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lundi 2 octobre 2017

Le programme de projection des films de Sylvestre Amoussou à l’Espace ’’Tchif’’ disponible

Dans le cadre d’un communiqué du Directeur exécutif de l’institution culturelle

Après la conférence de presse d’annonce de la relance des activités de l’Espace ’’Tchif’’, conjointement animée avec Nicaise Francis Tchiakpè, alias ’’Tchif’’, fondateur de l’institution, Adrien Guillot qui en est le Directeur exécutif, a, dans un communiqué, rendu public le programme de diffusion des films de Sylvestre Amoussou, et, notamment, de celui ayant conquis l’Etalon d’Argent du Fespaco 2017 : ’’L’orage africain – Un continent sous influence’’.




Du 16 au 22 octobre 2017, douze séances de projection sont prévues, à raison de deux pour chacune des six soirées ordinaires. Pour y avoir accès, le public devra s’acquitter d’un ticket de Mille Francs (1000 F) Cfa, par séance, communique Adrien Guillot selon qui les réservations peuvent déjà en être faites au siège de l’Espace ’’Tchif’’, sis quartier Guinkomey, à Cotonou, tous les jours, de 10h à 18h. Par ailleurs, il garantit la présence du réalisateur Sylvestre Amoussou pour des échanges avec le public, à la fin de la première séance. Cette personnalité animera un master-class payant sur le cinéma, dans l’après-midi du mardi 18 octobre.
En outre, pour Adrien Guillot, depuis ce lundi 2 octobre 2017 ont démarré des ateliers de théâtre, payants aussi, animés par le comédien et conteur Jean-Louis Kédagni.

Marcel Kpogodo



Programme des projections à l’Espace Tchif

-          Lundi 16 – Africa Paradis 19h / Un pas en avant 22h
-          Mardi 17 – Un pas en avant 19h / Africa Paradis 22h
-          Mercredi 18 – Africa Paradis 19h / Un pas en Avant 22h
-          Vendredi 20 – L’Orage africain 19h / L’Orage africain 22h
-          Samedi 21 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h
-          Dimanche 22 – L’Orage africain – 19h / L’Orage africain 22h


Autres activités

Master Class de Sylvestre Amoussou 
"La leçon de cinéma de Sylvestre Amoussou" (la construction d'un film, le cinéma africain aujourd'hui, son propos dans ses films, ...)
Le mercredi 18 octobre à l'Espace Tchif
Tous publics - de 14h à 18h - Places limitées à 30 personnes
Tarif : 10 000 francs CFA
Réservation - 66 92 73 15

Les ateliers théâtre de l'Espace Tchif
Tous les lundis de 14h à 16h
Les cours sont dispensés par Jean-Louis Kedagni
Tarif 130 000 francs CFA pour l'année
Réservation - 66 92 73 15
Démarrage des cours le 2 octobre 2017
Des nouvelles inscriptions sont encore possibles en octobre. 

Adrien Guillot

mardi 15 novembre 2016

Sylvestre Amoussou plus que jamais avant-gardiste

Dans le cadre du sujet de son nouveau film, ’L’orage africain’’


La fin d’après-midi du jeudi 27 octobre 2016 a permis au réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou, de donner à voir la toute première de son nouveau film, ’’L’orage africain’’. C’était au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’. Cette nouvelle production se démarque de la ligne que s’est toujours tracé le cinéaste, celle de l’anticipation sur le futur.

Sylvestre Amoussou, à la présentation de son film aux journalistes béninois
1h 26 mn. La durée du nouveau long métrage du cinéaste béninois vivant et travaillant en France, Sylvestre Amoussou. Intitulé ’’L’orage africain’’ et, sous-titré ’’Un continent sous influence’’, il relate la classique aventure d’un dirigeant africain, Ezo Essogbé, Président du Tangara, qui a conduit son pays à la nationalisation des entreprises occidentales d’exploitation des richesses du sous-sol avec, à la clé, la volonté de renoncer à la monnaie commune instaurée par l’ancienne puissance dominatrice. Ceci a conduit aux secousses sociales fondées sur la résistance de ces représentants étrangers voyant leurs intérêts stratégiques menacés, leur manière de marquer leur désaccord étant, notamment, d’acquérir à leur cause des responsables politiques proches du cercle d’Ezo Essogbé, de provoquer des troubles et des tueries en actionnant une main sous-régionale de mercenaires. Contrairement au dénouement tragique auquel on est habitué de l’assassinat du dirigeant insoumis aux anciennes puissances colonisatrices, l’homme fort de Tangara survit pour mettre aux arrêts les intrigants de son entourage et pour se voir aduler par son peuple.

Sandrine Bulteau
Première raison de satisfaction : ce film a été tourné au Bénin. Deuxièmement, il a connu la distribution d’un nombre important de comédiens originaires du pays de Béhanzin : Akambi Akala, Florisse Adjanohoun, Abiath Oumarou, Sandra Adjaho, Serge Yéou, Claude Balogoun, Alfred Fadonougbo, Nicolas Houénou de Dravo, Arsène Kocou Yémadjê. Parmi les acteurs étrangers, il a fallu compter avec Sandrine Bulteau, la ’’Madame Afrique’’ de l’histoire. En outre, la tenue locale dont sont tous vêtus les personnages ’’tangarais’’,a le mérite de lancer un message fort, la nécessité pour l’Africain de rompre avec le mimétisme et de s’approprier les atouts vestimentaires locaux. Enfin, la détermination d’Essogbé et le soutien international à sa cause, restent des éléments fondateurs de la capacité des pays d’Afrique à gérer par eux-mêmes leurs ressources du sous-sol. Reste à savoir si l’exemple asiatique n’est pas l’école la plus rassurante pour atteindre cet objectif de développement.

Marcel Kpogodo