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jeudi 4 août 2016

Tériba, 5 événements en hommage à 10 ans de parcours

Dans le cadre d’une commémoration en bonne et due forme


Le groupe béninois féminin, Tériba, a tenu une conférence de presse, le mercredi 27 juillet 2016, à l’auditorium de l’Institut français de Cotonou. Au menu, la commémoration des 10 années d’exercice professionnel du trio, ce qui laisse entendre un certain nombre de manifestations spécifiques.

Les chanteuses Tériba, au cours de la conférence de presse
Publication d’un documentaire sur la décennie de traversée professionnelle de Tériba, mise sur le marché d’un single en audio et en vidéo en attendant le 3ème album du Groupe, organisation d’une soirée de gala de gratitude envers ses partenaires et, enfin, tenue d’un « concert-événement » à l’Institut français de Cotonou. Les 5 manifestations, s’il faut intégrer la conférence de presse de communication, programmées par le Trio Tériba pour la commémoration de ses 10 ans de pratique de l’art musical, ce qui a été annoncé au cours des échanges que les membres du Groupe ont eus avec les hommes des médias, le mercredi 27 juillet dernier. 10 ans d'une pratique artistique datée à partir du 20 mai 2006, avec le premier concert du Groupe à l'Institut français de Cotonou, Centre culturel français, à l'époque.
Première phase de la présentation aux journalistes culturels, la diffusion du documentaire spécialement réalisé dans le cadre de la commémoration de cette décennie d’exercice professionnel du Groupe dans la musique ; il a exploré le parcours suivi par Tériba, laissant plusieurs voix autorisées dans le secteur des arts et de la culture au Bénin présenter leur compréhension d’une traversée qui n’aura pas été de repos ni de sinécure : les artistes Nel Oliver, Assikiwa, John Arcadius, Angélique Kidjo, sans oublier des promoteurs culturels tels que Gogoy Akouègnon Prosper, alias Gap, Dr Chakirou Latoundji, et des responsables d’espaces culturels comme Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, et un programmateur culturel tel que Noël Vitin, exerçant dans cette même institution.
Globalement, les analyses de ces personnalités se sont montrées beaucoup plus satisfaisantes envers une grande endurance dans le secteur de la musique purement traditionnelle où, les sœurs Carine et Tatiana Ahissou, puis Zékiath Abogounrin, constituant le trio à succès, ont su se tracer une voie d’une triple authenticité qui se révèle d’abord vocale. Ensuite, celle-ci, dans son aspect instrumental, se matérialise par l’utilisation fondamentale de la calebasse renversée sur laquelle frapper rythme la cadence du chant, avec l’accompagnement de tam-tams et de gongs. Enfin, cette valeur artistique intrinsèque du trio est liée à la gestion de son image personnelle aussi bien sur scène qu’en privé ; Carine, Tatiana et Zékiath, en 10 années faites d’une découverte par le Journaliste culturel Serge Ologoudou, par des concerts, des participations à des festivals internationaux et locaux, puis d’un passage par Radio France internationale (Rfi), à travers l’attribution du 2ème Prix ’’Découverte Rfi’’ 2012,  sans oublier des prestations scéniques en compagnie de la Diva adulée au plan mondial, Angélique Kidjo, sont restées naturelles, constantes et humbles, cette dernière qualité donnant l’impression d’avoir été inspirée à ces 3 artistes par la dénomination propre du Groupe, ’’Tériba’’ qui signifie, en langue yoruba, ’’humilité’’.
L'étape de la diffusion du documentaire
Se rapportant au single audio et vidéo annonçant la sortie prochaine du 3ème album du Groupe devant naître en 2016, les deux premiers, ’’Gan nan ho’’ et ’’Akpé’’, étant parus, respectivement, en 2006 et en 2012, il est intitulé ’’Titigoéti’’, et aura été lancé le 1er août dernier.
Abordant les initiatives commémoratives à venir sous peu, Carine Ahissou, Porte-parole du Groupe, s’est évertuée à annoncer la tenue de 2 événements : une soirée de gala de gratitude vis-à-vis des partenaires du Groupe, prévue pour avoir lieu à Cotonou, le 8 octobre 2016 et, près d’une semaine plus tard, le 14 octobre, un concert-événement à l’Institut français de la même ville.
Tériba, désormais, plus qu’un groupe musical, un label béninois de musique traditionnelle, se voit imposer plusieurs défis. En premier lieu, celui d’une unité permanente d’un Groupe qui est passé, à travers les expériences individuelles, de 7 à 5, puis de 5 à 3 membres. Une lourde responsabilité que la Porte-parole place, toujours humblement, sous la tutelle divine : « Se maintenir à 3 est une grâce … Nous prions … Vos prières aussi nous accompagnent … Il y a une force qui est au-dessus de toute force et qui nous maintient ». Deuxièmement se dessine la nécessité d’une percée musicale qui puisse drainer d’autres artistes nationaux et faire identifier spécifiquement la musique béninoise à l’international, une double exigence qui ne peut se concrétiser sans certaines précautions : « Rassurez-vous, on ne fera pas de la musique tendance, nous ne voulons pas entrer dans une ligne commerciale ; nous n’avons pas envie de nous prostituer musicalement », fera entendre Carine Ahissou, appuyée par les hochements de tête approbateurs de ses consœurs. « Tout ce dont nous avons besoin pour exister se trouve ici », sans omettre de conclure poétiquement : « Il nous faut garder l’essence de notre existence ».


Marcel Kpogodo  

vendredi 4 octobre 2013

Cinquantenaire de l’Institut français du Bénin


Des sensations artistiques chaudes pour un trimestre bien époustouflant !

Un fleuve de manifestations plastiques, musicales et d'autres natures, très savoureuses. Voilà le grand menu sur lequel a communiqué Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, face aux journalistes culturels. C’était lors de la conférence de presse tenue dans l’après-midi du mercredi 2 octobre 2013, à l’auditorium de son institution. Ces manifestations auront lieu dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. Apparemment, le public béninois en redemandera.

Sylvain Treuil
Angélique Kidjo, Didier Awadi, Zeynab, Tola Koukoui, Alougbine Dine, Koffi Kôkô, Mamane, Romuald Hazoumè, Zinkpè, notamment. Tous domaines artistiques confondus, voici les têtes d’affiche d’un trimestre culturel qui se déroulera, du 5 octobre au 14 décembre 2013, dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’Institut français du Bénin. La substance de ce qu’il fallait retenir de la conférence de presse tenue par Sylvain Treuil, Directeur de l’Institut français de Cotonou, le mercredi 2 octobre 2013, à l’auditorium de l’institution.
Du côté de la musique, une flopée de stars au rayonnement aussi bien international que national se succèderont dans la programmation, pour le grand plaisir des mélomanes béninois, entre autres. Le clou, le 14 décembre 20h30, à 20h30, avec un quartuo inédit dans lequel évolueront Jolidon Lafia, Zeynab, Jean Adagbénon et le trio Tériba ; selon Sylvain Treuil, ce sera « un événement festif dans lequel ces artistes et groupe joueront ensemble, les uns interprétant les morceaux des autres ». Douze jours avant eux, le 2 décembre, la diva, Angélique Kidjo, se produira au même lieu et à la même heure et, un mois plus tôt, le Bénino-sénégalais, Didier Awadi, dans la consistance de la verve qu’on lui connaît, incendiera le même théâtre de verdure.
Dans un registre plus nostalgique, Poly-rythmo officiera, le 26 octobre, toujours aux mêmes lieu et heure, diffusera des instants musicaux, laissant communier des générations de Béninois, dans une universalité thématique ayant ouvert à ce Groupe, plusieurs mois plus tôt, les portes du monde entier. Officieront, à cet effet, les Vincent Ahéhéhinnou Dossa, Cosme Anago, Désiré Ajanohun, Gustave Eustache Bentho, Dègbo Moïse Loko, Vital Adédjobi Assaba, Augustin Pierre Loko, Célestin Honfo Congas et Roland Giblas.
Près d’un mois après cet événement qu’aucun Béninois digne de ce nom n’a intérêt à rater, l’Institut français aura cultivé la même veine nostalgique avec les feux GG Vikey et Gnonnas Pedro, qui seront dignement interprété, respectivement, par Dag Jack et Gill Gnonnas, dans un accompagnement de l’Orchestre Black Santiago !

Univers des Arts plastiques
De grands noms parmi les plus respectables du secteur susciteront la concentration du public, dès ce samedi 5 octobre : Romulad Hazoumè, Dominique Zinkpè, Aston, Gérard Quenum, Simonet, Tchif, Charly d’Almeida, notamment, sous le couvert de ce que le Directeur Treuil appellera le « rendez-vous culturel de la rentrée », qui se décline en une grande exposition dénommée « Hommage » et qui capitalisera la reconnaissance de ces artistes vis-à-vis de l’ex-Centre culturel français et de l’actuel Institut français, qui leur a permis de mener des expositions, de faire connaitre leur pratique artistique, de découvrir des débouchés vers l’extérieur, d’où une notoriété qui fait, aujourd’hui, aussi bien leur fierté que celle de l’Institut français.
En ce samedi 5 octobre, jour du lancement officiel des manifestations culturelles de commémoration des cinquante années de l’Institut français du Bénin, deux phases, selon le même communicateur, sont prévues : la première, celle du vernissage officiel de l’exposition « Hommage » : elle donnera lieu à des allocutions attendues de l’Ambassadrice de France au Bénin et du Ministre béninois de la Culture. La seconde se réalisera par la tenue d’un événement de pure coïncidence : ’’La Nuit blanche’’, « une manifestation internationale existant depuis 1 an et qui associe création contemporaine et performance artistique », continuera à expliquer M. Treuil ; ce seront des performances artistique de 15 à 20 minutes.

Dans d’autres registres culturels
Les précisions fournies par le Directeur de l’Institut français de Cotonou permettent de s’attendre à deux autres rendez-vous de grande portée : le 9 novembre, la prestation de l’humoriste, très connu sur Radio France internationale (Rfi), Mamane, à travers sa chronique journalière du « Gondwana », sur ce canal d’information. Il aura donc 90 minutes, à cette date, à partir de 20h30, au Théâtre de verdure, pour épater davantage par sa très observatrice sagacité sur les mœurs de l’Afrique contemporaine, sur le fondement de sa « République très très démocratique du Gondwana ».
Une semaine plus tard, selon les mêmes repères de lieu et d’heure, Koffi Kôkô interviendra dans un spectacle solo de danse intitulé, de manière par trop contrastée, « La beauté du diable », qui est annoncé, ce 16 novembre, pour mettre en relief les appréhensions spécifiques, occidentale et africaine, de la dualité Dieu/Diable. La musique du spectacle sera assurée par Achille Acakpo.
Voilà donc 9 grands rendez-vous d’un réel régal culturel, qu’il serait peu satisfaisant pour soi de ne pas honorer.

Marcel Kpogodo