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lundi 10 décembre 2018

La Faplag-Bénin honore ses lauréats, la colère noire de Koffi Gahou contre le Gouvernement

Dans le cadre de la ’’Nuit des Plasticiens’’

Organisée par la Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), dirigée par Philippe Abayi, la ’’Nuit des Plasticiens’’ a eu lieu le vendredi 30 novembre 2018, à Cotonou, et a permis la remise de leurs prix respectifs à des artistes plasticiens dans les catégories ’’Junior’’ et ’’Senior’’. L’événement a, notamment, donné lieu à la prise de parole de certains invités dont Koffi Gahou qui en a profité pour stigmatiser le Gouvernement.

Le Vice-Ambassadeur remettant son Prix à Verckys Ahognimètché
« Quel crime, nous, plasticiens, avons commis contre l’Etat béninois pour qu’on nous empêche de vivre ? ». La question qu’a vociférée, dans une véhémence et une rage rares, l’artiste plasticien béninois, Koffi Gahou, étant intervenu, devant le public, à la ’’Nuit des Plasticiens’’, dans la soirée du vendredi 30 novembre 2018, à l’Espace ’’Antou’’, sis quartier Zongo, à Cotonou.
« Il existe de véritables difficultés pour la diffusion des œuvres des artistes plasticiens et, nos politiciens, depuis les indépendances, ne sont pas sérieux ; actuellement, ils s’illustrent par le non-respect de l’article 28 de la Charte culturelle, qui impose que, dans la construction de toute infrastructure et de tout édifice publics, il soit fait appel aux artistes plasticiens pour leur décoration », avait révélé l’artiste avant d’évoquer l’interrogation précédemment mentionnée. « Si cette disposition était respectée, les artistes plasticiens seraient riches et leur métier susciterait beaucoup de vocations parmi les jeunes », dit-il, avant de conclure : « Luttons pour que cet article 28 soit respecté ».   
Ce développement et cet appel ont été effectués lorsque l’artiste polyvalent, Koffi Gahou, avait demandé à faire une déclaration, après qu’il a été proclamé les résultats de deux concours d’arts plastiques auxquels plusieurs candidats avaient participé. Le premier concernait le dessin et avait eu lieu le 3 décembre 2017 ; il s’agissait, pour des apprenants, artistes amateurs, des catégories respectives de 6 à 11 ans et de 12 à 17 ans, de produire une œuvre en se fondant sur un thème précis : « Mon rêve pour l’Afrique ». Quant à la seconde compétition, lancée en septembre 2018, elle s’adressait aux plasticiens professionnels qui devaient soumettre une œuvre produite sur le thème, « Plasticiens et univers inconnus ».
Dans le but de l’évaluation des créations, un jury différent avait été constitué pour chacune des catégories, celle des enfants ayant été contrôlée par des personnalités au parcours technique avéré, que sont Grégoire Noudéhou, Daniel Arayé, Florent Nagoba, Constantin Adadja et Laetitia Gnélé Faladé, pendant que les professionnels ont vu leurs œuvres examiner par Gratien Zossou, Raïmi Amoussa et, toujours, Laétitia Gnélé Faladé.


Des résultats

Après la délibération du premier Jury, le palmarès enregistré a retenu quatre lauréats par sous-catégorie : dans celle des 6-11 ans, il a fallu compter avec Aris Sènan Morel Houndji, 1er ,  Joélas Bada, 2, Ariella Kafui Tété, 3e et avec Adélaïde Gbogbé, pour une mention d’encouragement. 



Le représentant d'Aris Morel Sènan Houndji, recevant le Prix de celui-ci, ...


... de même que Joélas Bada qui prend le sien, ...,


... Ariella Kafui Tété, ...,


... Adélaïde Gbogbé, pour l'encouragement, ...

Se rapportant à la catégorie des 12-17 ans ont été distingués Mendel Acakpo, 1er ,  Amen Azagba, 2e, Taharath Bio Béri, 3e et, Moïse Djimadjo a reçu la mention d’encouragement.



... et Mendel Akakpo, pour son Prix, ...


... de même qu'Amen Azagba, ...,
... Aharath Bio Béri, ...,



... sans oublier Moïse Djimadjo, qui reçoit une mention d'encouragement


Puis, chacun de ces lauréats, en dehors des titulaires de la mention d’encouragement, qui ont reçu un diplôme approprié, s’est vu remettre, par une personnalité bien connue du secteur des Arts plastiques, son prix constitué d’un diplôme aussi, d’accessoires de travail, selon le cas, et d’une enveloppe financière.
Du côté des plasticiens professionnels, le Jury ayant travaillé dans cette catégorie a consacré Verckys Ahognimètché comme le vainqueur du Concours lancé quelques semaines auparavant et, l’ont suivi, dans le classement, par ordre de mérite, José Bèwa et Pierre Mahoussi Ahodoto. Le premier s’est vu récompensé d’une enveloppe financière de Cinq cent mille Francs (500.000 F) Cfa en billets de banque, neufs, puis d’un diplôme que les deux lauréats le suivant ont aussi reçu. Cet unique prix a été remis au lauréat par Zine El-Abidine Mohamed, Vice-Ambassadeur du Royaume du Maroc près le Bénin. 


Verckys Ahognimètché, au début de la performance ...

En réalité, tout le temps qu'a duré la soirée, ce vainqueur s'est fait maître d'une performance en peignant devant tous une toile.


... et, la toile, à son achèvement
A l’ouverture de cette cérémonie de délibération et de remise de prix s’étant déroulée dans le contexte de la célébration de la cinquième édition 


Philippe Abayi, debout, s'adressant ...

de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap), une cérémonie qui closait une série d’activités qui se sont tenues tout le long du mois de novembre 2018, le Président Philippe Abayi a eu des propos de bienvenue et de remerciements à l’endroit du public, ce qui lui a donné l’occasion de préciser que l’événement a reçu le financement du Fonds des Arts et de la culture (Fac), dont le Directeur général, Gilbert Déou Malé, s’est fait représenter à la manifestation.


... à un public ayant massivement fait le déplacement
Marcel Kpogodo

jeudi 8 novembre 2018

Jiap 2018 : la Faplag-Bénin donne à contempler de bonnes toiles et des sculptures à Cotonou


Dans le cadre du vernissage de l’exposition internationale mise en place

La Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) a commémoré la cinquième Journée internationale des Arts plastiques (Jiap), le dimanche 4 novembre 2018 à la Médiathèque des Diasporas de Cotonou. Ce fut l’occasion pour l’institution faîtière chapeautant les créateurs du secteur des arts visuels de lancer une grande exposition, ce qui permet au public, jusqu’à la fin du mois du mois de novembre, de se délecter de nombreuses œuvres produites par des artistes béninois.

De gauche à droite, Philippe Abayi et Koffi Attédé, visitant l'exposition
José Bèwa, Monel Pie Domingo, Philippe Abayi, Verckys Ahognimètché, Cyrus D’Hyzo, Patrice Yao Tomédé, alias Pat’ace, Alaba Kouassi Quenum, alias Ziki, Emmanuel Déwakloun, Ansène K. Amoussou, Gilbert H. Yinmadi, Youssouf Atacora, Kiffouly Youchao, Marie-Elise Akplogan, Erick Ahouansou, Mohamed Zine-El-Abidine, Myckael Kouessi Agbénomba, Abdoul-Mouk’al Abou, Francel Marius Dagbéto, alias Aris, Mensah de-Souza, Joseph Dama, Basile Moussougan, alias Bamouss, Bertin Azagba, Aimé Eugène Coffi Atchotin, Attéré Lionel Ogoudjobi, Mahoussi Ahodoto, Patrick Aureil Messan, alias Patricorel et Frigg Toss. Le nombre impressionnant des artistes plasticiens ayant vu au moins une de leurs œuvres sélectionnée pour animer l’exposition, sans titre, organisée par la Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin) et dont le vernissage s’est déroulé le dimanche 4 novembre 2018, dans le contexte de la célébration annuelle de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap) dont le thème choisi pour cette année est : « Plasticiens et univers inconnus ».
Ainsi, ce sont 51 tableaux et 9 sculptures, notamment, qu’il faudrait que le public se donne le loisir d’aller découvrir, de quoi se faire une idée des démarches de travail qui encadrent l’inspiration des artistes contemporains béninois, à l’époque actuelle, et qui donnent de la valeur à leur art. Ce serait aussi le moment idéal pour les visiteurs de se bâtir une opinion sur la qualité du travail de ces créateurs, pour une exposition qui a cours jusqu’au 30 novembre 2018.


Des cérémonies importantes 

Le vernissage de l’exposition collective liée à la Jiap 2018 a donné lieu à deux cérémonies. La première a consisté pour Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, à présenter une allocution qui l’a amené à faire la genèse de la naissance de la Jiap, à décortiquer le thème de l’année 2018, à montrer l’importance et la place des arts plastiques dans le fonctionnement quotidien de la société humaine, puis à, entre autres, formuler quatre doléances à l’endroit des pouvoirs publics : « doter notre pays d’infrastructures de formation (Ecole ou institut de beaux-arts …) », « concrétiser la construction de la Galerie et du Musée d’arts contemporains », « démarrer sans délai, un programme de constitution d’une collection nationale des œuvres majeures pour nos futurs musées » et « créer l’environnement propice à l’exercice et à l’épanouissement des acteurs de premier ordre que sont les artistes dans la filière ’’Arts visuels’’, permettant à l’Etat de s’assumer en se conformant à l’esprit et à la lettre de l’article 28 de la loi 91-006 du 25 février 1991 portant Charte Culturelle en République du Bénin qui stipule : ’’Le Budget de tous édifices et espaces publics doit comprendre une part réservée à la décoration artistique’’ ».  
Puis, il est revenu à Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre, représentant Oswald Homéky, Ministre de la Culture, de lancer officiellement les activités liées à la célébration de la Jiap, après être intervenu en trois points. D’abord, se rapportant à l’initiation, depuis 2014, par la Faplag-Bénin, de la Jiap, il a évoqué la naissance d’un véritable enjeu à travers l’existence d’une « force diplomatique dans le champ de la culture ». Ensuite, il est revenu sur l’article 28 de la Charte culturelle, pour répondre : « Le processus est en cours ; il s’agit pour nous de trouver l’alternative la plus facile à faire passer ». Enfin, il a montré que la renaissance du secteur des arts et de la culture était une réalité, expliquant que le Gouvernement était attaché à la réalisation de certains projets phares tels que la Galerie nationale d’art, le musée d’art et la Maison de l’artiste. « Je suis à vos côtés, je suis attentif, je suis disponible », a-t-il affirmé, très rassurant, en guise de conclusion de son propos. Et, le top fut donné pour l’ouverture et la visite symbolique de l’exposition.
Quant à la seconde cérémonie, elle a donné lieu à la proclamation des résultats du concours d’arts plastiques, qui avait été lancé par la Faplag-Bénin, dans le cadre de la Jiap 2018, et qui a vu 16 artistes entrer en compétition. 

Verckys Ahognimètché, posant devant l'oeuvre qui lui a permis d'être lauréat
Selon Laetitia Faladé Gnélé, Porte-parole du Jury dont le Président était Gratien Zossou et, Raïmi Amoussa, le troisième membre, Verckys Ahognimètché a été déclaré lauréat, donc, bénéficiaire d’une enveloppe de Cinq cent mille Francs, avec l’œuvre, ’’De l’autre côté du miroir’’. Il a été suivi du deuxième, José Bèwa, et de Mahoussi Ahodoto, troisième.

Marcel Kpogodo




Intégralité du discours prononcé par Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin


Philippe Abayi, au cours de son allocution ...

Monsieur le Directeur des Arts et du Livre,
Mesdames et Messieurs les responsables des services centraux et techniques du MTCS,
Mesdames et messieurs les Administrateurs du FAC,
Mesdames et messieurs les Présidents de Confédération, de Fédérations et d’Associations d’artistes,
Chers plasticiens, créateurs d’œuvres de l’esprit,
Distingués invités.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais du fond du cœur vous dire merci.
Merci d’avoir sacrifié tant d’obligations pour vous rendre disponibles ce Dimanche 4 novembre 2018, afin de prendre part à la célébration des artistes plasticiens et de leurs œuvres.

Je dois aussi saluer tous ces artistes du Cameroun, du Burkina Faso, du Sénégal et de la Cote d’Ivoire qui, finalement, n’ont pu effectuer le déplacement pour être à ce Vernissage prévu pour lancer les activités marquants la célébration de la 5è Journée Internationale des Arts Plastiques.
En regardant les choses avec plus d’attention, la Faplag-Bénin a trouvé qu’il était temps d’inviter l’Homme à s’attarder, ne serait-ce que le temps d’une journée comme celle de ce jour 4 novembre, pour méditer, magnifier et célébrer toutes leurs splendeurs, ces possibilités et avantages qu’offrent les créations plastiques tant pour le bien-être que pour l’épanouissement au quotidien.

... pour des artistes ayant fait le déplacement des grands jours
Et, c’est pourquoi, à l’instar des centaines de journées célébrées dans le monde entier, notre pays, par le biais de la Faplag-Bénin, a inscrit, depuis 2014, les arts plastiques au rang des préoccupations nationales et internationales d’aujourd’hui.
En faisant de la toute première édition en 2014, une journée thématique, le principe était donc retenu pour que les éditions suivantes le soient.

Ainsi, le thème retenu pour  la 5è Journée Internationale des Arts Plastiques JIAP 2018 est : « Plasticiens et univers inconnus ».

A travers le thème : « Plasticiens et univers inconnus », un point d’honneur sera mis, cette année, sur la nécessité d’éveiller les artistes plasticiens à l’audace pour braver la peur de l’inconnu, à la transcendance des limites humaines pour porter le regard vers un ailleurs autre et authentique. Aussi doivent-ils désormais entreprendre le voyage du dépassement de l’habituel pour s’ouvrir aux mondes jamais visités ou restés jusque-là mystérieux. Le plasticien d’aujourd’hui doit prendre le risque jubilatoire de découvrir des univers nouveaux et singuliers afin de « Voir » pour nous « Donner à Voir » de riches, originales et sublimes créations.

Mesdames et Messieurs, comme mode d’expression d’une catégorie d’acteurs culturels dans nos pays, les arts plastiques favorisent de développer notre sensibilité, notre imaginaire, notre curiosité, notre sens critique, notre sens de l'observation et de perception, notre mémoire, nos facultés d'analyse, de concentration et de créativité.

Est-il besoin de rappeler encore ici, qu’ils sont utiles dans tous les compartiments de la vie, y compris sur le plan touristique, diplomatique, sanitaire, etc. ? et, tout ce qu’ils apportent de bénéfique à l’échelle individuelle, trouvent du répondant à l’échelle des pays. Ils comprennent de multiples formes d'expression telles que la peinture, la sculpture et le dessin pour les plus classiques mais, aussi, la photographie, le photomontage, la vidéo, l'infographie, le collage, la gravure, l'assemblage, la performance, l'installation, l'architecture, etc., autant de disciplines qui contribuent à notre  équilibre et à notre bien-être physique, mental et spirituel.

Je sais que les ambitions de notre pays, le Bénin, en matière d’Arts plastiques ne s’arrêtent pas qu’aux exploits de ces talents reconnus un peu partout dans le monde, mais qu’un travail se doit d’être fait, pour mettre au service de l’humanité la richesse et la diversité du patrimoine culturel béninois qui non seulement ne laisse nulle place au désert de compétences, mais surtout, doit nourrir un tourisme de développement générateur de devises pour l’économie de notre pays.

Permettez-moi, Mesdames et messieurs, de me réjouir d’un certain nombre de réalisations prévues le Président Patrice TALON dans son Programme d’Actions du Gouvernement (PAG), qui tient à combler un vide criard en programmant de doter notre pays d’un certain nombre d’infrastructures importantes pour accompagner les efforts des créateurs d’œuvres de l’esprit dans leur noble mission d’œuvrer à hisser le Bénin au rang des grandes nations de créations contemporaines dans le monde.

Malgré les difficultés d’aujourd’hui, le devoir à court, à moyen et à long termes impose à chacun et à tous, à commencer par nos gouvernants qui l’ont heureusement compris, d’exploiter la puissance de la créativité de nos artistes pour pourvoir notre pays d’œuvres artistiques majeures afin de booster notre économie par un tourisme générateur de plus-value. Pour se faire, nous devons œuvrer à :
·         doter notre pays d’infrastructures de formation (Ecole ou institut de beaux-arts…)
·         concrétiser la construction de la Galerie et du Musée d’arts contemporains,
·         démarrer sans délai un programme de constitution d’une collection nationale des œuvres majeures pour nos futurs musées,
·         créer l’environnement propice à l’exercice et à l’épanouissement des acteurs de premier ordre que sont les artistes dans la filière « Arts visuels », permettant à l’Etat de s’assumer en se conformant à l’esprit et à la lettre de l’article 28de la loi 91-006 du 25 février 1991 portant Charte Culturelle en République du Bénin qui stipule : « Le Budget de tous édifices et espaces publics doit comprendre une part réservée à la décoration artistique », ce qui veut dire que, depuis 1991, il y a donc plus d’un quart de siècle, le législateur béninois a déjà imaginé l’apport du génie créateur des plasticiens béninois à la culture et au tourisme béninois en obligeant l’Etat à les solliciter pour qu’ils apportent leurs touches, à chaque fois que l’Etat doit construire un bâtiment public ou ériger une place publique.

La France qui nous sert de modèle en tout presque, l’applique et en tire profit jusqu’à aujourd’hui. A titre d’exemple, des moyens ont été donnés au Français Gustave EIFEIL pour rêver et réaliser la ’’Tour EIFEIL’’ qui suscite, aujourd’hui, de par le monde, la destination ’’Paris’’. Une fierté et un avantage pour le tourisme et l’économie de la France.  C’est pourquoi, nous lançons ce jour, dimanche 4 novembre, jour de la célébration, dans notre pays, de la 5è JOURNEE INTERNATIONALE DES ARTS PLASTIQUES, un vibrant appel à leurs Excellences :

Oswald HOMEKY, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports, et José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, pour œuvrer à la prise de ce Décret d’application qui a fait l’objet de propositions de la part des acteurs culturels de ce secteur, depuis bientôt trois ans, par rapport à un projet transmis à leurs autorités, et qui peine à voir le jour.

Mesdames et Messieurs, Chers invités, Il importe désormais:
-          que nous prenions conscience du rôle des artistes plasticiens dans l’amélioration de la qualité de notre vie de tous les jours ;
-          que nous gardions l’esprit ouvert aux arts plastiques ;
-          que nous adoptions de considérer et de consommer les œuvres d’arts plastiques béninois sans modération.

C’est sur ces mots d’exhortation, d’espérance et de joie, que je souhaite à chacun et à tous, une bonne fête, en ce dimanche 04 novembre 2018, date de la célébration, au Bénin et dans le monde entier, de la 5è JOURNEE INTERNATIONALE DES ARTS PLASTIQUES, « JIAP 2018»

·         Vive les arts plastiques au service du bien-être individuel et collectif !
·         Vive l’exposition internationale d’arts contemporains !
·         Vive le plasticien de type nouveau, explorateur de tous univers inconnus des profanes !
·         Vive la 5è Journée Internationale des Arts plastiques « JIAP - 2018» !
·         Vive le Bénin !

Je vous remercie.

mercredi 7 novembre 2018

Cyrus D’Hyzo, une endurance porteuse dans la Jiap 2018


Face à une grande exposition collective

Le vernissage de l’exposition commémorative de la cinquième édition de la Journée internationale des arts plastiques (Jiap) a eu lieu, à la galerie de la Médiathèque des Diasporas, sis Place du Souvenir, à Cotonou, dans l’après-midi du dimanche 4 novembre 2018. Il s’agit de la date arrêtée par la Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), pour célébrer, de façon annuelle, cette Journée, au plan mondial. Parmi la plus d’une trentaine d’artistes plasticiens participant à cette exposition se trouve Cyrus Orfin Don’kui D’Hyzo, n’ayant pas encore atteint la première moitié de la vingtaine d’âge, mais, qui, déjà, manifeste une poigne et une expérience remarquables, le résultat d’une pratique patiente et positive du secteur béninois des arts plastiques.

Cyrus D'Hyzo, dans son explication de la toile, ''Le marché''
’’Le marché’’ et ’’Femme au foyer’’. Les deux toiles que donne à voir au public Cyrus D’Hyzo, depuis le dimanche 4 novembre 2018, jour de la célébration de la cinquième Journée internationale des arts plastiques (Jiap), une date à laquelle a eu lieu le vernissage de l’exposition collective sans titre, qui a été mise en place par la Fédération des Associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), à la Médiathèque des Diasporas de Cotonou.
Le premier tableau, réaliste à souhait, peint à l’acrylique, faisant cohabiter des couleurs communicantes, présente un marché, dans ses manifestations : « J’y montre les différents mouvements de ce genre de lieu, les va-et-vient des femmes, l’énergie qu’elles développent, les cris qu’elles lancent pour appeler les clients », précise Cyrus D’Hyzo. 

Cyrus D'Hyzo, avec ''Femme au foyer''
Et, comme si prendre la cause de la femme faisait l’objet d’un engagement, relevait d’une obsession, était lié à un problème qu’il voulait contribuer à résoudre, l’être humain de sexe féminin est au centre de sa seconde œuvre exposée à la Jiap 2018 : ’’Femme au foyer’’. « Je décerne une couronne à la femme qui est la reine de la maison, elle y suit tout ce qui s’y passe, met tout en ordre, la maintient dans la propreté, la nourrit », a argumenté l’artiste. Il s’agit d’une toile d’une expression aussi bien discrète que répétitive, de quoi, effectivement, faire ressortir la démultiplication physique de la femme, une démarche que viennent appuyer des stratégies de collage de tissu, de mise en relief d’étoffes et de trois ustensiles de cuisine, ce dernier trait, inévitablement, rappelant un domaine qui est souvent l’apanage de la femme : la cuisine. Un sens créatif ainsi bien marqué, chez Cyrus D’Hyzo. Par conséquent, des toiles à aller voir, absolument …


Gros faits d’armes

Jeune artiste peintre d’une vingtaine d’âge légèrement dépassée, fils d’Hippolyte D’Hyzo, père du même métier, Cyrus D’Hyzo, par ses réalisations, ne laisse aucunement penser qu’il ne vient que d’arriver dans la peinture, en particulier, et dans les arts plastiques, en général. En réalité, ses explications laissent comprendre qu’il se fait valoir, en tant qu’artiste, depuis les bancs de l’école primaire, du collège et du lycée, contraint qu’il était, déjà, à cette époque, de se prendre en charge, de payer un loyer et de soutenir une petite sœur qui partageait son local. Ami des autorités scolaires, du fait de sa connaissance de l’art du dessin, il récoltait de certains d’entre eux qui l’aimaient bien, de petits cadeaux financiers qui l’aidaient à résoudre ses petits besoins. Elève au Collège d’Enseignement général (Ceg) de Pahou, il rencontrait des camionneurs originaires du Burkina Faso, en arrêt, en transit dans la zone, à qui il proposait de décorer, par des dessins, leurs véhicules, ce qu’ils trouvaient intéressant et qu’ils acceptaient. Ainsi, il gagnait, selon le cas, vingt, vingt-cinq ou trente mille francs Cfa, selon le cas, le weekend. « C’était un job de nourriture et un job de peinture ; je faisais face à mon loyer, à mes besoins alimentaires de même qu’à ceux de ma sœur, et je m’achetais des pots de peinture », explique-t-il. « C’est aussi dans ces moyens que je m’achetais des fournitures scolaires, le moment venu », dit-il, en complément.
Désormais, courant 2009 et 2010, distribuant son temps entre les cours et ses petits contrats de dessin, il percevait, selon lui, la grande différence entre ses camarades et lui. « Je les plaignais car eux qui étaient assidus étaient démunis alors que, moi, j’avais toujours un peu d’argent dans les poches », confie-t-il. Evoluant dans sa pratique artistique, il opère une réalisation de poids. L’ouverture à un véritable déclic. Le 2 novembre 2011, il remporte le deuxième Prix du concours de création de logo, organisé par le Centre national de Transport rural (Cntr) du Ministère des Travaux publics et des transports de l’époque, ce qui lui a valu une enveloppe de cinq cent mille francs Cfa et le respect total, dans son entourage, pour son art et pour lui. Deux années plus tard, il décroche la subvention de l’ex-Fonds d’Aide à la Culture (Fac), pour un montant de sept cent mille francs Cfa, d’où la tenue d’une exposition personnelle, à l’espace d’exposition de la Place du Souvenir, sur « La déperdition en milieu scolaire et la cybercriminalité ». Gonflé d’assurance, la même année, il met en place, avec certains de ses collègues, l’Association des Jeunes artistes plasticiens (Ajap) dont il préside aux destinées.
Par ailleurs, il enchaîne les participations aux séances de renforcement de ses capacités techniques et professionnelles, en l’occurrence, en 2016 : du 13 au 15  septembre, il est un stagiaire à la Phase 2 de l’atelier national de formation des décorateurs et des accessoiristes au théâtre, au cinéma et à la télévision, à l’initiative de l’Association des Artistes plasticiens du Bénin (Apb). Puis, du 29 juillet au 28 septembre, il manifeste une présence régulière à la formation mise en place par l’Association pour la Promotion de la Jeune création en Arts plastiques (Apj-Cap), en collaboration avec l’Ong ’’Chandelier de la Paix’’, sur le thème : « Fâ, une source intarissable d’inspiration pour les plasticiens béninois ». De plus, entre 2009 et 2017, il prend part à pas moins de huit expositions collectives, ce qui témoigne de sa reconnaissance par ses pairs du secteur des arts plastiques. 


Cyrus D'Hyzo, confiant en l'avenir
Armé du triple sens du contact, de la vision et de la foi en soi, son rêve se veut libéré de tout facteur d’obstruction à son projet phare : « Il me faut exposer un peu partout dans le monde et, je compte beaucoup sur le travail pour m’ouvrir les portes que je souhaite, même si être artiste au Bénin, ce n’est pas facile ».

Marcel Kpogodo  

lundi 25 septembre 2017

L’artiste Elon-m s’installe dans le temps

Dans le cadre d'une exposition à Cotonou


La Salle polyvalente du Centre culturel chinois de Cotonou a accueilli le vernissage d’une exposition consistante, celle du trentenaire béninois Elon-m Catilina Amévie Tossou. C’était dans la soirée du samedi 16 septembre 2017, en présence de plusieurs personnalités.

Elon-m, présentant son travail
21 toiles pour 20 dessins, sur le thème ‘’La suite du temps’’. La substance de l’exposition de l’artiste peintre et sculpteur béninois Elon-m Catilina Amévie Tossou, alias Elon-m, dont le vernissage a eu lieu le samedi 16 septembre 2017, dans la Salle polyvalente du Centre culturel chinois de Cotonou. Ont pris part à la manifestation culturelle, le Directeur de l’institution, de même que Richard Sogan, Secrétaire général du Ministère de la Culture, représentant le Ministre, Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles de plasticiens et de graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), plusieurs artistes et de nombreux curieux.

Photo de famille d'Elon-m avec les personnalités présentes
Au-delà des allocutions présentées qui ont eu la particularité de retracer la jeune mais forte expérience d’Elon-m dans le secteur de l’art contemporain béninois, il a été donné à celui-ci d’expliquer la philosophie et la vision fondant cette production consistante ; selon lui, Dieu, dans son silence, se sert du temps pour situer chacun selon ses actes. 

Un aperçu des travaux d'Elon-m
L’événement a pris fin par une performance de création ayant permis à Elon-m de lancer la production d’une toile, une activité à laquelle personnalités et invités de tous ordres ont pris part.


Marcel Kpogodo

jeudi 13 octobre 2016

Les artistes plasticiens à l’école du Fâ

Dans le cadre d'un projet de renforcement des capacités


Le 29 juillet 2016 a été lancée une formation à l’intention des artistes plasticiens béninois. Ayant comme thème central le Fâ et initiée par l’Association pour la promotion de la jeune création en arts plastiques (Apj-Cap), elle s’achemine progressivement vers son achèvement. 

A l'ouverture de la formation, le 29 juillet dernier
1 Association culturelle, 1 thème, 2 mois de formation, 3 rencontres hebdomadaires, 25 séances d’échanges, 50 heures de travail, un formateur de poids et, environ 30 stagiaires. Les statistiques de la formation initiée par l’Association pour la promotion de la jeune création en arts plastiques (Apj-Cap) et lancée le 29 juillet dernier, au siège de la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), à Cotonou. Elle présente un thème bien précis : « Le Fâ, source intarissable d’inspiration pour les plasticiens béninois », et est menée, de main de maître, par un spiritualiste très connu sur la place, Sylvain Adoho, alias Maître Bobos.
Ainsi, les lundi, vendredi et samedi, de 13h à 15h, cette personnalité qui a mis en œuvre ses  aptitudes de formateur et de coach, d’expert en questions liées au Fâ n’a pas ménagé sa science et son sens pédagogique pour édifier la trentaine de stagiaires sur les tenants et les aboutissants de ce système incommensurable de connaissances fondamentales, dénommé ’’Fâ’’. 
Rappelons qu’à l’ouverture officielle de la formation, le vendredi 29 juillet, plusieurs personnalités avaient honoré de leur présence une cérémonie ayant été enrichie par la production d’une œuvre d’art plastique portant sur Fâ. Parmi celles-ci, il fallait remarquer Pascal Wanou, Premier Vice-président de la Confédération béninoise des acteurs des arts et de la culture (Cbaac). Dans sa courte allocution, il a martelé une formule qui a impressionné plus d’un, par sa capacité à valoriser un système réellement diabolisé : « Quand Fâ s’éveillera, le monde entier s’illuminera ».

Le peintre, Azé Baba, expliquant la toile produite sur place sur Fâ
Concernant l’œuvre produite dans une situation de pure performance, le peintre Azé Baba s’est fait le médiateur d’une inspiration circonstancielle et forte ayant rappelé la légende de la naissance de Fâ. 

Une séquence de formation, animée par Maître Bobos, au siège de l'Ong qu'il dirige, ''Chandelier de la paix''
Ainsi, les 30 artistes stagiaires de la formation devraient disposer, à l’issue de ces 60 jours d’édification, d’un fond d’inspiration pour produire des œuvres d’une thématique authentique, variée et perpétuellement renouvelée.

Marcel Kpogodo

jeudi 21 janvier 2016

Ziki, le cri d’un féminisme ardent

Démonstration lors de son exposition personnelle à Cotonou 


Le Centre commercial ’’Val’s plazza’’ de Cotonou se tient aux couleurs d’une exposition d’art plastique, depuis le vendredi 15 janvier 2016. A l’actif de l’artiste Alaba Kouassi Quenum, alias Ziki, elle manifeste une particularité thématique d’un féminisme éloquent.

Ziki
La femme, à l’honneur, sur une bonne quinzaine de tableaux d’art de dimension moyenne, qui jalonnent le haut des murs du hall marchand, de même que ceux du 1er étage, au niveau du ’’Val’s plazza’’ de Cotonou, depuis le vendredi 15 janvier dernier. Il s’agit de l’exposition dénommée ’’Sm’art Bénin’’. Le vernissage s’en est déroulé, le jour concerné, devant un bon nombre de visiteurs ayant fait le déplacement ; il fallait compter, parmi eux, beaucoup d’artistes plasticiens et, notamment, la représentante du responsable de l’espace commercial et, Carole Borna, Directrice adjointe du Patrimoine culturel, Grégoire Noudéhou, Doyen des artistes plasticiens et décorateurs,  et, Bienvenu Abaï, faisant valoir le regard de Philippe Abayi, Président de la Fédération des associations professionnelles de plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin).
Avec Ziki, sur des toiles à l’éclat résolument sobre, au dosage fort mais discret, bon nombre de postures de femmes se complètent : les ménagères, les marchandes, les acheteuses, les solitaires, les sociales, les lavandières, … Il peint donc leurs différentes conditions modestes, comme s’il voulait plaider pour l’amenuisement des souffrances qu’elles endurent, dans leurs travaux quotidiens, dans leurs sorties, calculées, elles qui, tenant la maison, pensent plus aux hommes dont elles préparent le repas, aux bébés au dos dont elles assurent l’entretien et la sécurité, à la maison dont elles ont la charge de la nourriture et de l’entretien. S’agit-il de la femme d’aujourd’hui ? De celle de ce début de l’année 2016 ? Peu importe. Le coup de pinceau que Ziki veut  consistant, armé, suffit pour attirer l’attention sur son option pour une philosophie réaliste, par un ‘’figuratisme’’ essentiel, sur une femme africaine, béninoise qu’il décrit, sans pour autant donner l’impression de militer pour elle. Ziki n’est qu’un montreur que les souffrances de la femme touchent. Son caractère d’artiste autodidacte qui, en cours d’un chemin qui est passé par l’Ecole supérieure des métiers des arts et de la culture (Esmac) d’Abomey-Calavi, choisit la peinture au détriment de son amour de sculpture, lui donne, aujourd’hui, ce sens sûr du détail, cette précision dans la description, cette touche subtile de l’artiste qui veut juste révéler sans égratigner. Celle première exposition de Ziki est celle d’un créateur de 48 ans, originellement du Bénin et du Togo, qui conduit une démarche féconde en de nouvelles possibilités artistiques. L’exposition se clôt le 15 février 2016.

Marcel Kpogodo

Codjo Avokpo reçoit le Prix du Président de la République

Dans le cadre de ''Bénin’art 2015''

Le ’’Bénin’’ royal hôtel a abrité une soirée dédiée aux arts plastiques, dénommée ’’La nuit du plasticien’’. Organisée par la Fédération des associations professionnelles des plasticiens et graphistes du Bénin (Faplag-Bénin), la manifestation se tenait le mercredi 30 décembre 2015, dans un contexte précis, celui des activités liées à l’Exposition internationale d’arts contemporains. A l’issue d’un concours ayant vu compétir les artistes et à la délibération qui en a découlé, Codjo Avokpo s’est vu décerner le Prix du Président de la République, lié aux arts plastiques.

De gauche à droite, Enock Hounkpèvi et, recevant son diplôme et son chèque, Codjo Avokpo, avec Paul Hounkpè, Ministre béninois de la Culture
Avec 16 points sur 20, Codjo Avokpo, l’artiste plasticien béninois vivant à Ouidah a été consacré Lauréat 2015 du Prix du Président de la République, pour le secteur des arts plastiques. C’était dans la soirée du mercredi 30 décembre 2015, au ’’Bénin royal hôtel’’ de Cotonou, en présence de représentants du Conseil de l’Entente, une institution sous-régionale, partenaire de l’événement ’’Bénin’arts’’, une exposition internationale d’arts contemporains, qui est prévue pour se dérouler tous les deux ans. Venant en 2ème position, le jeune artiste plasticien, Sébastien Boko, a totalisé 15,66/20, pendant qu’au 3ème rang arrivait Enock Hounkpèvi, avec 14,83. La substance de la délibération qu’a assuré l’artiste notamment décorateur, Grégoire Noudéhou, porte-parole d’un Jury dont les deux autres membres n’étaient personne d’autre que Franck Dossa, artiste aussi, et Eric Totah, ancien Secrétaire général du Ministère de la Culture, qui en a présidé les travaux.
Selon l’intervenant, pas moins de 29 artistes plasticiens ont concouru à une épreuve qui avait été lancée le lundi 28 décembre 2015 ; il s’agissait pour les compétiteurs de produire sur place une œuvre unique sur le thème : « L’œil du plasticien pour sauver l’environnement ». En outre, les critères ayant permis de départager les travaux reçus par le Jury étaient relatifs à la présentation de l’œuvre, au respect du thème proposé, à l’appréhension de l’espace, à la portée du message et, enfin, à l’originalité de la toile. Si le premier prix, d’une valeur d’1 million de Francs Cfa, est celui décerné par le Chef de l’Etat qui, en la circonstance de la soirée de délibération, avait été représenté par Paul Hounkpè, Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme, le deuxième a été décerné par le Conseil de l’Entente pour une valeur de 500 mille Francs, pendant  que le troisième se dénommait ’’Révélation 2015’’ et a mis en la possession du lauréat un chèque de 300 mille Francs.
Bien avant la délibération et la remise officielle de leur diplôme et de leur chèque aux vainqueurs, Philippe Abayi, Président de la Faplag-Bénin, avait fait connaître, à travers une courte allocution, les tenants et les aboutissants de l’organisation de la biennale ’’Bénin’art’’ 2015. Selon lui, cette première édition était l’inaugurale, pour booster le marché de l’art, au Bénin dont il faudrait faire un carrefour incontournable, mettre en place un cadre sain d’émulation entre les artistes, s’insérer dans l’actualité mondiale focalisée sur la sauvegarde de l’environnement.
Par ailleurs, cette Nuit s’est révélé l’aboutissement de trois jours de manifestations, celles-ci ayant débuté par une conférence-débats, tenue à la Médiathèque des diasporas, dans la matinée du 28 décembre. Elle avait été animée par Achille Zohoun, Artiste-plasticien et Moniteur au Département des Arts de la Faculté des Lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Université d’Abomey-Calavi. Le lendemain, mardi 29 décembre, s’était tenu le vernissage d’une exposition dite « principale », puis, le mercredi 30 décembre, en matinée, avait eu lieu la deuxième communication de la 1ère édition de ’’Bénin’arts’’. Elle avait pour thème : « Le dialogue des cultures comme socle de l’intégration sous-régionale ». Elle avait été présentée par Koffi Kan, représentant du Conseil de l’entente, l’un des sponsors de l’événement.



Marcel Kpogodo