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mardi 15 décembre 2020

Les artistes renouent avec les prestations professionnelles

Dans le cadre de la mise en œuvre des 2Apac


’’Le Centre’’ de Godomey a donné l’occasion de revoir, dans des conditions exceptionnelles, plusieurs grands noms de l’humour sur scène, plus d’une année après les restrictions mises en place par le Gouvernement béninois pour empêcher la propagation du coronavirus. L’événement s’est déroulé le samedi 12 décembre 2020 après le lancement officiel de l’opération, ’’Actions artistiques au profit des acteurs culturels’’ (2Apac) – ’’Bénin en Création’’, par Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, pour le compte du Ministère du Tourisme, de la culture et des arts (Mtca).


La Compagnie ''Pipi Wobaho'' en action au cours des 2Apac

13 humoristes en solo, 2 en trio et 2 en quartet. La structure de la succession d’humoristes béninois très connus dans l’après-midi débouchant sur la soirée du samedi 12 décembre 2020 au ’’Centre’’ de Godomey, un spectacle qui s’est déroulé sous le couvert de la mise en place par le Ministère de la Culture de l’initiative dénommée, ’’Actions artistiques au profit des acteurs culturels’’ (2Apac) – ’’Bénin en Création’’.


Elle a permis de revoir se produire sur scène, bien que ce soit en quelques minutes, Kromozom, Fridaousse Iffabi, Tonton Victor, Pachéco, Evangéliste Barboza, Rosalie Daguè Zogoué, Kenneth au chapeau de paille, Kakpo Anani, Jean-Louis Kédagni, Pape Isaac 17, Baba femelle et Dragomir, pour le compte du solo, en duo, Dah Soglo, Pasteur Zan, Oncle Bazar et Prince Yadjo. En trio, il fallait suivre Alèmèdjè et son groupe, de même que Koffi bonheur et son équipe. Enfin, les quartets se trouvaient constitués par Serge Yéou et les ’’Aziza Togbo du Bénin’’, d'une part, et avec les membres de la Compagnie ''Pipi Wobaho'', d'autre part. Toutes ces prestations se sont déroulées avec, comme seuls spectateurs, les humoristes, les responsables du ’’Centre’’ et les membres d’équipes techniques de captation.


A en croire Blaise Tchétchao, Directeur des Arts et du livre, qui lançait l’événement, il a pour but de remettre au travail les artistes et en fonctionnement les espaces culturels après qu’ont bloqué ces deux maillons les interdictions gouvernementales des activités artistiques liées aux mesures prises pour contrer la propagation du coronavirus. Toujours pour l’autorité, l’absence du public se justifie par la nécessité de continuer le respect des gestes barrière connues, promettant que les populations jouiraient des différentes prestations sur les réseaux sociaux et sur les chaînes de télévision, ce qu’explique la présence de captateurs sur les lieux.


Enfin, Blaise Tchétchao a précisé qu’après Abomey-Calavi, Missérété, Cotonou, Parakou et Natitingou sont les prochaines villes qui accueilleront des spectacles, ceux-ci devant se dérouler dans les disciplines musicale et théâtrale, sans oublier qu’il est aussi prévu une exposition d’ouvres d’arts plastiques.

Marcel Kpogodo Gangbè 

vendredi 10 novembre 2017

Daté Atavito Barnabé-Akayi décroche un ’’Prix 2017 du Président de la République’’ aux trois niveaux d’impartialité

Dans le cadre de la délibération du Jury


Dans la soirée du mardi 7 novembre 2017, le verdict du Concours national ’’Prix du Président de la République est tombé : Daté Atavito Barnabé-Akayi a été sacré par le Jury de cette compétition littéraire. C’était dans la Salle polyvalente du Palais des congrès de Cotonou, en présence de deux ministres du Gouvernement et, notamment, du Directeur des Arts et du livre du Ministère de la Culture.

Abdoulaye Bio Tchané et Oswald Homéky, remettant à Daté Atavito Barnabé-Akayi son trophée et son chèque
Daté Atavito Barnabé-Akayi, 39 ans, déclaré lauréat du Prix du Président de la République, dans son édition 2017, avec la pièce de théâtre, ’’Le chroniqueur du Pr’’, ce qui lui a permis de recevoir un trophée et un chèque de trois millions de Francs Cfa. La substance de la délibération effectuée par les membres du Jury de ce Concours national, le mardi 7 novembre 2017, à la Salle polyvalente du Palais des congrès, à Cotonou. Présidé par le Professeur Albert Bienvenu Akoha avec, comme membres, Apollinaire Agbazahou, Inspecteur de l’Enseignement secondaire à la retraite, dramaturge et ancien Président du Conseil d’administration du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), et Ousmane Alédji, comédien, metteur en scène, dramaturge et promoteur d’espace culturel, ce Jury a prononcé le verdict final en présence d’Abdoulaye Bio Tchané, Ministre d’Etat chargé du Plan et du développement, représentant le Chef de l’Etat, d’Oswald Homéky, Ministre du Tourisme, de la culture et des sports, de Léon Zoha, Directeur des Arts et du livre, des membres du Comité de présélection des candidats au Prix et, notamment, de ces postulants.
Premier fondement d’impartialité dans le décernement du Prix à Daté Atavito Barnabé-Akayi : ’’Le chroniqueur du Pr’’, pièce politique de 77 pages, démonte le Chef de l’Etat, Patrice Talon, en tournant en dérision certains de ses actes de gouvernance, environ six mois après son arrivée au pouvoir ; à la manière d’un fabuliste, l’auteur de la pièce fait faire du Président de la République par le confrère et le chroniqueur, les deux personnages en échange dans cette œuvre aux relents d’un tragique social, l’éléphant qui a construit, de toutes pièces, l’affaire de découverte, au Port de Cotonou, de 18 kg de cocaïne pur, dans un conteneur du magnat béninois de la volaille, Sébastien Ajavon, pour se débarrasser de celui-ci qui ne lui laissait pas les coudées franches pour gérer les affaires de l’Etat : « […] Selon des sources concordantes, ce dernier coup est monté pour revoir le deal que certains ont conclu avant les élections. Ce coup permet de redéfinir la gestion du pouvoir », page 22, première réplique du Confrère.

De gauche à droite, Apollinaire Agbazahou, Bienvenu Albert Akoha, Daté Atavito Barnabé-Akayi et Ousmane Alédji
Dans le même registre, sous le couvert de la fiction, Talon-l’Eléphant est perçu comme un despote de nouvelle génération : « […] Et moi qui dis qu’il est un dictateur moderne et avancé ! », page 26, seconde réplique du Confrère. Et, il est présenté comme le sordide tireur de ficelles ayant manigancé le K.o. électif ayant permis à Boni Yayi de s’offrir un second mandat en 2011 : « Crois-tu que nous ayons connu le chaos, excuse-moi, je voulais dire le K.O., sans son expertise en manipulations ? », page 29, première réplique du Chroniqueur. Par ailleurs, la gouvernance de l’actuel Président béninois ne semble pas des plus catholiques : « […] depuis quand nouveau est synonyme de beau ? […] Je déteste les slogans. Ils n’amènent qu’à la débâcle », page 29, première réplique du Confrère. Sur la même page, le Chroniqueur ne prend aucun gant pour enfoncer le clou : « Or mon rêve profond est que l’éléphant gagne afin que les gens sachent que le lion ne sera pas le pire roi de la jungle », à la page 29, à la deuxième réplique du Chroniqueur, un lion que la compréhension de la pièce permet d’identifier comme Boni Yayi. En outre, on y dénonce le premier gouvernement de Patrice Talon, plus pléthorique que prévu, avec un nombre réduit de femmes : « […] vu qu’ils ont promis offrir une dizaine de ministres et nous en sommes à vingt et quelque ! C’est-à-dire le même chiffre que dans le passé, avec des dénominations à réveiller nos premiers présidents ! Avec une célébration de la misogynie : presqu’aucune place à la femme ! ». Plus loin, Patrice Talon apparaît comme un homme politique sans vision : « Le gars n’a aucune vue ! ». Le mot ’’gars’’ montre bien les tréfonds de la déconsidération dans lesquels on l’enfonce.
De plus, le clou, l’évocation du caractère gravement tyrannique du régime, dans une tonalité à la fois absurde et onirique : « Déjà, … christs », pages 34-35, troisième réplique du Confrère.
Et, entre les échanges politiquement engagés qui animent les réflexions du Confrère et du Chroniqueur, le système partisan béninois passe à la loupe, à la trappe, avec ses fléaux bien connus de transhumance, d’opportunisme des hommes politiques, d’absence de lignes, de repères, de vision, à part ceux de permettre à ces types d’animateurs de donner de la consistance à leurs intérêts, de la satiété à leur ventre, sans oublier que le Parti du renouveau démocratique (Prd) d’Adrien Houngbédji, à mots couverts, est mis en exergue comme la principale et la plus puante plaie de ce système en profonde décadence, violemment décrié.
Finalement, il y a lieu d’être surpris et de se réjouir qu’une telle pièce de théâtre de Barnabé-Akayi, d’une facture politique qui ne fait pas cadeau au Chef de l’Etat, Patrice Talon, ni au système politique dans lequel il s’accommode, auquel il se conforme, ait pu remporter un prix littéraire justement chapeauté par le premier des Béninois. Ceci reste la preuve que les membres du Jury ont su se mettre au-dessus des basses considérations, généralement bien quottées au Bénin, de flatteries et de génuflexions, de manifestation d’actes obséquieux, au détriment de la science, de la technicité, dans le but de plaire au très terrestre chef suprême, avec tout ce que cela peut rapporter comme avantages de divers ordres aux auteurs de ces actes aussi vils qui nivellent par le bas, qui valorisent la médiocrité, qui sacrifient la qualité, l’excellence.
Deuxième facteur d’impartialité face au sacre de Barnabé-Akayi par ’’Le chroniqueur du Pr’’, chacun des membres du Jury collabore en plein, directement ou non, avec le régime du Chef de l’Etat, Patrice Talon : le Président de ce Comité restreint, Bienvenu Albert Akoha, a son épouse qui est Directrice de Cabinet du Ministère du Cadre de vie et du développement durable ; il s’agit de Jeanne Akatcha Akoha. Ensuite, Apollinaire Agbazahou est un soutien de premier plan du Président de la République, dans le Zou. Enfin, Ousmane Alédji est membre de l’Unité présidentielle chargée de la Culture, qui opère à la Présidence de la République, sous le nez de Patrice Talon. Quoi de plus que ces différents niveaux d’accointances pour justifier un rejet du ’’Chroniqueur du Pr’’ pour le Prix concerné. Ne pas l’avoir fait, avoir primé le talent, par-dessus tout, rehausse le travail de ces personnalités, met en valeur leur force intellectuelle et, surtout, morale.
Troisièmement, le verdict du Jury jouit d’une impartialité à nulle autre pareille, vu que le Prix est organisé, soutenu et financé par l’Etat béninois, sous le couvert d’un Concours national littéraire qui se déroule tous les deux ans. Compte tenu de cette donnée fondamentale, des précautions auraient pu être prises, dans l’ombre, pour que soit écarté du sacre tout ouvrage critique envers le régime en place. Ne pas être tombé dans cette autre forme de bassesse montre la réussite du processus mis en place par Léon Zoha, Directeur des Arts et du livre du Ministère de la Culture, ceci qui a démarré le 7 septembre 2017 et qui s’est achevé, en un bon atterrissage, le 7 novembre dernier, jour de la commémoration de la Journée internationale de l’Ecrivain.


Pourquoi lire absolument ’’Le chroniqueur du Pr’’ ?


''Le chroniqueur du Pr''

Tous les Béninois sachant déchiffrer un texte doivent se précipiter pour s’approprier le contenu du ’’Chroniqueur du Pr’’, la pièce de théâtre, publié aux Editions ''Plumes soleil'', ayant remporté le ’’Prix du Président de la République’’, édition 2017, étant donné qu’elle s’asseoit confortablement dans un secteur passionnant à plus d’un titre pour les citoyens du Bénin : la politique, celle qui évolue vers un macabre mettant au-dessus de tout l’intérêt personnel, de façon à aboutir à la tragédie du genre de celle ayant définitivement séparé Blaise Compaoré et Thomas Sankara avec, en ajout, dans le livre de Barnabé Akayé, un fond très puant d’adultère et d’infanticide. Ensuite, cet ouvrage, au-delà de la dénonciation de quelques aspects peu honorables des six premiers mois de Patrice Talon au pouvoir, dépiaute le système politique partisan béninois, présenté comme très nauséeux. Il faudrait aller à la rencontre d’une audace réaliste, tragique, onirique et ironique.


Bref historique ...

Le Concours national littéraire ''Prix du Président de la République'' a été créé le 2 mai 2003, par l'Arrêté n° 065/MCAT/DC/SG/CTC/DBN/SA. Ainsi, après cinq éditions tenues, quatorze ans auparavant, Daté Atavito Barnabé-Akayi a eu, en matière de lauréats, les prédécesseurs ci-après : Wilson Dave, en 2003, avec ''Le menuisier de Calavi'', dans le genre ''Roman'', Reine Houssou, en 2007, avec ''Ah ! Jérôme la racine'', dans le genre ''Théâtre'', Philibert Cossi Dossou-Yovo, en 2010, avec ''L'échec de l'intelligentsia, synonyme des enfers'', dans le genre ''Essai'', Rigobert Kpanikpa Kouagou, en 2013, avec ''Clameurs champêtres'', dans le genre ''Poésie'', Habib Dakpogan, en 2015, avec ''Pv salle 6, dans le genre ''Roman''. Donc, depuis l'instauration de cette compétition littéraire, l'édition de l'année 2005 n'a pas été organisée et, il a fallu connaître un décalage d'année en 2010 et en 2013. 

Marcel Kpogodo

jeudi 13 avril 2017

« […] le Bénin sera au Salon du livre du Québec », dixit Léon Zoha, Directeur des arts et du livre

Suite à la brillante participation du Bénin au Salon du livre de Paris


Cinq mois après avoir été nommé Directeur des Arts et du livre (Dal) du Ministère du Tourisme et de la culture (Mtc), Léon Zoha s’illustre par la participation du Bénin, pour une première fois, au Salon international du livre de Paris, en France. Comprendre les tenants et les aboutissements d’un tel haut fait nous a amené à nous rapprocher de cette personnalité qui, bien que prisant la grande réserve et la totale discrétion, a accepter de se confier à nous … Léon Zoha nous projette, en outre, à un autre grand rendez-vous littéraire.

Léon Zoha
Journal ’’Le Mutateur’’ : Bonjour Léon Zoha. Vous êtes le Directeur des arts et du livre. Nommé depuis le 5 octobre dernier, en Conseil des Ministres, vous venez de vous illustrer dans la participation reconnue très brillante du Bénin, du 24 au 27 mars 2017, au Salon du livre de Paris. Nous avons appris que cette réussite est particulièrement à votre actif. Comment vous y êtes-vous pris pour atteindre ce succès de la remarquable participation du Bénin à cet événement ?

Léon Zoha : Merci. Si j’ai réussi à faire  participer notre cher pays, le Bénin, à ce grand rendez-vous littéraire, c'est grâce au Gouvernement de Son Excellence M. Patrice Talon, à travers son Ministre du Tourisme et de la culture, Ange N’Koué, qui a la volonté de faire connaître et de promouvoir les écrivains béninois dans le monde entier.
Depuis le temps colonial jusqu’à ce jour, le Bénin n'a jamais été absent du terrain de la littérature. Ceci est l'expression de la volonté politique. 
Laissez-moi vous dire que c'est depuis novembre 2016 que les préparatifs du Salon de Paris ont commencé. Je remercie le Gouvernement d'avoir compris l'importance du livre dans le développement d'un pays. Par ailleurs, je me ferais un grand tort de ne pas remercier le Ministère des Finances sans lequel nous n'aurions pas eu les moyens financiers pour voyager. En effet, la Direction des Arts et du livre (Dal) n'est pas une structure autonome, c'est une direction technique. Je ne pourrais vous en dire plus, puisque j’ai reçu un principe de mon éducation : « Le bien ne fait pas de bruit et, le bruit ne fait pas de bien ».
Aperçu de l'ambiance au stand du Bénin, au Salon du livre de Paris (Crédit photo : Léon Zoha)

Quelles sont les grandes étapes de cette participation active du Bénin ?

Parmi les grandes étapes du Salon du Livre de Paris, on peut noter l’ouverture officielle, présidée par le Président de la République française, François Hollande, en personne. Il s’en est suivi la visite des différents stands. Puis, des conférences-débats sont venus rehausser la qualité des manifestations. Et, quelques rencontres avec plusieurs personnalités de l'Ambassade du Bénin près l'Unesco, ont été conduites et facilitées par Sulpice Oscar Gbaguidi, à l'Ambassade du Bénin à Paris, et par l'Ambassadeur lui-même.



Quelles retombées concrètes notre pays pourra espérer récolter de la tenue du Salon du livre de Paris ?

En termes de retombées à espérer, nous pouvons souligner l’organisation du Salon national du livre, avec la participation d'un écrivain de renommée internationale. En son temps, on le découvrira.


Léon Zoha, à droite, au Salon du livre (Crédit photo : Léon Zoha)

Sous votre leadership, devrons-nous nous attendre à d'autres participations du Bénin à des événements artistiques et littéraires de grande envergure, à l'extérieur ?

Oui, le Bénin sera au Salon du livre du Québec.


Nous apprenons que le Plan de travail annuel (Pta) du Ministère du Tourisme et de la culture a été récemment adopté. Quelles sont les grands événements que votre Direction entend mettre en œuvre, pour l'année 2017 ?

Dans le cadre de l’exécution du Pta 2017 du Ministère du Tourisme et de la culture,  je pense que beaucoup de propositions ont été faites, à savoir le Prix du Président de la République, le Salon national du livre, et autre chose concernant la promotion des arts.


Après quelques mois à poste, quel regard portez-vous sur le secteur béninois des arts et de la culture ?

Le secteur des Arts et de la culture doit être restructuré. Et, pour ce faire, l'accompagnement politique est garanti, mais je voudrais inviter les acteurs à une prise de conscience et à se mettre au travail.


Léon Zoha, vous êtes très discret et effacé, beaucoup de gens entendent votre nom mais ne connaissent pas grand-chose de vous. Pouvons-nous avoir une idée de votre parcours, de la manière dont vous avez évolué dans le domaine artistique ?

Mon parcours artistique peut se résumer comme suit : j’ai pris part à plusieurs animations de rue, lors des cérémonies funéraires, j’ai été membre du Conservatoire des danses cérémonielles et royales d'Abomey du Professeur Bienvenu Akoha. J’ai également eu le privilège de faire un chemin artistique avec Gantindé, la monumentale chanteuse de la musique traditionnelle. Il faut aussi retenir que j’ai été chorégraphe, danseur et percussionniste du Roi du Zinli rénové, Alèkpéhanhou. J’ai fait le ballet national, en qualité de danseur-percussionniste. Promoteur du Festival international de théâtre, de danses et de musiques (Fithédam) qui regroupe, chaque année, des artistes nationaux et internationaux, je suis aujourd’hui, en tout cas, pour l’heure, le Directeur des arts et du livre, comme vous le constatez.


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

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