasion ; je suis arrivé et il m’a beaucoup émerveillé. Je conseillerais à tout le monde d’y faire un tour ; le showroom est ouvert tous les jours. Faites-y un tour et, vous ne serez pas déçus.

Stéphane Da Aroynard



Tawa Guywa
« Cette cérémonie d’inauguration est aussi mienne, parce que Charly est un ami. Mes impressions ne peuvent qu’être bonnes. Charly d’Almeida est quelqu’un qui nous épate, qui nous émerveille, qui se perfectionne de jour en jour. C’est ce que j’ai noté ».

Tawa Guywa 

Propos recueillis par Marcel Kpogodo