lundi 30 mars 2015

Le Ministre Jean-Michel Abimbola relève le défi du 1er Carnaval de Cotonou

Au cours d’une manifestation riche en couleurs et en danses


Le Carnaval international de Cotonou a eu lieu le samedi 28 mars dernier. C’était au cours d’un grand déambulement de nombreuses troupes de danses, qui ayant abouti à l’esplanade du Stade de l’Amitié de Kouhounou, à l’initiative du Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola.

Une tranche de danse des revenants
Pas moins de 28 groupes, d’une part, manifestant des prouesses spécifiques de danse, ont paradé, pendant 1 minute, devant le Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, et son collègue du Développement, Marcel de Souza, devant les cadres respectifs des deux départements ministériels et face à une population nombreuse ayant fait le déplacement. D’autre part, trois autres troupes émanant, respectivement, du Burkina Faso, du Niger et du Bénin, se sont livrés à un exercice d’une longueur plus conséquente de 10 minutes. C’était sur l’esplanade extérieure du Stade de l’Amitié de Kouhounou, dans le cadre du Carnaval international de Cotonou, le samedi 28 mars 2015, en milieu d’après-midi. Ce lieu de rassemblement s’est révélé l’aboutissement d’une procession épaisse et colorée, ayant eu à sa tête, Jean-Michel Abimbola et les directeurs à divers niveaux du Ministère de la Culture, une procession qui a pris le départ à la place de l’Etoile rouge de Cotonou.
Près d’une heure après avoir quitté le point de départ, Marcel de Souza rejoignait les carnavaliers. C’est ainsi que les démonstrations diverses et variées des structures culturelles et cultuelles invitées ont fasciné le public, même si la durée semblait trop courte, pour la première vague des passages. Parmi les groupes étant intervenus à cette première phase, il fallait compter ceux bien connus comme les ’’Super anges’’, les ’’As du Bénin’’, ’’Towara’’, ’’Oshala’’, ’’Achakata’’, les ’’Bourian’’, deux groupes de joueurs de fanfare et deux autres émanant du Centre culturel chinois, le premier incarnant des lions et, le second, le dragon.
La deuxième partie du spectacle a permis à la ’’Société des masques Gossina’’ du Burkina Faso, à ’’Mawazaki Zango’’ du Niger et à un groupe de tamtameurs et de danseurs béninois de proposer une animation vigoureuse et variée, qui a enchanté le public et suscité beaucoup d’applaudissements. D’abord, le groupe burkinabè a exécuté la danse d’une succession de masques représentant divers animaux dont le crocodile. Quant aux Togolais, ils ont plu par les numéros éprouvants des échassiers qui, à la fin du spectacle, ont pu savamment se débarrasser de leur échasse, sans compter les chanteuses et danseuses à la fois qui voyaient rythmer leurs chants et leurs suggestifs déhanchements par des coups de tam-tam. Enfin, les Béninois, de leur côté, ont impressionné par leur adresse dans l’exploitation de tambours plus hauts qu’eux qui, tantôt se prenaient au dos pour y accéder de leur bâton, tantôt s’associaient pour les frapper par le côté. Le tout était harmonieusement associé aux chants de leurs voix mâles et à leurs danses remuantes bien synchronisées. Même si la délégation ivoirienne qui était annoncée pour participer à la manifestation n’a pu qu’être déclarée en train de pénétrer sur le territoire national, au moment de la clôture de la manifestation, le public a donné l’impression d’avoir été profondément comblé par le spectacle.
Entre temps, les interventions respectives de Jean-Michel Abimbola et de Marcel de Souza ont remercié le Chef de l’Etat, le Docteur Boni Yayi, sous le patronage de qui la manifestation culturelle a eu lieu ; ils n’ont pas oublié toutes les troupes ayant réellement participé à animer l’événement. Par ailleurs, il ressort que le Carnaval de Cotonou, un événement annuel, devra se dérouler régulièrement et acquérir une réputation semblable à celle du Carnaval de Rio.

Marcel Kpogodo

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