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lundi 7 mai 2018

La Cobed : l’action dans l’unité qui a propulsé Gilbert Déou-Malé


Dans le cadre du déroulement de la Jid 2018 à Cotonou

La Confédération béninoise de danses (Cobed) a célébré la trente-sixième édition de la Journée internationale de la danse (Jid). Cela s’est produit les samedi 28 et dimanche 29 avril 2018, à travers trois manifestations de poids. Comme cerise sur le gâteau, l’identification de Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), comme un chanteur talentueux de la musique traditionnelle, ce qui a donné une coloration spéciale au concert au cours duquel il s’est brièvement produit.

Gilbert Déou-Malé, en pleine démonstration de danse, à la Jid 2018
Vêtu d’un boubou complet de bazin gris, le micro à la main, il fredonne une demande de permission à ses aînés et prédécesseurs chanteurs, pour lancer sa chanson, s’éloigne à petits pas de la tribune officielle, en dansant lentement, aisément et dignement, rejoint la scène, chante en langue mahi, pendant un peu plus d’une paire de minutes, rend le micro, danse résolument, transpire un peu, prend le retour vers son siège, transmettant, en passant, la récade qui avait servi du témoin qu’on lui a passé pour qu’il fasse une sorte de passage, lui, Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac). La grande surprise ayant caractérisé le concert de danses traditionnelles, qui s’est déroulé sur l’espace de l’aile gauche de l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou, dans l’après-midi du dimanche 29 avril 2018.

Ci-contre, de gauche à droite, Marcel Zounon et Claude Balogoun
Ceci se passait en présence des autorités du Ministère du Tourisme, de la culture et des sports, avec, à leur tête, le Secrétaire général de l’institution gouvernementale, Bellarminus Kakpovi, représentant le Ministre, et de Directeurs techniques tels que Marcel Zounon, de l’Ensemble artistique national (Ean) et Koffi Attédé, des Arts et du livre, sans oublier Edgard Djossou, Directeur départemental du Ministère, pour le Littoral. En réalité, Gilbert Déou-Malé, assis au premier rang parmi les autorités ministérielles, s’est vu pratiquement forcer la main du passage sur scène par le chanteur du Groupe traditionnel, ’’Les Luxes du Bénin’’ dont était en cours le tour de la prestation. D’autres personnalités, très actives dans le secteur culturel, n’avaient pas voulu se faire conter l’événement : notamment, Claude Balogoun, représentant du monde culturel au Conseil économique et social (Ces), Pascal Wanou, Président de la Fédération nationale de théâtre (Fénat), Gaston Eguédji, Administrateur du Fonds des Arts et de la culture.

Koffi Adolphe Alladé, au cours du concert des troupes de danses
S’étant aussi délecté de la surprise au même titre que le public, Koffi Adolphe Alladé, Président de la Cobed, hôte et métronome de la manifestation culturelle de grande ampleur, vêtu d’une tenue traditionnelle d’apparat des grands jours, surveillait de très près le passage d’un peu moins de la quarantaine de groupes de danses, annoncées, parmi lesquels de très connues ont répondu à l’appel : entre autres, ’’Les Super anges hwendo na bou a’’, ’’Towara’’, ’’3L Ifèdé’’,, ’’Oshala’’, ’’Le Ballet fédéral des femmes battantes’’, ’’2Apdcr’’, ’’Club Délidji’’, ’’Energie’’, ’’Les Océans’’, ’’Les Tambours du Bénin’’, ’’Djolokoko’’, ’’Kini kini’’, ’’Les Espoirs du Bénin’’, ’’La Forêt sacrée’’, ’’Les Elues’’, ’’Bourian Etoile d’amour’’, ’’Super génie’’, ’’Hwénoussou’’, ’’Kpodji Apôtres’’, ’’Makandjou Ola’’, ’’Ange Archange et ’’Akonhoun Zopé’’, de même que le célèbre groupe de Porto-Novo, ’’Ashakata’’, du côté de sa pépinière. 


''Bourian Etoile d'amour'', sur scène
Les groupes n’ont pas manqué de se succéder sur la scène jusqu’au milieu de la soirée de ce dimanche 29 avril 2018 et, plusieurs tendances se sont exprimées : les danses traditionnelle, contemporaine et urbaine.


La Jid 2018 : deux autres activités marquantes

La particularité de la Jid, en 2018, réside dans la concrétisation de deux autres manifestations liées à la danse, en dehors de la tenue de celle, classique, du concert de groupes exerçant dans ce secteur, sans oublier que, pour la première fois, la Cobed a réussi à mobiliser, à ses côtés, le Ministère de la Culture.
Dans la petite matinée de ce dimanche 29 avril, elle a offert au public un spectacle inédit, au niveau de l'esplanade intérieure du Stade de l'Amitié, face aux escaliers permettant d'accéder au Palais des Sports : plusieurs centaines de sportifs émanant de divers clubs synchronisant leurs mouvements à la cadence de rythmes de la musique locale, entre autres ; en réalité, de l’aérobic adapté aux musiques de chez nous ! 

Une séquence de pause dans la séance d'aérobic géant
Il a fallu donc donner à ses yeux à jouir du spectaculaire : au moins cinq cent personnes étaient réparties au niveau de huit rangées qui, apparemment, comportaient, chacune, soixante-dix membres unifiant leurs pas sportifs ! La rencontre entre la danse traditionnelle et le sport, comme si la Cobed avait décidé de faire prendre corps à la vision du Président Patrice Talon de voir cohabiter et entrer en symbiose les deux domaines de la culture et du sport, de quoi faire valoir leurs points de convergence. Une réussite qui a impressionné le public.

Ci-contre, Bellarminus Kakpovi, au cours de son intervention
Et, à la suite de cette brillante présentation, des allocutions ont été enregistrées, notamment, celles respectives de Bellarminus Kakpovi qui, représentant le Ministre de la Culture, Oswald Homéky, a remercié les mots du Président du Comité d’organisation de la Jip 2018, Koffi Adolphe Alladé qui l’avait précédé, dans cet exercice, pour rappeler le contexte de l’organisation annuelle de la Jip, avant de décerner un satisfecit à l’autorité pour avoir fait connaître, aux artistes et aux acteurs culturels, le 21 février 2018, le contenu de sa stratégie de relance des arts et de la culture au Bénin. Enfin, l’orateur a émis la doléance que le Ministre fasse naître la Loi sur le mécénat et le sponsoring.


Koffi Adolphe Alladé, au cours de son allocution

 
Intégralité du discours de Koffi Adolphe Alladé, Président du Comité d’organisation de la Jid 2018

-           Excellence Monsieur le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports,
-           Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux et Techniques du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports,
-           Mesdames et Messieurs les Présidents des Confédérations culturelles,
-           Mesdames et Messieurs les Présidents des Fédérations culturelles,
-           Mesdames et Messieurs les Présidents des Clubs sportifs,
-           Chers Amis Artistes,
Mesdames et Messieurs,

          Depuis 1973, le Conseil International de la Danse (CID) a été créé à l’UNESCO pour valoriser et promouvoir la danse comme un pan indissociable du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
          En 1982, la Journée Internationale de la Danse a été instituée et célébrée dans plus de 160 pays dans le monde.
          Cette journée réunit les différents acteurs culturels de notre pays, depuis 2004. Toutes les expressions culturelles de danses traditionnelle, rituelle, sacrée, moderne, contemporaine, populaire, etc., sont revisitées parce que la danse contribue à l’épanouissement de l’homme elle permet de guérir certaines maladies et de communiquer parfois avec le divin.

Excellence Monsieur le Ministre,
          Plusieurs groupes de danses ont fait parler du Bénin à travers les différents festivals organisés dans le monde entier. C’est la raison pour laquelle les acteurs culturels, en général et, en particulier, les membres de la Confédération Béninoise de Danses apprécient votre programme de stratégie de relance du secteur des arts et de la culture, proclamée le 21 février dernier à Golden Tulip Hôtel à Cotonou.
          C’est le moment, pour nous, de remercier Monsieur le Ministre en charge de la Culture pour toutes les réformes engagées en faveur du développement du secteur du Tourisme, de la Culture et des Sports.

Excellence Monsieur le Ministre,
          Notre souhait, aujourd’hui, est de suggérer à votre Autorité d’activer la Loi sur le sponsoring et le mécénat, pour accompagner les différents secteurs dont vous avez la charge.
          Merci pour votre présence et votre soutien de tous les instants.
Vive la culture au service du développement !
Vive la danse !
Vive le sport !
Bonne fête à toutes et à tous !
Je vous remercie.



De la formation


Aperçu des participants à la formation
La Cobed a initié une formation qui s’est déroulée dans le cadre de la Jid 2018. Elle s’est tenue dans la matinée du samedi 28 avril à l’Espace ’’Towara’’, du quartier Agla, à Cotonou, et concernait plusieurs responsables de troupes de danses. Hermas Gbaguidi, metteur en scène et dramaturge, a été chargé de les édifier sur le thème : « Gestion des ressources (humaine, matérielle et financière) des troupes de danses ».

Eric Orphée Gnikpo, au cours de ses explications sur la formation
Selon Eric Orphée Gnikpo, Trésorier général de la Cobed, au nombre de 82, les participants ont été sélectionnés à travers tout le pays et, les conditions délétères d’exercice de leurs activités justifiaient cette initiative : l’absence de bénéfice par le danseur d’une rétribution au niveau du Bureau béninois des droits d’auteur et des droits voisins (Bubédra), le manque de connaissance par celui-ci de ses droits, la mauvaise gestion de sa carrière, la difficulté pour lui de réussir à la fois sa vie professionnelle, celle de sa famille et, surtout, celle associative, vu que ce dernier type de domaine commence déjà au sein de la troupe dont il est membre. En outre, Eric Orphée Gnikpo a justifié le choix des responsables de troupes, pour la formation, et non des membres : « Au cours de cette conférence devant générer des échanges interactifs, il aurait pu y avoir des déballages que les simples membres pouvaient ne pas comprendre et gérer aisément ».

Hermas Gbaguidi, au cours de son exposé
Par rapport à son exposé, Hermas Gbaguidi a fait ressortir, notamment, le caractère stratégique du responsable dans le bon fonctionnement d’une troupe de danse ; son positionnement ne devrait pas être le fait du hasard, mais relever de « critères structurels et économiques », vu qu’il a l’obligation de susciter chez les danseurs de sa troupe le dévouement, l’engouement et la motivation, de même qu’il doit la faire rentabiliser économiquement. Lorsque ces critères se trouvent réunis, le dirigeant de la troupe est alors à même d’y réussir la répartition des tâches et des responsabilités, lui qui aura cultivé le don de reconnaître les membres de qualité, ce qui lui permettrait d’éviter de se retrouver au four et au moulin. Par ailleurs, une conséquence naturelle devrait découler de ce succès : le déroulement normal des activités de la troupe, entre autres, les répétitions, en l’absence du leader. 

De gauche à droite, entre autres, Koffi Adolphe Alladé et Marcel Zounon
A la fin de la présentation de son propos, Hermas Gbaguidi a été renforcé par deux personnalités expertes et expérimentées : Koffi Adolphe Alladé et Marcel Zounon.

Marcel Kpogodo

mercredi 14 octobre 2015

De grosses divergences sur le Théâtre national chez Boni Yayi

Au cours d’une rencontre avec les acteurs culturels à la Présidence de la République


Dans la matinée du lundi 12 octobre 2015, Boni Yayi a reçu, à la Marina, les acteurs culturels, au sujet du dossier du Théâtre national. Cette séance de travail s’est révélé l’occasion pour les hôtes du Chef de l’Etat de montrer au grand jour leurs contradictions internes.

De gauche à droite, Paul Hounkpè et Boni Yayi
’’Théâtre national’’, ’’Maison de la culture’’, ou ’’Maison des artistes’’ ? Bâtir une infrastructure de 1000, 1200 ou 3500 places ? Retenir, comme site de construction de l’édifice, l’espace derrière le Ministère de l’Agriculture, celui derrière l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) ou celui de 3 hectares, situé dans la zone du Plm Alédjo ? Voilà les trois niveaux de mésentente qui ont ouvertement opposé les acteurs culturels invités, le lundi 12 octobre dernier, par le Chef de l’Etat, à une concertation, à la Salle du peuple du Palais de la Marina. Pendant ce temps, Boni Yayi n’a pas manqué de faire comprendre à ses interlocuteurs qu’au lieu de 3 milliards de Francs Cfa, initialement prévus pour financer le Projet, ce serait désormais une cagnotte de 6 milliards qui serait mobilisés, à raison d’1 par le Budget national, 2 par un partenaire à identifier et, enfin, 3 par la Banque internationale pour le développement (Bid), ce dernier fonds étant déjà disponible.
En réalité, la rencontre indiquée avait été initiée par le premier des Béninois pour communiquer avec le club restreint des présidents des fédérations d’associations d’artistes, afin qu’il leur soit montré par Paul Hounkpè, Ministre de la Culture, la maquette ayant été réalisée du Théâtre national, et qui aurait déjà été vue par le Conseil des Ministres, le but en étant de recueillir les analyses de ces représentants des artistes, vu la vision de large concertation développée par le Président de la République, à toutes les étapes de la conduite de la construction de l’infrastructure.
Mais, faisant perdre toute sa valeur au fondement de cette réunion, les artistes, d’abord, mal informés, se sont présentés en un nombre important, suscitant l’étonnement de Boni Yayi qui croyait devoir avoir affaire à un groupe restreint, pour des discussions plus efficaces. Ensuite, des responsables de fédérations d’associations ont étalé au grand jour leurs divergences face, notamment, au choix du site de construction de l’édifice et au nombre de places qu’il devrait comporter. Conséquence prévisible : Boni Yayi s’est vu dans l’obligation de reporter la séance à une date ultérieure, le temps que de nouvelles concertations entre les concernés viennent davantage concilier les points de vue, surtout qu’une mission de la Bid est annoncée pour séjourner dans le pays, dès le 23 octobre prochain, pour en connaître davantage sur le déroulement du Projet. En attendant cela, un délai de 72 heures a été concédé par le Chef de l’Etat pour que soient aplanies les opinions paradoxales concernant les points cruciaux que sont le site à exploiter pour la construction et le nombre de places de l’infrastructure d’ordre culturel, entre autres.



Le G 113, un groupe anarchique ?

Près de deux heures avant l’entrée du Chef de l’Etat, dans la Salle du peuple du Palais de la Marina, un groupe de danseurs de la musique traditionnelle, portant le sceau du G 113, ont tenté de s’illustrer négativement. D’abord, ils ont voulu enfreindre aux exigences sécuritaires en s’obstinant à porter une casquette d’une couleur orange avec, au fronton, le nom du Groupe. L’agent en civil, envoyé pour résoudre ce problème, a dû user d’une fermeté sans égale, pour les faire plier. Ensuite, Léon Hounyè, Président du G 113, par des applaudissements discordants relayés par les siens, a tenté de semer le désordre, en cherchant à perturber une concertation qui, à son goût, durait trop et qui avait mobilisé, en retrait, au fond de la grande Salle, la quasi-totalité des présidents de fédérations d’associations, alors que ceux-ci étaient en discussion avec le Ministre Paul Hounkpè. Une fois encore, il a fallu déployer une stratégie de communication bien mûrie, à l’actif de l’homme de théâtre, Tola Koukoui, pour faire échec à une telle manœuvre. Cette situation a causé une grande indignation chez Koffi Adolphe Alladé, Président d’une fédération d’associations de danseurs de la musique traditionnelle. Difficilement, il a pu ramener à la raison Léon Hounyè qui, verbalement, lui tenait durablement tête. Face à une telle ambiance d’imbroglio, n’est-il pas temps pour les artistes et leurs dirigeants d’associations de prendre langue afin que de tels incidents, préjudiciables à leurs intérêts, soient évités ?

Marcel Kpogodo  

mardi 21 avril 2015

Koffi Adolphe Alladé octroie 35 parcelles aux membres des ’’Super anges’’

Au cours d’une cérémonie de grande émotion


Le dimanche 19 avril 2015 a eu lieu la cérémonie de distribution de parcelles aux membres du groupe de danses et de ballet, les ’’Super anges hwendo na bua’’ du Bénin. C’était à Pahou, à l’initiative de Koffi Adolphe Alladé, Président de cette structure culturelle légendaire au Bénin. L’émotion était d’un niveau élevé.

Sévérin Adjovi, au centre, gratifiant un récipiendaire de sa convention, en présence de Koffi Adolphe Alladé, à l'extrême droite
35 membres de la troupe de danses et de ballet, les ’’Super anges hwendo na bua’’ du Bénin, ont été, chacun, gratifiés d’une parcelle de 5 ha. La manifestation s’est déroulée au niveau de la ’’Cité des Super anges’’, dans le village d’Adjra Hounvè, à Pahou, de la Commune de Ouidah, dans le cadre de la 1ère édition du Festival national des femmes chanteuses de la musique moderne d’inspiration traditionnelle. Organisé par Koffi Adolphe Alladé, Président de la troupe, ce don consacre la reconnaissance de cette personnalité vis-à-vis des acteurs du groupe qui n’ont pas ménagé à la structure culturelle leur contribution artistique, leur participation à ses différentes activités et leur fidélité correspondant à au moins deux décennies, au niveau de certains membres.

Sévérin Adjovi et Hounnon Béhumbéza, accompagnés de leurs épouses respectives
Un public immense a fait le déplacement de la manifestation. Il fallait y compter les parents et les amis des élus, des artistes, tous secteurs confondus, et des personnalités de marque : Sévérin Adjovi, Maire de la Commune de Ouidah, Hounnon Béhumbéza, Dignitaire de divinité du culte vodoun, Evelle Gomez, Directeur des ressources financières et du matériel (Drfm) du Ministère de la Culture, Marcel Zounon, Directeur de l’Ensemble artistique national (Dean) et, notamment, le propre père de l’initiateur de l’événement.
La Directrice du Festival, Epiphanie Mitonhouanton, a été la première à faire une allocution d’accueil et de remerciement des invités. A sa suite, prenant la parole au nom du Directeur du Fonds d’aide à la culture, empêché, Marcel Zounon s’est félicité de l’organisation effective d’un événement aussi important dans lequel l’institution qu’il représente s’est engagée par l’octroi d’une subvention.
Ce fut alors le déroulement proprement dit de la cérémonie de gratification des membres des ’’Super anges hwendo na bua’’ du Bénin. Après des mots de bénédiction proférés respectivement par Sévérin Adjovi et Hounnon Béhumbéza, la distribution des conventions signées par la première autorité de la ville de Ouidah s’est effectuée. Puis, en dernière position, Koffi Adolphe Alladé a reçu la sienne, en présence de son père, des mains propres de Sévérin Adjovi.

Le Groupe ''Les super génies'', dans une grande effervescence artistique
Une atmosphère de fête, de liesse et, aussi, d’émotion a fondé la manifestation, abondamment animée, de son début jusqu’à son dénouement, par un ensemble de chanteuses et de groupes de musique traditionnelle, composés en majorité de femmes : ’’Makandjou’’, ’’Les super génies’’, Sèna Joy, Princesse Sika, Norberka, Zérina Adjéoda. Mais, le groupe ’’Agbelessessi nonvignonwodé kisséglo’’ avait lancé ce défilé musicalement agréable et ayant épanoui les participants qui, chaque fois, manifestaient leur satisfaction par des applaudissements nourris.



Marcel Kpogodo    

jeudi 6 novembre 2014

Les Bma, pour valoriser la musique béninoise authentique

Dans le cadre des activités de l’Association ’’Okpara culture’’


Le vendredi 24 octobre 2014, au cours d’une conférence de presse, tenue à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou, Gilles Bokpè, Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a annoncé, aux journalistes culturels, le déroulement, sous peu, en 2015, d’un événement musical qui se donnera une envergure fondamentale : le Benin music awards (Bma).

Gilles Bokpè, Promoteur des Bma, en deuxième position, sur la photo, de la gauche vers la droite
Le samedi 24 octobre 2015. Une date que les mélomanes béninois doivent retenir et guetter, avec impatience. Elle est celle de la tenue, très prochaine, des ’’Benin music awards’’, autrement dénommés, les ’’Trophées de la musique béninoise’’. Cette annonce, faite par Gilles Bokpè, Promoteur de l’événement et Président de l’Association ’’Okpara culture’’, a été la substance de la conférence de presse à laquelle il a convié les journalistes culturels, le vendredi 24 octobre dernier. Cette manifestation tenait ainsi lieu de lancement des candidatures des artistes pour le ’’Benin music awards’’, les Trophées de la musique béninoise, un événement pour lequel les chanteurs béninois de tous ordres sont appelés à s’inscrire, de mars à mai 2015, dans 14 catégories : « Meilleur artiste de la musique moderne », « Meilleure collaboration », « Meilleur artiste de celle traditionnelle », pour les sexes masculin et féminin, « Meilleur artiste de la musique moderne d’inspiration traditionnelle », « Meilleur groupe Hip-hop », « Meilleure chorale », « Meilleur slammeur », « Meilleure mélodie immortelle », « Meilleure vidéo », « Meilleur producteur », « Meilleure musique pour le développement », « Meilleur groupe gospel » et « Meilleur arrangeur ».
Ainsi sera publiée, dans la seconde quinzaine du mois de juillet 2015, la liste des différents nominés, dans les catégories précédemment évoquées, ce qui donnera lieu, des 19 au 21 octobre de la même année, à des formations de ceux-ci, avant le déroulement de deux concerts live, les 22 et 23 de ce même mois. A en croire Gilles Bokpè, le 24 octobre se tiendra la tant attendue ’’Nuit de la Récompense’’, au cours de laquelle les Trophées seront décernés, dans chaque catégorie.
Si plusieurs personnalités de haut niveau, du secteur de la musique béninoise, sont partenaires de l’événement, celles parmi lesquelles il faut trouver Oscar Kidjo, Richmir Totah, Gogoyi Akouègnon Prosper, Koffi Adolphe Alladé, il reste à voir de quels fruits sera pourvu l’arbre Bma aux fleurs si prometteuses.

Marcel Kpogodo