Affichage des articles dont le libellé est Oscar Kidjo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Oscar Kidjo. Afficher tous les articles

samedi 6 juin 2015

Happy Koffi Goudou installé Administrateur du Fitheb comme 14 autres personnalités

Pour une cérémonie qui s'est déroulée le jeudi 4 juin 2015


Le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, a procédé à l’installation officielle des membres du Conseil d’Administration du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). C’était le jeudi 4 juin dernier à la Salle de conférence du Ministère de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat). Fait inédit : Happy Goudou, journaliste culturel à ’’Radio planète’’ comptait parmi les élus.

Happy Koffi Goudou, debout, se présentant au Ministre Jean-Michel Abimbola
Pour la première fois depuis la création du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), les journalistes culturels sont représentés dans le Conseil d’Administration de la biennale. Voilà le constat qu’il a été donné de faire le jeudi 4 juin 2015, à l’installation de cette structure par le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, dans la Salle de conférence de son institution.

Ainsi, selon l’Arrêté n°140/MCAAT/DC/SGM/CTJ/CTC/DRFM/DFITHEB/SA du 30 mars 2015, portant nomination du Président et des membres du Conseil d’Administration du Fitheb (Ca/Fitheb), Happy Koffi Goudou, journaliste culturel à ’’Radio planète’’ y siège, pour une durée de quatre années, au même titre que d’autres membres aussi prestigieux les uns que les autres : Soumanou Séibou Tolèba, Aristide Adébayo Adjibodou, Bienvenu Yaï, Rassiatou Yaya Nadjo Boni, Nicole Yolande Akpovi, Yaya Mora Broutani, Antoinette Nafissatou Akpana, Mathais Gbèdan, Anick Santos, Denis Abiona, Oscar Kidjo, Luc Dieudonné Kounouho et Léa Akpatchossou. Ce sont les 15 membres du Ca/Fitheb que Jean-Michel Abimbola, Ministre de la Culture, a officiellement installé dans l’après-midi du jeudi 4 juin 2015, à la salle de conférence du Département ministériel.

Aristide Adébayo Adjibodou, à droite, recevant sa lettre de mission des mains de Jean-Michel Abimbola
En attendant la signature du Décret présidentiel validantl’appartenance au Ca/Fitheb des membres nommés par le Ministre de la Culture, ceux-ci, par la cérémonie du 4 juin, ont été officiellement lancés au travail, ce qui a permis à Jean-Michel Abimbola de remettre solennellement à Artistide Adébayo Adjibodou, Président du Ca/Fitheb, la lettre de la mission incombant à sa structure. Dans son propos, celui-ci a affirmé son engagement à mettre tout en œuvre pour réussir ledit cahier de charges.
Quant au Ministre de la Culture l’ayant précédé, il a rappelé le processus assez long ayant à abouti à cette installation, ceci qui a débuté les 6 et 7 juin 2013, par les Journées de réflexion de Grand-Popo ayant réuni l’ensemble des acteurs de l’univers du théâtre au Bénin. Celles-ci ont conduit à la mise en place d’un Comité ad’hoc qui a toiletté les Statuts du Fitheb. Ils ont été adoptés, le 30 décembre 2013, par le Gouvernement, par le Décret n°2013-547, portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la biennale.
Quelques membres du Ca/Fitheb
C’est ainsi qu’ils ont permis de confirmer le nombre des 15 membres du Ca/Fitheb avec, à la clé, l’intégration d’un représentant des journalistes culturels, dans ce Conseil d’administration. Et, parallèlement à la désignation de leur représentant dans cet organe par les ministères concernés et d’autres structures telles que l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) et le Haut conseil des Béninois de l’extérieur (Hcbe), les journalistes culturels, les comédiens, les comédiennes, les dramaturges et les promoteurs culturels devaient désigner le leur à travers des organisations, triées sur le volet et, d’abord, agréées par la Direction de la promotion artistique et culturelle (Dpac).




Le film d’une consécration

Si Happy Koffi Goudou se retrouve, à l’heure actuelle, Administrateur du Fitheb, c’est suite à l’exécution d’une procédure prévue par les Statuts de la biennale. En l’occurrence, il s’agit de l’élection, entre autres, du journaliste culturel représentant, par les associations reconnues par le Ministère de la Culture. Ceci fut fait, le 14 septembre 2014. En effet, Happy Koffi Goudou, membre de l’Association de Journalistes culturels et de critiques d’art pour le développement, dénommée ’’Le Noyau critique’’, étant la seule agréée, il fut désigné par elle comme son candidat et, le seul votant qu’était le Président de l’Organisation, l’a élu pour porter la voix des journalistes culturels au sein du Ca/Fitheb.
Cette désignation, très légale, a suscité des remous sur les réseaux sociaux, ce qui a amené Jean-Michel Abimbola, au cours de la cérémonie d’installation du Ca, à appeler les journalistes culturels, dans leur ensemble, à une grande solidarité.
Désormais, les regards sont tournés vers le Conseil d’administration pour la mise en marche du système devant permettre l’élection d’un nouveau Directeur du Fitheb.



Marcel Kpogodo

jeudi 6 novembre 2014

Les Bma, pour valoriser la musique béninoise authentique

Dans le cadre des activités de l’Association ’’Okpara culture’’


Le vendredi 24 octobre 2014, au cours d’une conférence de presse, tenue à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou, Gilles Bokpè, Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a annoncé, aux journalistes culturels, le déroulement, sous peu, en 2015, d’un événement musical qui se donnera une envergure fondamentale : le Benin music awards (Bma).

Gilles Bokpè, Promoteur des Bma, en deuxième position, sur la photo, de la gauche vers la droite
Le samedi 24 octobre 2015. Une date que les mélomanes béninois doivent retenir et guetter, avec impatience. Elle est celle de la tenue, très prochaine, des ’’Benin music awards’’, autrement dénommés, les ’’Trophées de la musique béninoise’’. Cette annonce, faite par Gilles Bokpè, Promoteur de l’événement et Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a été la substance de la conférence de presse à laquelle il a convié les journalistes culturels, le vendredi 24 octobre dernier. Cette manifestation tenait ainsi lieu de lancement des candidatures des artistes pour le ’’Benin music awards’’, les Trophées de la musique béninoise, un événement pour lequel les chanteurs béninois de tous ordres sont appelés à s’inscrire, de mars à mai 2015, dans 14 catégories : « Meilleur artiste de la musique moderne », « Meilleure collaboration », « Meilleur artiste de celle traditionnelle », pour les sexes masculin et féminin, « Meilleur artiste de la musique moderne d’inspiration traditionnelle », « Meilleur groupe Hip-hop », « Meilleure chorale », « Meilleur slammeur », « Meilleure mélodie immortelle », « Meilleure vidéo », « Meilleur producteur », « Meilleure musique pour le développement », « Meilleur groupe gospel » et « Meilleur arrangeur ».
Ainsi sera publiée, dans la seconde quinzaine du mois de juillet 2015, la liste des différents nominés, dans les catégories précédemment évoquées, ce qui donnera lieu, des 19 au 21 octobre de la même année, à des formations de ceux-ci, avant le déroulement de deux concerts live, les 22 et 23 de ce même mois. A en croire Gilles Bokpè, le 24 octobre se tiendra la tant attendue ’’Nuit de la Récompense’’, au cours de laquelle les Trophées seront décernés, dans chaque catégorie.
Si plusieurs personnalités de haut niveau, du secteur de la musique béninoise, sont partenaires de l’événement, celles parmi lesquelles il faut trouver Oscar Kidjo, Richmir Totah, Gogoyi Akouègnon Prosper, Koffi Adolphe Alladé, il reste à voir de quels fruits sera pourvu l’arbre Bma aux fleurs si prometteuses.

Marcel Kpogodo

mardi 9 septembre 2014

Oscar Kidjo, élu représentant des promoteurs culturels au Conseil d’administration du Fitheb

Dans le cadre de la constitution des organes du nouveau Fitheb


Le processus de constitution des organes de la nouvelle formule du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), validée par le décret gouvernemental du 30 décembre 2013, vient d’entamer sa phase élective. Ce mardi 9 septembre 2014, la Salle de conférence de la Direction de la Promotion artistique et culturelle (D/Pac) du Ministère de la Culture, de l'alphabétisation, de l'artisanat et du tourisme (Mcaat) a connu l'élection d'Oscar Kidjo comme le représentant des promoteurs culturels dans le prochain Conseil d'Administration du Fitheb. 

Oscar Kidjo, quelques secondes, après son élection ...
11 voix, pour Oscar Kidjo, 1, pour Ali Wassy Sissy, 1 bulletin nul, 0 abstention. Tel est le verdict du vote ayant sanctionné le scrutin lié à la désignation du représentant des promoteurs culturels dans le Conseil d'Administration (Ca) de la nouvelle mouture du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Celle-ci a été mise en place par le Conseil des ministres du 30 décembre 2013. Avec elle, le Ca comporte quinze membres dont quelques-uns sont élus par leurs pairs. 
Dans ce processus, les promoteurs culturels viennent de porter leur choix sur Oscar Kidjo, Directeur général de "Phonivision" et membre de l'Association des promoteurs culturels (Apc), l'institution qui a présenté sa candidature. 
Quelques minutes après son élection, Oscar Kidjo n'a pas manqué de confier ses premières impressions aux journalistes présents : « Je crois que je suis heureux ; les promoteurs culturels ont certainement trouvé en moi la personne qui devait valablement les représenter. Il y a des personnes très valables, au niveau des promoteurs culturels. Mais, le choix a été porté sur ma modeste personne ; je ferai de mon mieux parce que c’est le seul Festival international que nous ayons au Bénin, ici et, ce Festival a besoin certainement de s’enraciner dans le paysage culturel de notre pays. Donc, en tant que représentant des promoteurs, je participerai certainement à la promotion de ce Fitheb-là, à travers l’expérience que j’ai dans les domaines de la promotion des arts et de la direction des projets culturels ; je ferai l’effort effectivement d’apporter ma modeste contribution au rayonnement du Festival. Je pense que c’est très important : c’est le seul Festival international que nous avons et, il se doit de grandir, d’être fort. J’espère seulement que les pouvoirs publics donneront les moyens au Festival pour que ce soit vraiment un Festival à la hauteur des attentes du Gouvernement et du monde culturel. »
Les regards sont tournés, à présent, sur la matinée de demain, mercredi 10 septembre 2014, pour connaître le représentant des Journalistes culturels dans le même Conseil d'administration du Fitheb, nouvelle formule.

Marcel Kpogodo  

jeudi 17 avril 2014

Magic, du Groupe "Ardiess Posse", parle de la la 13ème édition du Hip-Hop Kankpé se déroulant à Cotonou

" [...] soutenons ce qui est à nous "

Du 16 au 19 avril 2014, le Hip-hop kankpé (Hkh), organisé par la Groupe Ardiess Posse, dictera sa loi à Cotonou, dans un partenariat total d' "Ardiess Productions" avec la Société Mtn-Bénin. Ce Festival dédié aux artistes du hip-hop et du rap, qui aborde ainsi sa treizième édition, a quelques éléments de particularité que Magic, un membre du groupe, présente, au détour de cette interview qu'il a bien voulu nous accorder. Propos, entre autres, de grande analyse de la vie du Hip-hop au Bénin, depuis plusieurs années ...

Magic, au cours de l'interview ...
Stars du Bénin : Bonjour Magic. Nous sommes à une nouvelle édition du Hip-hop kankpé, appelé "Hkh". Peux-tu nous dire les innovations de cette 13ème édition ?

Magic : Bonjour déjà. Nous sommes effectivement à la 13ème édition du Hip-hop kankpé ; la particularité en est qu'il y aura un concours de découverte de nouveaux talents, qui est inclus, cette année ; ce sera un concours de rap en live qu'avant, on ne faisait pas. Ensuite, il y a le concours inter-collèges de basket et un concours de graffiti, en live aussi. Et, en plus de cela, les concours "RER Awards" ne se passeront plus au Palais de congrès mais, plutôt, à Dédokpo, à Akpakpa, sur le terrain de jeux, construit conjointement par la Mairie de Cotonou et la Société Mtn-Bénin. Encore, cette année, on n'a que trois invités. 


Pourquoi avoir déserté l'esplanade du Palais des congrès, surtout que c'est un espace qui pouvait contenir plus de monde ?
En fait, c'est seulement les "RER Awards" que nous ferons au terrain de Dédokpo. Mais, le grand concert est au Palais des congrès, le 19 avril, à 17 heures ; le Palais des congrès reste notre terrain. 


Par rapport à la 13ème édition du Hkh, qu'est-ce qu'on sent, comme différences, fondamentalement, par rapport aux autres éditions ?
On a un troisième site, d'abord, parce qu'avant, on travaillait au Palais des congrès et à l'Institut français de Cotonou ; cette année, il y a un troisième site qui est le terrain omnisports de Dédokpo. 


Est-ce que le Hkh, après plusieurs éditions, a atteint, aujourd'hui, une dimension qui puisse le faire considérer comme un événement icône du hip-hop béninois, de la musique béninoise ?
Je dirai que c'est le plus grand festival béninois - ça, ce n'est pas pour jeter des fleurs à mon événement - c'est parce qu'on a fait 13 ans de suite ; il n'y a aucun festival au Bénin qui a fait 13 ans d'existence, constamment. Qu'on soit soutenu par le Ministère de la Culture ou pas, on fait notre truc et, on le fait bien, grâce à Dieu. Donc, c'est le plus gros festival béninois ; cela n'a rien à avoir avec le côté "rap", le côté "musique urbaine", non : il n'y a pas un festival qui a fait 13 ans au Bénin. Donc, on est les plus grands ; on est maintenant le plus gros festival au Bénin !


Ce mercredi 16 avril, nous assistons à la soirée de lancement du Hip-hop kankpé, à travers la projection, à l'auditorium de l'Institut français de Cotonou, d'un film. Qu'en est-il de ce film?
Ce documentaire qui passe à l'auditorium est intitulé "Le milliard du rap". Au fait, nous qui sommes un nouveau pays ayant embrassé la culture du hip-hop, il n'y a pas longtemps, les gens doivent pouvoir comprendre comment ça a pris, de l'autre côté ; là, on est en train de montrer à la nouvelle génération, à notre jeunesse, comment on peut partir d'un rien pour devenir grand et faire quelque chose de bien ; même si on n'a pas de gros moyens, on fait avec ce qu'on a pour atteindre ses objectifs. En fait, c'est le but de ce documentaire. 


En situant ce documentaire dans le contexte du Hip-hop kankpé, est-ce qu'on peut dire que les membres d' "Ardiess Posse" sont très riches, qu'ils arborent une prospérité due à leur activité musicale ?
Je dirai toujours une chose : la vraie richesse, c'est ce qu'on  partage avec tout le monde, c'est pas ce qu'on a pour pouvoir remplir sa panse, parce que la Bible nous dit qu'il y a plus de plaisir à donner qu'à recevoir. Donc, là, nous, on est extrêmement riches parce que, je crois qu'on a partagé avec nos frères, avec nos jeunes frères, treize ans de bonheur, on a partagé treize ans de bonheur avec eux ; pendant les treize années, on leur a amené des artistes qui ne se ressemblent pas du tout, qui n'ont rien en commun et qui ont, chacun, une spécialité ou une touche à part. Donc, pour moi, cette richesse ne peut pas être comparée au fait que, moi, je peux rouler une voiture, que je peux vivre dans une grande maison ; ça n'a rien à avoir. Quand tu fais le bonheur des autres, c'est ça qui est la plus grosse richesse, parce que, même le plus grand de tous, Jésus, il est venu, mais les gens ne faisaient pas des guérisons sur lui ; c'est lui qui faisait les guérisons pour les autres, c'était la joie des autres qui était sa nourriture ... 
Donc, moi, aujourd'hui"hui, je suis content que, sur la 13ème édition, nous avons sept artistes béninois qui sont nés il n'y a même pas cinq ans ; ça veut dire que nous avons créé cette chose, nous avons donné l'envie aux gens de vivre du rap. Aujourd'hui, on a Dibi, Blaaz, Kemtan, Wp, Oka, 4season, Aaron, Mamba noir, ... Donc, on a huit artistes béninois qui sont officiels, aujourd'hui ; à notre époque, c'était difficile, parce qu'il n'y avait qu'Ardiess, H20. Après ces deux-là, il y a eu Apouké, qui avait marché ; disons qu'il y a eu Radama-Z, entre H20 et Apouké. C'était un truc qu'il y avait chaque deux ans, chaque trois ans, mais, aujourd'hui, on a, dans la même année, cinq ou sept rappeurs qui émergent, cinq ou sept rappeurs qui sortent leur album ou leur vidéo. Aujourd'hui, on a de jeunes rappeurs qui vont faire leur vidéo à Lomé, au Brésil, partout ... C'est ce que nous avons planté ça et, ça, c'est une vraie richesse ; personne ne pourra nous l'enlever. On peut voler mes sous, on peut voler ma voiture mais, on ne pourra jamais me voler ce que nous avons mis dans le cœur des gens pendant treize ans, nous, "Ardiess productions".


Tu parles d'une richesse artistique, d'une richesse musicale, d'une richesse psychologique, spirituelle mais, qu'en est-il de la richesse matérielle, à votre niveau, est-ce qu'on peut dire que les membres du Groupe Ardiess sont prospères ?
Moi, je dis toujours une chose : celui qui veut être le premier doit pouvoir être l'esclave des autres, celui qui veut être le plus grand parmi nous doit se faire plus petit ; aujourd'hui, nous, l'argent qu'on gagne, l'argent qu'on amasse, on l'investit plus dans le showbiz que dans nos propres vies. Mais, concernant nos propres vies, en tout cas, je ne vis pas dans un ghetto, j'ai en ma possession deux voitures, Sosthène et Archange en ont une, Hermann, lui, ne sait pas conduire, ça va, et chacun vit chez lui, moi, j'ai trois enfants, Archange et Sosthène ont une fille, nous sommes des papas, nous sommes responsables ; nos enfants ne mangent pas le sable : aujourd'hui, si j'amène mon fils ici, s'il est debout, je crois qu'il y a peu de fonctionnaires qui disent qu'ils vivent de leur travail, qui peuvent habiller leur enfant comme le mien. Je vis bien, j'en remercie Dieu ; je ne me compare à personne et, on ne veut se comparer à personne, on mange - Tu vois, je suis en bonne santé ! - voilà, ça va ... (Rires).


Par rapport aux artistes que vous avez promus et qui sont sur la scène aujourd'hui, on peut dire que vous avez réussi votre idéal d'amener des jeunes à faire comme vous ...
Ouais, ça, franchement, je suis heureux de voir que des gars comme Dibi, Blaaz, Cianogène, le Groupe Esprit Neg, sont passés sur les "Duels cruels". Donc, toute cette génération qui est venue après est passée sur les "Duels cruels", d'autres ont fait le "Hip-hop Academy". Franchement, on a fait quelque chose qu'on avait toujours souhaité faire, mais on n'a pas encore fini, parce que, pour nous, là, on doit écraser tout sur notre passage. Donc, notre rêve ne sa'est pas encore achevé. 


As-tu un mot de fin, un appel à lancer au public béninois, face à cette 13ème édition du Hip-hop kankpé ?
Tout ce que j'aimerais dire à nos frères béninois : sachons nous aimer, sachons soutenir ce qui est à nous; pourquoi on ne pourrait pas faire un Festival Hip-hop kankpé qu'avec des rappeurs béninois? Aujourd'hui, ça sera un peu impossible, parce que les gens ont toujours envie de venir voir ce qui vient de l'Extérieur, mais tout ce qui vient de l'Extérieur ne brille pas, tout ce qui vient de l'Extérieur ne rappe pas mieux que nous ! Ah oui ! Nous avons eu à faire des featurings avec eux, vous avez vu que leur niveau de rap ne nous dépasse en rien ! Peut-être que, eux, dans leur pays, ils ont beaucoup plus de moyens, ils sont plus soutenus ; c'est pour cela que je dis : soutenons ce qui est à nous.
Quant à cette 13ème édition proprement dite, je dirai merci à tous ceux qui ont toujours soutenu le rap, le Hip-hop kankpé, à tous ceux qui sont venus, à tous ceux qui ont toujours participé aux ateliers, aux conférences-débats, parce que, c'est eux qui font vivre la chose. Donc, franchement, merci de continuer de nous soutenir, comme ça, on pourra encore continuer à mieux faire.

Propos recueillis par Marcel Kpogodo


Quelques éléments du programme du Hip-hop kankpé 2014

- Jeudi 17 avril 2014

9h-13h : Atelier d'écriture, animé par S@m / Fâ Music, à l'auditorium de l'Institut français de Cotonou.
15h-17h30 : Conférence-débat sur le thème : "Commercialisation du hip-hop béninois à l'échelle internationale". Animation : Oscar Kidjo.

N.B. : Entrée libre et gratuite.

- Samedi 19 avril 2014

17h : Grand concert au Palais des congrès. Artistes invités : Dibi Dobo, Tiwa Savage, Stanley Enow, WP, Blaaz, Sinik, Kemtan, 4Season, et bien d'autres.

M.K.