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vendredi 21 août 2020

Le "Circo Bénin" reçoit une délégation du Fndajsl

Dans le cadre d'un partenariat en construction

"Circo Bénin", l'école des Arts du cirque au Bénin, a reçu une délégation du Fonds national des Activités de jeunesse, de sport et de loisirs (Fndajls) à son siège, à Cotonou, le mercredi 19 août 2020 afin de lui faire découvrir ses activités, suite à un processus de prise de contacts entre les deux structures.

De gauche à droite, Prime Ézinsè et deux des visiteurs

Prime Ézinsè et son équipe faisant découvrir leurs locaux de travail à une délégation du Fonds national des Activités de jeunesse, de sport et de loisirs (Fndajsl) du Ministère des Sports, en fin de matinée, dans une atmosphère empreinte de cordialité. Ce à quoi il a fallu assister dans la journée du mercredi 19 août 2020 au siège de "Circo Bénin", l'École des Arts du cirque au Bénin, sis quartier de Cadjèhoun, à Cotonou. 


Émanant du Service de Promotion des Activités de jeunesse et de loisirs du Fndajsl, Miclel Olou, à la tête de l'équipe ministérielle constituée de Lionel Abatti et de Fréjus Ahouandjinou, a été accueilli, à son arrivée, par Prime Ézinsè, appuyé par les membres de son équipe de gestion. 

Aperçu de la prestation d'une apprenante circassienne

La délégation administrative a, par conséquent, été, d'abord, installé à l'espace d'entraînement des apprenants, ce qui lui a permis de découvrir certains de ceux-ci, présents, qui ont été répartis à exécuter, sous la surveillance d'un instructeur, des tours, respectivement, dans chacune des cinq disciplines qui sont enseignées dans la structure pédagogique : la jonglerie, l'équilibre sur objet, le touré, l'aérien et l'expression. 

Prime Ézinsè, faisant visiter l'espace à la délégation

Ensuite, il a fallu faire découvrir les lieux aux visiteurs du Ministère des Sports : l'espace d'entraînement avec les équipements techniques adéquats, le cadre administratif, les toilettes et le magasin de stockage d'un matériel acquis en Europe, étant donné son manque de disponibilité au Bénin ni en Afrique. A cette étape du déroulement du parcours, Prime Ézinsè a fait connaître ses projets d'élargissement du "Circo Bénin".


Réactions des délégués du Fndajsl

Enfin, une séance d'échanges s'est effectuée entre les deux équipes, ce qui a amené les membres de la délégation ministérielle à faire connaître leurs impressions. 


Pour Fréjus Ahouandjinou, il y a lieu que les visiteurs soient "contents de ce qui se passe" et "sidérés de voir les travaux". Puis, il a conclu : "C'est ce qu'il nous faut pour être convaincus de l'efficacité des activités de l'École afin de vous accompagner". 

Discussions de débriefing entre les deux équipes

Pour Lionel Abatti, il s'agissait pour l'équipe à laquelle il appartenait de "constater l'effectivité de ce qui a été dit, l'existence de l'École et l'effectivité des conditions théoriquement manifestées". Selon lui, "tout se passe dans un environnement adéquat", ce qui l'a conduit à promettre : "Nous allons rendre compte, pour la suite".


Quant à Michel Olou, après avoir marqué sa satisfaction, suite à la découverte des infrastructures du "Circo Bénin", il a invité les responsables de l'établissement, au vu de son constat de la présence de jeunes apprenants exclusivement expatriés, à recruter aussi des enfants béninois. 


En effet, selon lui, il est question de "travailler à ce que, dans quelques années, cette activité serve à faire parler du Bénin". Puis, dans le sens de la concrétisation de ce postulat, il n'a pas manqué de faire des promesses : " Nous allons travailler ensemble pour y arriver. Nous espérons pouvoir vous accompagner à améliorer les conditions de travail et les résultats". 


A l'en croire, Imorou Bouraïma, Directeur général du Fndajsl, souhaite la mise en place par le "Circo Bénin" d'un document de protocole d'accord afin de formaliser le partenariat avec sa structure. Closant son propos, il a remercié les responsables de l'espace pédagogique pour le travail qu'ils y abattent.


Intervention des responsables du "Circo Bénin"

Du côté de l'École des Arts du cirque au Bénin, des réponses ont été proposées. Ainsi, en premier lieu, Emmanuel Tométin, Responsable à la Communication, a évoqué et félicité la diligence du Fndajsl à réagir à la sollicitation du "Circo Bénin" deux semaines plus tôt, ce qui a conduit à un premier contact une semaine plus tard et, une autre après, à la visite proprement dite. 

Emmanuel Tométin, au cours de son intervention

Selon lui, la réception d'enfants apprenants circassiens béninois passe par la création d'un accord-cadre permettant de les recevoir dans le centre, d'intervenir dans les écoles et de former des encadreurs de sport. Après avoir manifesté sa reconnaissance aux autorités pour l'écoute, il a jugé leur attitude encourageante pour les jeunes entrepreneurs.


Se rapportant à Prime Ézinsè, il a manifesté des statistiques selon lesquelles une vingtaine d'enfants béninois ont été formés au "Circo Bénin" en 2020 puis a décliné les objectifs de sa structure en recourant au Fndajsl du Ministère des Sports : une évolution dans le même sens que les objectifs de l'autorité de tutelle, la présentation du manuel de formation et l'envoi des dossiers demandés. 


Ensuite, substantiellement, il a présenté les grandes lignes de "Cirque à l'école", le projet ficelé pour se dérouler entre décembre 2020 et janvier 2021, puis a témoigné ses remerciements aux membres de la délégation ministérielle. 

Il est souhaitable que le Ministère des Sports, à travers le Fndajsl, manifeste au "Circo Bénin" un réel soutien efficace, passant ainsi au-delà des mots, contrairement aux usages de l'État vis-à-vis des initiatives hardies des jeunes.

Marcel Kpogodo

vendredi 24 novembre 2017

Montrer aux Béninois la place incontournable des arts plastiques dans le développement, l’engagement de Mazoclet Toninfo, Président de la Raplam

Dans le cadre de ses activités professionnelles


Peu de Béninois comprennent l’intérêt que cela recèle d’exercer dans les arts plastiques. Cet état d’esprit est si répandu que les professionnels de ce secteur peinent à promouvoir et à rentabiliser leurs productions au Bénin. Mais, propulsé par le sens des défis, propre à la jeunesse, Mazoclet Toninfo n’entend pas laisser les choses dans un état aussi lamentable et catastrophique. Ne croyant qu’en l’action, il s’est très vite donné d’une véritable arme pour enfourcher le cheval de la sensibilisation du public, par des actions bien ciblées, au rôle cardinal que peuvent jouer les arts plastiques dans l’atteinte par le Bénin du développement ; il s’agit de la Raplam qui, bien née très récemment, porte à son actif des initiatives inouïes dont certaines restent en cours.

Mazoclet Toninfo, le regard visionnaire de la foi en l'explosion des arts plastiques au Bénin
« Envoyer le regard du dernier des Béninois sur la culture, sur les arts plastiques ». Le défi qui crée la détermination, enrichit la persévérance et développe le labeur de cette jeune âme de vingt-six ans, qui n’est personne d’autre qu’Olusegun Mazoclet Toninfo. Des qualités qui ont contribué à lui forger une énergie personnelle sur laquelle il s’est fondé pour mettre sur les fonts baptismaux, en 2014, la Rencontre des artistes plasticiens du monde (Raplam). Un instrument qu’il fait valoir aux fins de donner corps à sa vision, très précoce pour son âge, mais profondément visionnaire, vu que les analystes des conditions du développement futur du Bénin indexent comme le porte-flambeau de cette situation de réussite ; il veut faire rayonner les arts plastiques dans son pays, notamment.
Très tôt, ce titulaire d’une Licence en Transports et logistique s’est frayé un chemin dans les environs immédiats de tout ce qui pouvait le mettre en relations fructueuses avec son domaine de prédilection, de passion : les arts plastiques. Première figure importante, à cet effet, le plasticien français, Joël Pascal, que les hasards de quartier lui donnent de rencontrer, d’aider et de côtoyer plus fortement. A partir de lui, deux autres jeunes personnalités des arts plastiques béninois le remarquent : Marius Dansou et Benjamin Déguénon, initiateurs du ’’Parking bar’’, au quartier de Fidjrossè, à Cotonou, ces deux aînés avec qui il fait beaucoup de choses depuis et désormais. En outre, les circonstances favorables continuant à sourire au fortuné Mazoclet, le jeune photographe bien connu dans les médias culturels, Emmanuel Tométin, lui ouvrent les bras pour une intense et très fructueuse collaboration à travers sa galerie en ligne : « Il m’a donné le privilège de faire la promotion des artistes en me confiant la galerie ’’Déka Germaine’’ », révèle Mazoclet, les yeux pétillants des faits de ce bon souvenir. Et, ainsi, des artistes photographe, peintres, plasticiens, sculpteurs se succèdent, forcent sa mentalité à se fourbir de la science des expositions, …

Le logo de la Raplam
Ainsi, il se dote, d’une manière urgemment pratique du cahier de charges qu’il impulse à la Raplam : entre autres, identifier des espaces d’exposition d’œuvres d’art, sensibiliser, conscientiser la population béninoise sur la valeur de la culture, créer, au Bénin, un marché des œuvres d’art, organiser des expositions virtuelles et visuelles, tenir des ateliers de formation pour les artistes, des résidences de création, promouvoir les arts plastiques, faciliter les échanges entre les plasticiens du monde.


Une sérénité hors du commun

Pendant que nous discutons en toute quiétude, il est difficile de se douter que Mazoclet Toninfo est sur la braise. De temps à autre, des coups de téléphone, qu’il reçoit, interrompent notre conversation, pour des instructions qu’il donne, des orientations qu’il apporte. Cette maîtrise de soi, cette démonstration de sang-froid deviennent impressionnantes lorsqu’il se révèle que le jeune homme est, en fait, la cheville de mise en place de deux événements, dans la même semaine, à quelques petits jours d’écart : le Festival ’’Zâ’’, prévu pour se dérouler du 22 au 26 novembre, et l’exposition, par les soins de la Raplam, des œuvres du plasticien français Joël Pascal, à la Galerie ’’Guèlèdè’’, à Jéricho, dès la soirée du vendredi 24 novembre où en est prévu le vernissage.
Une prouesse, peut-on dire, pour un jeune de son âge, dans la gestion et la maîtrise de son temps. Se rendre à chacune de ses manifestations permettrait de se rendre compte s’il détient un savoir-faire en logistique, et s’il s’est approprié l’art d’organiser une exposition. Public, à toi de  juger …

Marcel Kpogodo