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dimanche 27 septembre 2015

Les 3 objectifs capitaux de Grégoire Noudéhou, nouveau Président de l’Apb

A l’issue du renouvellement du Bureau de l’organisation


Le siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a abrité, le vendredi 25 septembre 2015, l’Assemblée générale de renouvellement du Bureau de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb). Après plusieurs heures de travail, Grégoire Noudéhou, élu à la tête de l’Organisation, a fait connaître trois principaux chevaux de bataille.
Grégoire Noudéhou
La communication, l’assainissement du milieu professionnel et la conception consensuelle d’un programme d’activités. Ce sont les principaux objectifs que se fixe Grégoire Noudéhou, élu Président de l’Association des artistes plasticiens du Bénin (Apb), le vendredi 25 septembre dernier, à l’issue d’une Assemblée générale à laquelle ont participé pas moins de 22 congressistes. Elle s’est déroulée au siège de la Fédération des associations professionnelles des artistes plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).
A en croire cette personnalité, la prise en charge, en premier lieu, de la communication de l’Apb lui permettra de lui donner une réelle visibilité, à travers la création d’« instruments communicationnels » tels qu’un site Internet. Ce sera, selon lui, le moyen pour les membres de l’Association de « se mettre au parfum des informations liées aux activités et d’apporter leur pierre à l’édifice » du bon fonctionnement de la structure, par, notamment, des propositions qu’ils pourront soumettre, quel que soit le point du territoire national où ils seraient.

Une vue du présidium, à l'ouverture de l'Assemblée générale
En deuxième lieu, Grégoire Noudéhou caresse le rêve de rendre le milieu des artistes plasticiens plus viable en fouettant la participation de ses pairs aux activités mises en œuvre et en travaillant à faire d’eux de bons militants. En troisième position, le nouveau Président de l’Apb entend faire travailler le Bureau dont il détient la charge sur le programme des actions devant régir les 5 prochaines années de son mandat. « Je ne voudrais pas imposer une vision à quelqu’un », confie-t-il. « C’est à partir de ce que le Bureau va accoucher pour la corporation qu’ensemble, nous allons œuvrer pour l’épanouissement de chacun des artistes de l’Association », conclut-il. Et, sans tarder, il n’hésite pas à dévoiler quelque peu certaines préoccupations qu’il pourrait soumettre au Bureau, dans le cadre des 2 ou 3 jours de travail qu’il initiera pour atteindre cet objectif : « Il faudra se battre pour l’application de certains textes qui existent sur la place et qui doivent beaucoup apporter aux artistes de notre catégorie ; on ne doit pas nous considérer comme de simples consommateurs, mais comme de véritables acteurs du développement », achève-t-il, cette fois-ci, définitivement.


Marcel Kpogodo




Liste des membres du nouveau de l'Apb


Président : Grégoire Noudéhou 

Vice-président :    Philippe Abayi    
     
Secrétaire général : Francis Ahoyo  
             
Secrétaire général adjoint : Ponce E. K. Zannou 
      
Trésorier général : Guy Domingo  
           
Trésorier général adjoint : Lucrèce Abayi 
               
Secrétaire à l’Organisation : Bienvenu D. Abaï
            
Secrétaire à l’Organisation  adjoint : Florent C. Nagoba
            
Secrétaire à la Communication : Achille G. Zohoun    
         
Secrétaire à la Formation : Ignace Wagouté     
            
Secrétaire aux Projets et à l’animation : Marcellin Affa  
                     
Secrétaire aux Affaires juridiques chargé de la Croissance et du développement : Hervé Alladayè                     

Secrétaire aux Affaires sociales et de la promotion du genre : Yves Midahuen 
                    
Président d’honneur : Franck Dossa

Conseillers : Jules Koukpodé et Dominique Zinkpè


M.K.

mercredi 27 mai 2015

Franck Raoul Pédro forme les artistes béninois à une inspiration inculturée

A travers une communication d'Hermas Gbaguidi

Le jeudi 30 avril dernier s'est tenue au Centre culturel ''Artisttik Africa'' une manifestation d'ordre culturel visant à conscientiser les artistes béninois. Il s'agit d'une conférence-débats organisée par l'Association ''Africa'racines'', dans le cadre d'un projet financé par le Fonds d'aide à la culture. Plusieurs artistes et des promoteurs culturels ont participé à cet événement.

De gauche à droite, une facilitatrice de la conférence et Franck Raoul Pédro
« L’importance pour les artistes de s’inspirer du patrimoine dans la conception de leurs œuvres ». Voilà le thème que s’est attelé à développer le metteur en scène béninois, Hermas Gbaguidi, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, le jeudi 30 avril dernier. Modéré par un jeune artiste opérant aussi dans le domaine du théâtre, Giovanni Houansou, le conférencier a fait ressortir tout l’intérêt des créateurs béninois à puiser dans le patrimoine national pour mettre en œuvre leurs travaux.
Selon lui, parmi les avantages d’une telle démarche, il faut trouver l’authenticité purement béninoise des œuvres, leur capacité à faire face à la mondialisation. Ainsi, celle-ci ne valorise que ce qui lui apparaît nouveau, original, inédit et spécifiquement attaché à la richesse d’une culture encore non profondément dévoilée. Par conséquent, ne peuvent être vendables dans l’actuel concert culturel international que les œuvres qui tranchent avec des démarches de mise en place de contenus déjà vues, celles, en l’occurrence, venant de pays d’Afrique comme le Bénin, et qui ne manquent pas de susciter l’intérêt croissant des nombreux acheteurs de la culture africaine, qui, majoritairement, sont en provenance de l’Occident.
Par ailleurs, selon Hermas Gbaguidi, le seul moyen de donner du rayonnement à la culture béninoise est de la faire sortir des sentiers battus du mimétisme des rythmes, notamment, qui réussissent, à l’heure actuelle, en musique. Il faudrait aussi, pour lui, ne pas perdre de vue que, si la croissance économique est prévue pour envahir les pays africains, dans les prochaines années, le domaine culturel n’en sera pas épargné par les retombées positives, ce qui se manifestera inévitablement par des œuvres de création inspirées de nos cultures riches et très peu explorées ni exploitées à bon escient.

Une vue des artistes plasticiens participants
Mais, le conférencier n’a pas manqué de montrer les limites d’un tel processus : le manque d’ancrage des créateurs de la nouvelle génération dans la culture authentiquement béninoise, de façon à pouvoir en exploiter les données, la paresse liée à la difficulté pour les artistes de s’adapter au travail laborieux que nécessitent l’exploration des éléments de richesse de la culture béninoise et leur exploitation pour la création proprement dite. De ce fait, ces artistes préfèrent se contenter de l’existant.
Ce sont autant de considérations ayant alimenté un grand débat entre les participants et le conférencier, à l’issue de l’exposé de celui-ci.


Quelques promoteurs culturels présents, Hermas Gbaguidi étant à l'extrême droite, ci-contre
En réalité, des artistes béninois de tous les domaines des arts et de la culture, de même que des promoteurs culturels ont participé à cette journée de causerie : Benjamin Déguénon, Marius Dansou, Eliane Aïsso, notamment, pour les arts plastiques, Serge Zossou, Gratien Zossou, Jordy Mègnigbèto, entre autres, pour le théâtre, Alli Wassi Sissy, Jules Koukpodé, Gogoï Akouègnon Prosper, parmi tant d’autres, pour la promotion culturelle.
Aussi, la journée de causerie a été ouverte par une courte cérémonie de lancement au cours de laquelle Franck Raoul Pédro, Président de l’Association ’’Africa’racines’’, a, dans une courte allocution, planté le décor de la manifestation d’échanges, en faisant ressortir la nécessité pour les artistes béninois, à l’instar de ceux du Sénégal, du Congo et de la Côte d’Ivoire, notamment, de promouvoir le patrimoine national dans leur création, seul moyen, selon lui, pour le Bénin, « de se construire une identité culturelle afin de ne pas passer inaperçu ou d’être absent, au cours des enjeux culturels internationaux ».  


Marcel Kpogodo

jeudi 6 novembre 2014

La Journée internationale des Arts plastiques officiellement instituée

 A partir des activités de la Faplag-Bénin

La Journée internationale des Arts plastiques (Jiap) a été officiellement instaurée, à partir du Bénin. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, sis Place du Souvenir, à Cotonou, en présence d’artistes et, notamment, d’autorités du Ministère de la Culture.

De gauche vers la droite, le plasticien, Francis Ahoyo, Jules Koukpodé et Philippe Abayi, en compagnie de Patrick Idohou, Dpac, et de Blaise Tchétchao, Dfac, lors de la cérémonie d'instauration de la Jiap
C’est à Patrick Idohou, Directeur de la Promotion artistique et culturelle (Pac), représentant du Ministre de la Culture, qu’est revenu l’honneur d’instaurer officiellement la Journée internationale des arts plastiques. C’était ce mardi 4 novembre 2014, à la Médiathèque des diasporas, de la Place du Souvenir, dans la Commune de Cotonou, en présence, aussi de Blaise Tchétchao, Directeur du Fonds d’aide à la culture (Fac), Jules Koukpodé, Directeur de la Médiathèque des diasporas, de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) dont relève l’initiative. En effet, depuis quelques jours, cette organisation faitière a lancé le processus de l’institution de cette Journée internationale, ceci, qui a abouti, après plusieurs activités : une conférence-débat, le samedi 1er novembre dernier, sur le thème « Voir-Faire-Voir », le lendemain, dimanche, 2 novembre, un atelier de création, ayant engagé près d’une quinzaine d’artistes plasticiens de la jeune génération, béninois, nigérians, togolais, notamment, à partir du thème, « Voir » et, le lundi 3 novembre, la tenue d’une autre conférence-débat, cette fois-ci, sur « La Maison de l’artiste », ce qui a permis au communicateur, Dieudonné Oténia, d’aborder l’organisation et le fonctionnement de cette structure.

Enfin, le mardi 4 novembre, a eu lieu la déclaration officielle de cette Journée internationale des arts plastiques, ce après quoi s’est déroulé le vernissage de l’exposition des œuvres créées, deux jours auparavant. Il reste donc que le combat se fasse pour que les instances internationales, dont l’Organisation des nations unies (Onu), valident la Jiap qui devra, à travers sa célébration, s’imposer à tous les pays du monde. 

Marcel Kpogodo