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lundi 8 mars 2021

Carole Borna, un parcours féminin célébré par l’association ’’Ilé ya Africa’’

Dans le cadre du vernissage d’une exposition à Cotonou


Le 8 mars, la date immortalisée comme la Journée internationale des Droits des femmes (Jif), reste celle au cours de laquelle la préoccupation commune est de rendre hommage à l’être humain de sexe féminin, au vu de ses qualités essentielles. Cette date, dans son édition de l’année 2021, est l’occasion qu’a choisie l’association culturelle, ’’Ilé ya Africa’’, pour mettre sous les feux de la rampe une femme publique mais discrète dans ses actions ; elle n’a cessé de marquer cette organisation par son évolution : Carole Borna. Selon Erick Ahouansou, artiste plasticien et Président d’ ’’Ilé ya Africa’’, cette personnalité se verra décerner un trophée créé par l’association, et dont la première édition de la cérémonie de distinction aura lieu sous peu.

Carole Borna

Carole Borna tenant entre ses mains le Trophée ’’Ôla’’. Le rêve que travaille à rendre réalité l’association culturelle, ’’Ilé ya Africa’’, ce dont s’est expliqué son Président, Erick Ahouansou, le lundi 8 mars 2021, à l’occasion de la 25ème édition de la Journée internationale des Droits des femmes.


Selon lui, Carole Borna est la première femme à se voir décerner le Trophée ’’Ôla’’ que vient de concevoir ’’Ilé ya Africa’’. « ’’Ôla’’, en langue yoruba, veut dire ’’volonté’’ », explique Erick Ahouansou. « Il s’agit de la volonté, celle de l’Afrique qui est mère de l’humanité », continue-t-il, avant de préciser : « Dans une société où l'image de la femme est souvent peinte négativement en raison de mythes culturels et traditionnels, il urge d'apporter de la lumière ». Vraisemblablement, la lumière dont il s’agit est celle qui induit la puissance capable de faire évanouir les préjugés sociaux empêchant la femme de faire valoir ses aptitudes au sein de la société. Etouffer la femme dans ses potentialités, voilà une conséquence de l’absence de la lumière qui se matérialise par la volonté, ce qui pousse Erick Ahouansou à évoquer une attitude : celle consistant à générer de soi « un point de vue différent » qui est « nécessaire pour changer les stéréotypes négatifs sur les femmes, en général, et, en particulier, sur celles qui accompagnent entièrement les bonnes visions artistiques et culturelles ».


De manière évidente, il n’est pas difficile pour ’’Ilé ya Africa’’ de lire en Carole Borna un esprit qui incarne la deuxième catégorie d’êtres humains de sexe féminin, qu’aborde le propos du Président Erick Ahouansou. Pour lui, Carole Borna, à travers ses actions dans le secteur des arts et de la culture, de par, surtout, sa position actuelle, constitue une vraie volonté, cette volonté efficace car, conclura-t-il, « là où il y a une volonté, il y a un chemin », celui qui, inévitablement, ouvre la voie à des perspectives radieuses pour ceux qui se confient à elle, cette volonté, productrice. Par conséquent, l’association dont Erick Ahouansou assure la présidence prévoit la cérémonie de distinction pour le samedi 20 mars 2021, à Cotonou, au cours du vernissage de l’exposition intitulée ’’Célébrer l’Afrique’’. 



Qui est Carole Borna ?


Actuel Conseiller technique aux Arts du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, Carole Borna a été, par le passé, entre 2016 et 2019, Directrice adjointe du Patrimoine culturel et, plus tard, Directrice pleine de la même institution. Ces différents niveaux de responsabilités relèvent peu du hasard puisqu’elle fait corps avec le secteur des arts et de la culture du Bénin, en tant que fondatrice et Directrice de la galerie d’art, ’’Espace ABC’’, étant, à la base, détentrice d’un Master en Coopération artistique internationale, sans oublier qu’elle a été instruite à la ’’Parson’s School of Design’’, située à New York.

Le Trophée ''Ôla''

Un fait qui la moule davantage dans l’univers artistique et culturel reste l’ensemble de ses activités comme galeriste, d’une part, et en tant que promotrice culturelle, d’autre part : la tenue d’expositions au Bénin et entre ce pays et la France, son intérêt pour le développement chez les enfants d’aptitudes en arts visuels et le parrainage d’activités culturelles.


Enrichissant davantage son profil de femme responsable dans l’appareil politique dans le secteur de la culture, son bilan se révèle élogieux autant à ses différents postes à la Direction du Patrimoine culturel qu'à celui de Conseiller technique aux Arts du Ministre du Tourisme, de la culture et des arts. Carole Borna, première titulaire du Trophée ’’Ôla’’ de l’association, ’’Ilé ya Africa’’, tient une médaille conséquente à sa boutonnière.

Marcel Kpogodo Gangbè 

mercredi 16 novembre 2016

Un Festival ’’Ilé ya Africa’’ réussi

Dans le cadre de la tenue de la quatrième édition de l'événement 


Le Festival ’’Ilé ya Africa’’ a connu sa quatrième édition, les 10, 11 et 12 novembre 2016, à travers trois activités cardinales qui se sont concentrées en deux sites différents, drainant un public vivement intéressé.

De gauche à droite, Aris Dagbéto, Etienne Arèmon, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou et Erick Anouansou
« L’Afrique et son indépendance ». Le thème de la 4ème édition du Festival panafricain,  ’’Ilé ya Africa’’. Il s’est déroulé par trois activités artistiques et culturelles. D’abord, le vendredi 10 novembre 2016 a permis de connaître le lancement officiel de la manifestation, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du quartier Agla, à Cotonou, suivi d’un vernissage.  Cette cérémonie a connu la présence de la co-marraine de l’événement, Carole Borna, Directrice Adjointe du Patrimoine culturel, et d’Ousmane Alédji, Directeur de l’espace d’accueil, de même que d’un public dans lequel il fallait trouver les trois artistes en exposition jusqu’au 18 novembre prochain, à la Galerie ’’Ludovic Fadaïro’’ comprise dans le Centre indiqué : le tout jeune artiste peintre, Bernard Ayayi, Grégoire Noudéhou, Etienne Arèmon, Aris Francel Dagbéto et Erick Ahouansou.

Ousmane Alédji ...
Entre autres, dans son intervention, Ousmane Alédji a montré que cette exposition venait briser un silence de quatre années de la Galerie, ce dont il s’est réjoui. Il a fallu, ensuite, faire la visite des œuvres en exposition, quelques-unes ayant été expliquées par les artistes spécifiquement intéressés. 

... et Carole Borna, au cours de leurs interventions respectives
Le vendredi 11 novembre, le Festival a poursuivi ses activités par la tenue d’une conférence animée par Gratien Ahouanmènou sur le thème : « Regard sur l’Afrique ». C’était au Centre culturel chinois de Cotonou.

Bernard Ayayi, expliquant l'une de ses toiles
Le clou de l’événement culturel : un concert inédit au même espace avec, comme point commun, le tambour, célébré par deux groupes : ’’Garuda fusion’’ et ’’Ifè niyi’’. 6 morceaux, de part et d’autre et, une ambiance assez remuante des consciences. 

''Garuda fusion'' ...
Ces deux ensembles ont évolué sur un podium à la dénomination bien définie : ’’Tchê toula’’, ce qui signifie ’’Tapez, on vous ouvrira’’, selon les explications d’Erick Ahouansou, Président du Festival. 

... et ''Ifè niyi'' ont séduit le public
Entre temps, Gratien Ahouanmènou a été invité à recevoir une distinction, ce qui fut exécuté par Aris Francel Dagbéto.

Marcel Kpogodo 

vendredi 27 février 2015

’’Ilé ya Africa’’ appelle au retour aux sources la diaspora africaine

Dans le cadre du vernissage d'une exposition de trois jours 


La soirée du 5 février 2015 a permis d’assister à un événement culturel d’un genre particulier. C’était en début de soirée, au niveau du principal hall d’exposition de ’’La maison rouge’’, sis quartier des villas Censad de Cotonou. L’Association ’’Ilé ya Africa’’ a profité du vernissage d’une exposition collective pour lancer un vibrant appel à la prise de conscience de la diaspora africaine, sous la férule des deux premiers responsables de l’organisation d’ordre culturel. Plusieurs invités de haut rang ont participé à la manifestation.

Erick Ahouansou
Les artistes plasticiens, Erick Ahouansou et Francel Dagbéto, alias Aris, sont respectivement le Président et le Vice-président de l’Association culturelle ’’Ilé ya Africa’’, qui signifie, en langue yoruba, « Il est temps de retourner en Afrique ». C’est sous leur initiative que s’est déroulé le vernissage de l’exposition collective intitulée « Célébrons l’Afrique et sa diaspora ». C’était dans la soirée du jeudi 5 février dernier, dans le hall d’exposition de ’’La Maison rouge’’, à Cotonou. Justifiant la tenue d’une exposition collective, à sa troisième édition, prenant en compte une quinzaine d’artistes plasticiens et qui était prévue pour s’achever le 7, Erick Ahouansou n’a pas manqué de préciser, notamment : « Notre intention est de célébrer l’Afrique et ses valeurs, l’Afrique et sa diaspora ». Philippe Abayi, Charly d’Almeida, Julien Dègan, Midy, Henriette Goussikindey, Aris, Zount, Eliane Aïsso, Marina Gandhi, Moufouli Bello, Sika de Silveira, Piza, Erick Ahouansou, Achille Zohoun et Etienne Arèmon, étaient les 15 artistes dont les 27 œuvres ont été mises en exposition, ce parmi lesquelles on trouvait 4 sculptures pour 23 peintures. 

Aris, dans ses explications en direction du public
Parmi ces créateurs, de nombreux non vraiment connus du grand public, ce qui ramène à un choix qui fonde la démarche du duo Ahouansou-Dagbéto : révéler ceux de leur corporation que le public gagnerait à connaître, expliqueront les deux premiers dirigeants d’ ’’Ilé ya Africa’’ aux professionnels des médias. Elargissant leur sélection à des artistes en herbe de la musique, en l’occurrence, Landry, Biouzi et Tobi, appel  a été fait à eux par les organisateurs pour des prestations ayant détendu les visiteurs. Selon Erick Ahouansou et Aris, « l’art peut sauver le monde », raison pour laquelle l’exposition « Célébrons l’Afrique et sa diaspora » leur sert de courroie de transmission pour communiquer avec le public.

Landry, en démonstration musicale, ...
Par ailleurs, en dehors de nombreux artistes de toutes disciplines, plusieurs personnalités en relation avec le monde béninois de la Culture ont fait le déplacement de ce vernissage : respectivement, les Directeurs du Fonds d’aide à la culture, de la Promotion artistique et culturelle, de l’Institut français de Cotonou et l’Ambassadeur d’Allemagne près le Bénin, notamment.


... de même que Biouzi

L’événement s’est déroulé sous le parrainage de l’Ong ’’Aprovie Ong’’, dirigé par Emmanuel Dossou Dossa, ayant été appelé à dire son mot, au cours de la cérémonie d’ouverture.

Emmanuel Dossou Dossa

Marcel Kpogodo


Lucarne : Eliane Aïsso et Moufouli Bello

Eliane Aïsso
L’une et l’autre appartiennent au groupe restreint de la quinzaine d’artistes élus appelés à montrer leurs œuvres. La première, à travers une seule œuvre, ’’Le bal des esprits’’, tableau assez suggestif, fait valoir la communion de l’esprit des disparus avec les vivants, pendant que la seconde, s’abonnant au bleu, a fait vibrer le regard du public sur ’’Can you see me now’’ et ’’Eternal’’, les portraits respectifs d’une fille de la Vallée d’Omo en Ethiopie et de la femme noire ordinaire. Eliane Aïsso et Moufouli Bello, voilà deux esprits spécifiques d’inspiration témoignant de la valeur à découvrir chez les plasticiennes béninoises, entre autres.



M. K.