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mercredi 2 novembre 2011

Sergent Markus à l'Institut français de Cotonou

Un concert qui va tout slammer !


En fin de matinée, ce mercredi 02 novembre 2011, l'Auditorium de l'Institut français du Bénin (Ifb) a abrité une conférence de presse animée conjointement par la chanteuse camerounaise, Queen Eteme, et Sergent Markus, au sujet du grand concert que va tenir le second, samedi 05 novembre prochain, au Théâtre de verdure du même Institut.


Samedi 05 novembre 2011, à 20h 30, au Théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin (Ifb). C'est le rendez-vous que donne Sergent Markus aux Béninois et à tout mélomane, pour des billets coûtant juste 3000 francs Cfa. Il se produira en compagnie, naturellement, de Queen Eteme et d'une bonne kyrielle d'artistes béninois de la nouvelle génération : Kiinzah, Fanny, Sessime, Arisco et Vi-Phint. Selon l'artiste, le fondement musical de ce concert reste son dernier album purement slam intitulé "Mots pour maux", constitué d'un répertoire de 20 titres.


L'album "Mots pour maux"


Ce sera avec une particularité que personne n'aurait imaginée : sous la férule du metteur en scène et dramaturge béninois, Ousmane Alédji, une mise en scène en bonne et due forme qui permettra de ne pas constater une "césure entre les morceaux" mais, plutôt, un bloc musical supposant une profonde cohésion entre les textes. S'il n'a donc pas donné dans la dentelle quant à l'encadrement artistique du concert, les thèmes qui le sous-tendent sont également d'une pointure exigeante, puisque le panafricanisme ne sera pas absent de ce débat dans lequel les mots vont s'entrechoquer ; ce sera un fondement solide renforcé d'un "afro-optimisme" inévitable, vu que "le panafricanisme n'est plus un utopie", à en croire l'orateur.


Sergent Markus, apparemment confiant en la conquête du défi qui l'attend samedi prochain ...


Pour lui, toute cette soirée du samedi 05 novembre s'enrichira d'un plat de résistance aux élans d'une visite de tout le parcours scolaire et professionnel de ce jeune qui, ayant passé son enfance et son adolescence au prytanée militaire de Bembèrèkè, en est sorti enfant de troupe pour démissionner par la suite de l'armée et pour s'engager dans le rap en 1993 , en 1999, devenir journaliste et, pour, en 2005, emprunter, de manière résolue, la route du slam. "De la baïonnette à la plume", voilà donc qui résume l'itinéraire laborieux d'un artiste qui ne fait qu'incarner les vicissitudes intellectuelles, économiques, sociales, professionnelles, notamment, de la jeunesse de son époque. Sergent Markus intègre donc ce concert dans un vaste programme d'affirmation de la valeur méprisée de l'Afrique, aux fins de la manifestation de la lourde responsabilité de prise de conscience salutaire qui incombe à la jeunesse. A l'issue de ce concert, les fruits devraient avoir tenu la promesse des fleurs éloquemment présentées au cours de cet entretien avec les professionnels des médias.


Marcel Kpogodo

dimanche 24 janvier 2010

Sergent Markus 2010

Lancement d'album au Bénin Marina Hôtel de Cotonou

Sergent Markus raffine son art

Dans les jardins du Bénin Marina Hôtel de Cotonou, ce samedi 23 janvier 2010, il y avait un vaste public, notamment, de parents, d'amis, de journalistes, d'artistes-chanteurs et d'autres domaines, pour participer à la cérémonie de lancement de son album par Sergent Markus, journaliste culturel et artiste hip-hop, qui, pour la circonstance, avait une allure profondément relookée et stylée. Le nouvel album aussi, de son côté, est dans le mouvement de la rupture : il vire tout droit dans le slam.


Le Markus, très rappeur, dans son apparence extérieure d'habits amples circonstanciels, capuchoné, s'est métamorphosé en un autre, très soft, costume cravate, tout en sombre. On a compris qu'il devait s'adapter au contenu de l'album intitulé "Mots pour maux", celui qu'il a mis sur le marché, depuis ce samedi 23 janvier 2010. Comportant douze (12) titres, il adopte un style musical complètement cousin du hip-hop auquel il nous a habitués : le slam. Cette voix qu'on connaît dure, forte, intransigeante, stridente, revient pour se fondre dans des paroles restées fortes mais, servies par une voix que vient rendre langoureuse une musique soul à l'africaine dont Queen Eteme et Vi-phint sont les explorateurs : Sergent Markus est en pleine évolution. D'ailleurs, dans un duo, à l'après-midi de lancement, avec la même Queen, à travers le morceau "Au clair du soleil", magistralement interprété et, ce duo, soutenu par un cocktail instrumental tri-dimensionnel, en guitare et en trompette, notamment, Sergent Markus s'incrustre dans des sphères de tons qui élèvent cet artiste au rang de chanteur, doux remueur de coeur, candide provoqueur de larmes. Sa voix monte désormais pour briser les coeurs et les âmes, et non plus pour les rudoyer, comme par le passé. Sergent Markus a changé ; il s'épanouit dans des habits neufs de maturité. C'est une évolution comparable à celle de putschistes en treillis qui, à la longue de l'exercice du pouvoir, adoptent le strict costume cravate. Désormais, à écouter les quelques morceaux diffusés au lancement, Sergent Markus s'engage à tutoyer l'atmosphère du jazz.
En attendant d'écouter nous-même entièrement l'album et de nous exprimer sur ses sonorités et sur le message de ses textes, voici quelques prises lors de la cérémonie de lancement :
La pochette de l'album "Mots pour maux"
Sergent Markus, décontracté, face à quelques journalistes ...

L'artiste sur scène, le visage transfiguré ...

Le public, vu de presque face avec, de la droite vers la gauche, devant, Ousmane Alédji, le parrain de la cérémonie, et le poète, Eric-Hector Hounkpè

Le public, vu de plus proche

Il y avait même des musclés, prêts à tout casser, en cas de "qu'est-ce qu'il y a ?" ...

Vi -Phint, qui est intervenu sur l'album, en featuring avec l'artiste, dans le morceau, "Ode à l'enfance", a tenu à tout applaudir de près

Le public, vu du rond de son dos ....

Le rond du dos du public assistant à la prestation d'un groupe venu soutenir Sergent ...

Réalisation : Marcel Kpogodo