mardi 15 décembre 2015

Jean Adagbénon a réussi ’’Houn ho dié’’, un concert de réconciliation inter-raciale

Dans le cadre de son trio avec Pierre-Claude Artus et Basil Diouf


Un spectacle d’un type particulier a eu lieu dans la soirée du samedi 21 novembre dernier, sous la Grande paillote de l’Institut français de Cotonou. Donné en trio par l’artiste béninois, Jean Adagbénon, avec les Français, Pierre-Claude Artus et Basil Diouf, il a révélé une symbiose artistique ayant atteint un niveau véritablement ambitieux, celui du dépassement des légendaires relations conflictuelles entre Blancs et Noirs, entre descendants d’anciens esclavagistes et ceux d’anciens esclaves, des situations de manifestation de divergences liées à l’esclavage et à la colonisation.

Pierre-Claude Artus, Jean Adagbénon et Basil Diouf, s'inclinant devant le public, à la fin de ''Houn ho dié''
14 bonnes chansons dont certaines en langues maternelles goun et fon, d’autres en français et en anglais, un chœur commun à plusieurs niveaux d’exécution des chansons et 3 pratiques instrumentales spécifiques. C’est ainsi que l’artiste à tubes, très bien connu au Bénin, Jean Adagbénon, et les musiciens français, Pierre-Claude Artus et Basil Diouf, ont comblé les attentes d’un public curieux de découvrir ce qu’aurait pu donner une collaboration tri-dimensionnelle, au niveau des instruments, des chants et des façons respectives de concevoir le monde relevant de chacun des créateurs, au cours du concert, ’’Houn ho dié’’, en langue fon, ’’une histoire dans le sang’’, en français. Avec un jeu de lumières naviguant, notamment, entre un bleu comme enfermant le public et les artistes dans un doux cocon de partage, un rouge doux, un jaune purement spécifiant. C’est donc une ambiance de satisfaction et de plénitude qui a régné dans la soirée du samedi 21 novembre dernier, à la Grande paillote de l’Institut français de Cotonou, vu qu’au départ des artistes de la scène, à la fin d’un concert de près de 90 minutes, le public a exigé leur retour, pour une petite prestation complémentaire.


Une scénographie intime du concert ''Houn ho dié''
’’Hui dopono’’, ’’Houn vodé’’, ’’Lady’’, ’’Drum of my heart’’, en goun, ’’Ali Frakas’’, ’’Omi’’, ’’Tell me baby’’, en anglais et goun, ’’Papajo’’, en français et en goun, ’’Oulala’’, en fon, ’’Run for it’’, en anglais et en fon, ’’Reuben’’, ’’On the road’’, ’’Pushing my luck’’, en anglais, et ’’Fulani’’, en mode instrumental. Une idée des 14 morceaux que le trio s’est employé à interpréter, brisant les barrières se rapportant à la langue, à la mentalité d’origine des chanteurs et à la conception politique des relations entre les Blancs et les Noirs. Un défi relevé devant un public conquis, véritablement peu habitué aux sonorités aux tendances nostalgiques dégagées par des instruments de musique comme le ’’Yukulélé’’, guitare à 4 cordes d’origine sud-américaine, le banjo, de l’accompagnement séculaire des plaintes des esclaves noirs, un objet musical qui laissait savourer ses notes, non sans distiller les conditions lugubres du sang et de la douleur fondant son invention et son utilisation. 


Pierre-Claude Artus, armé du ''yukulélé''
Pierre-Claude Artus, riche de ses inspirations musicales irlandaises, écossaises et occidentales, en général, a assumé la lourde responsabilité de la manipulation de ces deux instruments, notamment, défiant et dépassant la logique du Blanc devant se complexer face à des facteurs artistiques devant rappeler un passé tragique et sombre, dominateur, avec le Noir. L’artiste français s’est engagé plus loin en fondant magnifiquement sa voix dans celles de Jean Adagbénon et de Basil Diouf, à travers les morceaux, ’’Houn vodé’’, ’’On the road’’, notamment, pour une onde d’un métissage plaisant entre les cultures musicales d’Europe occidentale et d’Amérique, par le blues et le rock, et celles d’Afrique et des contrées anciennement d’esclavage, avec le ’’mass-go’’, l’afro-beat, le reggae et le jazz.   
Jean Adagbénon, batteur bien adapté au ''Houn ho dié''
Accroché, de son côté, à sa batterie, Jean Adagbénon s’est fait le socle d’une symbiose rythmique et vocale qui ne devrait aucunement surprendre tout bon connaisseur de l’ardeur langoureuse et lyrique de la voix d’un chanteur béninois d’origine wémé. A l’occasion de ce concert du 21 novembre, il a démontré une capacité musicale d’adaptation à nulle autre pareille, même si Pierre-Claude Artus, en la matière, s’est montré impressionnant. En outre, le Béninois a réussi, notamment, à élever sa voix à la hauteur de la mélancolie des messages des chants émis par les anciens esclaves, ce que lui, artiste de notre époque, explique : « Nous demandons pardon à nos frères qui ont été vendus ; c’est important ! Nous travaillons sur l’amour, le pardon et l’équité, pour un monde meilleur dont nos enfants ont besoin … ».  

Instants de symbiose entre les 2 artistes
Par ailleurs, la gaieté des morceaux, pour des messages liés à l’appel à la tolérance, à la sincérité de l’amour, entre autres, leur caractère résolument imprégné de l’appel aux normes d’égalité, de fraternité et du pardon n’ont pas échappé à une incursion contemporainement chaleureuse, à travers le scratch, ces coups de son de disque sciemment rayé, le propre des artistes de rap et de hip-hop. 

Basil Diouf, ''scratchant'' ...
Basil Diouf dont le seul nom incarne à la fois l'esprit de métissage du concert, le sens du pardon et de la réconciliation, a ainsi manifesté son apport rythmique à cette messe musicale ayant travaillé à témoigner de la disparition des complexes de tous genres entretenant mépris et méfiance entre Blancs et Noirs aux difficiles relations du passé. ’’Houn ho dié’’ a tenu les promesses d’une fusion des musiques du passé et du présent, de celles folkloriques et de celles modernes.

Crédit photos : Annie Plagnard

Marcel Kpogodo

jeudi 10 décembre 2015

Arèmon, Ahouansou et Dagbéto, 3 mousquetaires promoteurs du dialogue

Dans le cadre d’une exposition collective au Centre culturel chinois


L’après-midi du samedi 5 décembre 2015 a donné lieu au vernissage d’une exposition au thème assez suggestif : le dialogue. L’événement se déroulait au Centre culturel chinois, en présence d’un grand nombre d’invités, d’artistes et de Baï Guangming, Directeur de l’institution. Les exposants n’étaient personne d’autre qu’Etienne Arèmon, Eric Ahouansou et Francel Aris Dagbéto, embarqués dans une initiative visant à vulgariser, au sein de la population, les valeurs propices à une bonne gestion de la période électorale dans laquelle s’engage le Bénin.


De gauche à droite, Etienne Arèmon, Erick Ahouansou et Francel Aris Dagbéto
12 tableaux pour Erick Ahouansou, autant de toiles pour Francel Aris Dagbéto, une installation et 4 œuvres du côté d’Etienne Arèmon. Des productions relevant d’une résidence de création. Voilà le contenu de l’événement intitulé, ’’Exposition 3 en 1’’, qu’il est permis au public d’aller visiter, durant tout le mois de décembre 2015, à la Salle d’exposition du Centre culturel chinois de Cotonou. Ces 3 artistes plasticiens ont placé cette présentation du fruit de leur inspiration artistique sous le signe d’un thème essentiel : le dialogue.
De profil, par rapport à ses tableaux dont il a accepté de commenter le contenu, Erick Ahouansou, de son nom d’artiste, Dah-Jah, définit d’une manière très simple le dialogue : une « source de compréhension ». Il le considère, en outre, comme la « première qualité d’une nation unie », ce qui l’amène à appeler à son entretien permanent au Bénin par sa pratique au niveau des présidentiables dont il décèle chez certains une candidature non convenable, vu qu’elle vise juste, selon lui, à faire valoir leur honneur, leur ego, ou à réagir face à une autre candidature, alors que ces personnalités détiennent les moyens de tous ordres pour travailler au développement du Bénin, sans être Président de la République ; ils les appellent à dialoguer avec eux-mêmes, avec leur « fond intérieur », afin qu’elles réussissent à déceler ce qui leur revient comme réelle mission pour la construction du Bénin. « Le dialogue bien ordonné commence par soi-même », conclut-il.


Aperçu des toiles bien encadrées d'Erick Ahouansou
Ainsi, la matérialisation de cette conception se traduit, sur la plupart de ses toiles, par la représentation stylée, il est vrai, d’instruments de la musique africaine : du tambour, du tambourin, de la kora, des gongs, des castagnettes, entre autres. Ainsi, tout porte à croire que ces outils servant à créer une harmonie rythmique accompagnant une chanson, aboutissent à la musique qui, adoucissant les mœurs, deviennent sûrement un facteur de dialogue. Mais, Erick Ahouansou insiste sur la symbolique du damier fondant son approche, ce damier incarnant les deux facettes complémentaires régissant un jeu d’intelligence bien connu, un damier incarnant la dualité du yin et du yang, « l’éternel féminin et l’éternel masculin », notamment, dont la révélation de l’un par l’existence de l’autre contribue à la création de l’harmonie.
En outre, l’interpellation de soi, la musique et l’harmonie relevant de la complémentarité entre le yin et le yang, ne sont pas l’unique marque du dialogue. Pour l’artiste, sa technique de travail inspire aussi cette valeur : le pointillisme. Cette démarche consiste à bâtir ses représentations à partir de points, ce qui suscite une qualité sous-jacente : la patience, « une technique au rythme de la nature, l’alchimie du dialogue qui induit la patience d’écouter », précise-t-il. 


L'oeuvre ''Ô kan ran''

Et, l’analyse qu’il en présente révèle la nécessité de cette qualité chez l’être humain pour suivre l’autre, pour le comprendre, pour l’accepter et, enfin, pour échanger, de manière constructive, avec lui. Cette qualité, il la vit intensément par un pointillisme vivement absorbeur de temps mais producteur de toiles qui soignent, comme celles exposées au Centre culturel chinois, esthétiquement encadrées, qui nourrissent et épanouissent le regard, à l’image du tableau, ’’Ô kan ran’’, qui se démarque. Il représente la tête d’un coq, l’oiseau réveilleur qu’Erick Ahouansou n’hésite pas à traduire comme le divin, vu inévitablement que son chant ordonne le ton de chaque journée.



Le ’’costumisme’’ de Francel Aris Dagbéto

Une douzaine de toiles aussi, dont 11 restituent des tendances originales de bustes costumés. Pour Francel Aris Dagbéto, ce choix reste un symbole fort de la dénonciation de la valorisation à outrance de l’apparence étant le fondement du premier jugement fabriqué par l’être humain ; si elle attire, elle laisse une bonne impression qui sert à cataloguer positivement celui qui en est le propriétaire. Dans le cas contraire, si elle repousse, elle sert presque définitivement à établir une mauvaise image de celui qui la porte. Dans les deux cas, la société ne cherche à rien savoir de l’être réel se cachant derrière l’apparence de l’habit. C’est ainsi que le cri d’alarme de l’artiste se fait clair : « Il faudra aller au-delà des apparences, au-delà du physique et accepter l’autre tel qu’il est … ».


Vue sur quelques-uns des ''costumes'' exposés par Aris Dagbéto
De cette manière, à en croire ses réflexions, le dialogue s’instaure et, de surcroît, l’objet qui sert à ouvrir l’habit et qu’on nomme la ’’fermeture-éclair’’ subit un changement de nom, ce qui, pour lui, devient l’ ’’ouverture-éclair’’. En effet, cet outil ouvre plus qu’il ne ferme et constitue, selon lui, l’incarnation du vrai dialogue dont l’essence est le « dialogue avec et en soi-même », sans lequel il ne pourrait être fructifié le dialogue de la personne avec les autres. Donc, c’est en retournant en lui-même que l’être humain apprendra à percevoir l’autre dans la juste mesure de ce qu’il est, et non à partir de sa ceinture dorée ou non.


L'oeuvre, ''Xo do to''
Cependant, une sorte de cheveu dans la soupe, le 12ème tableau qui s’isole par la démarche particulière de construction : ’’Xo do to’’, en fon, celui qui porte la parole. Cette toile manifeste une technique mixte de récupération basée sur l’expérience personnelle du créateur Aris qui a inconsciemment oblitéré un objet ramené de la ville, devant servir de socle à une oeuvre. Ainsi, il conclut, devant l’impossibilité de restituer la forme première de l’élément : « Ce que la parole détruit ne peut jamais être reconstitué », ce qui l’amène au concept de la toile exposée : « Le ’’xo do to’’, c’est celui qui parle, il doit être vigilant, il doit savoir parler ; chacun doit pouvoir être un messager positif, c’est cela qui construit le dialogue : on peut tout dire et tout faire, mais il faut savoir y mettre la manière », finit-il.



Etienne Arèmon, l’inculturé

Se rapportant au 3ème mousquetaire du concept du ’’Dialogue 3 en 1’’, Etienne Arèmon, 4 toiles, ’’Unité’’, ’’Solidarité’’, ’’Ensemble’’, notamment, révèlent son ancrage dans une profonde force récupératrice. Mais, ’’Dialogue’’ dicte une loi d’airain ; il s’agit d’une installation géométriquement rectangulaire : un tapis couleur rouille foncée réglemente le positionnement des autres objets. A la largeur de face, la carte du Bénin de bois noir, debout, tenant en respect les deux longueurs constituées  de 8 personnages sur chacune d’elles, qui se termine par un support en bois hébergeant, à gauche, une bible et, à droite, le coran.

L'installation, ''Dialogue'', d'Etienne Arèmon
A en croire l’artiste, cette installation, intitulée, ’’Dialogue’’, est un appel à l’entente, à la cohabitation inter-religieuse sans laquelle il n’y a pas de paix. Ainsi, ce qui se laisse identifier comme 16 personnages, ce sont les 16 signes fondamentaux du fâ, « l’alphabet de nos ancêtres », donc, la représentation de la religion endogène africaine, les livres saints incarnant respectivement le christianisme et l’islam. Selon lui, il s’agit, pour lui, par cette œuvre, d’ « éveiller les consciences et d’amener à la culture de la paix », d’où un conseil très édifiant : « Pour amener l’autre à sa religion, c’est par le dialogue, mais, il faut mettre de côté les pratiques religieuses et avoir à l’œil le Bénin, surtout en cette période sensible de l’élection présidentielle de 2016 ».


''Unité'' d'Etienne Arèmon
Une exposition globalement édifiante mais, qui n’a pu connaître la participation au vernissage du Ministre de la Culture, Paul Hounkpè, et de ses Directeurs techniques, parmi lesquels le premier responsable du Fonds d’aide à la culture, l’institution dont le financement a été déterminant dans l’organisation de l’événement. Il n’y a aucun doute que les jours à venir  verront ces autorités aller découvrir le fruit de la création opportune et réaliste de cette crème d’artistes béninois.


Marcel Kpogodo

jeudi 3 décembre 2015

Le ’’Petit musée de la Récade’’ désormais ouvert au public

Suite à l’inauguration de l’institution culturelle


Le mardi 1er décembre 2015 s’est tenue l’inauguration du ’’Petit musée de la Récade’’, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Logozounkpa, sis Quartier Atropocodji, dans l’Arrondissement de Godomey de la Commune d’Abomey-Calavi. Depuis cette cérémonie, 40 pièces dont plusieurs récades authentiques peuvent être découvertes par le public.

Le Ministre de la Culture, Paul Hounkpè, visitant l'exposition des récades
29 récades dont un bon nombre, royales, authentiques, 1 sculpture, un siège de commandement, 9 récades contemporaines conçues par des artistes béninois. Les œuvres qu’il est donné au public béninois d’aller découvrir depuis le 1er décembre dernier où s’est effectuée l’inauguration officielle du ’’Petit musée de la Récade’’, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, situé à Atropocodji, dans la Commune d’Abomey-Calavi. En matière de récades royales, 4 anciens souverains du Dahomey voient les leurs présenter : Gangnihessou, Akaba, Glèlè et Béhanzin. En matière de nombre, le Roi Glèlè prend la place du lion avec 13 de ces objets sacrés incarnant son autorité. En outre, d’autres objets de curiosité à découvrir sont trois récades familiales de l’époque du royaume du Danhomè, de même qu’une d’amazone, 1 sculpture de lion et 1 ’’trône d’apparat’’.
Par ailleurs, 7 artistes plasticiens béninois et l’un, français, parmi ceux dont l’influence des œuvres en art contemporain n’est pas des moindres, à l’heure actuelle, ont produit, chacun, une inspiration personnelle avec, comme résultat, une récade contemporaine que le public gagnera à découvrir aussi. Ces créateurs ne sont personne d’autre que Dominique Zinkpè, Glèlè, Aston, Marius Dansou, Benjamin Déguénon, Richard Korblah,  Rémy Samuz et Niko.

Cheska et Robert Vallois
Concernant les récades historiques, l’exposition de la plupart d’entre elles au ’’Petit musée de la Récade’’ relève d’un don fait par Cheska et Robert Vallois au Bénin, ce qui témoigne de l’attachement de ce couple à contribuer à la restitution de l’histoire africaine aux générations actuelles et futures.
Une vue des participants à la cérémonie d'inauguration
Cependant, bien avant la coupure du ruban symbolique du ’’Petit musée de la Récade’’, quelques personnalités avaient fait une allocution, lors de la cérémonie d’inauguration : le représentant des Sages de Lobozounkpa, l’un des Adjoints au maire de la Commune d’Abomey-Calavi, un représentant de Paul Hounkpè, Ministre de la Culture et, notamment, Romain Guillonnet, Président de l’Ong L’Hospitalité et développement (L’hed). 

Nicéphore Soglo et Ganiou Soglo, en possession, chacun, de leur récade de Béhanzin
De plus, l’ancien Président béninois et ex-Maire de la ville de Cotonou, Nicéphore Dieudonné Soglo, et son fils, l’ancien Ministre de la Culture, Ganiou Soglo, ont reçu, chacun, des mains de l’antiquaire et mécène français, Robert Vallois, une récade authentique du Roi Béhanzin, en tant que Princes de l’ex-Royaume du Danhomè. De son côté, cette personnalité française s’est vu doter, de la part de l’Association de journalistes culturels et de critiques d’art pour le développement, organisation dénommée, ’’Le noyau critique’’, un Certificat de reconnaissance par rapport aux facilités de tous ordres offertes par le Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, pour le déroulement des activités de cette structure.

Marcel Kpogodo

lundi 30 novembre 2015

Fitheb, tous les pouvoirs désormais à Erick-Hector Hounkpè

Dans une cérémonie dirigée par Paul Hounkpè


Depuis le vendredi 27 novembre 2015, le Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) a officiellement vu son nouveau Directeur prendre les rênes de l’institution. La cérémonie d’installation se passait sous la supervision de Paul Hounkpè, Ministre de la Culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme.

De gauche à droite, Paul Hounkpè et Erick-Hector Hounkpè
Février 2016 verra organiser la 13ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) sur le thème de « l’épiphanie démocratique ». En substance, quelques éléments qui ressortent de l’allocution qu’a prononcée Erick-Hector Hounkpè, Directeur entrant du Fitheb, officiellement installé par le Ministre de la Culture, Paul Hounkpè. Il a été nommé à ce poste par le Conseil des Ministres, le 21 novembre dernier.
Avant de porter ces informations capitales à l’attention du public, le nouveau premier responsable de la biennale a fait observer une minute de silence en la mémoire d’Antoine Dadélé, l’un des pères fondateurs de l’événement d’envergure mondiale. Ensuite, il a levé un coin de voile sur quelques projets importants qui marqueront sa gouvernance des 4 prochaines  années : rendre plus reluisantes les conditions de vie et de travail des fonctionnaires travaillant au siège du Fitheb et améliorer le traitement financier des membres du Conseil d’administration, de même que mettre en place un système pour la formation diplomante des professionnels du théâtre en faisant prendre en compte leur parcours technique par la validation des acquis de leur expérience sur le terrain. 
Par ailleurs, Erick-Hector Hounkpè a évoqué sa volonté de faire construire l’ ’’Hôtel du Fitheb’’, un cadre grâce auquel il logera les invités du Festival et qui lui permettra de programmer des expositions d’œuvres d’art plastique, notamment. S’il a mis en garde les personnes n’aimant pas le travail contre toute velléité de perturber son action, il n’a pas manqué, à l’entame de son propos, de rendre hommage au Ministre Paul Hounkpè qui, par le choix et l’envoi de son nom au Conseil des Ministres, a eu le mérite de faire échec à toutes les pressions visant à lui faire poser le contraire de ces actes.
Un autre fait marquant de la prise de pouvoir d’Erick-Hector Hounkpè fut sa traduction bien ramassée, en fon, du discours qu’il avait préalablement prononcé en français, ce qui augure de temps nouveaux sur la communication avec la population sur ses idées. Mais, bien avant lui étaient intervenus Happy Sylvestre Goudou, représentant du Conseil d’administration du Fitheb, et Paul Hounkpè.  



Marcel Kpogodo

L’antiquaire Robert Vallois foule le sol béninois

Dans le cadre de l’inauguration du ’’Petit musée de la Récade’’


La soirée du dimanche 29 novembre 2015 s’est révélé joyeusement mouvementée à l’Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Il s’agissait pour les jeunes plasticiens membres du Collectif des artistes du Bénin (Cab) et de Dominique Zinkpè, Directeur du Complexe culturel ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, de réserver un digne accueil à cette personnalité.

Robert Vallois, ci-contre, brandissant des images de récades
Une bonne vingtaine de jeunes artistes plasticiens scandant des chants fon de louanges, en l’honneur de Robert Vallois, accompagné de Dominique Zinkpè, Directeur du Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, de Nicephore Dieudonné Soglo, ancien Maire de la ville de Cotonou et de Ganiou Soglo, ancien Ministre de la Culture de Boni Yayi. Emanant du Collectif des artistes du Bénin (Cab), ces créateurs étaient tous vêtus d’un tricot noir au logo du Complexe culturel  et d’un pagne enroulé autour des hanches, à la manière traditionnelle. Par la même occasion, ils ont exécuté un chant d’anniversaire à l’endroit de l’ancien Président du Bénin, qui célébrait son 81ème anniversaire.

Le Comité d'accueil formé par les membres du Cab
Voilà l’ambiance joyeuse ayant régné à l’entrée du Hall des voyageurs de l’Aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun, à Cotonou, en milieu de soirée du dimanche 29 novembre 2015. « Nous ramenons les 2 récades de Béhanzin dans leur pays, en cadeau et, elles sont magnifiques ! J’espère qu’elles feront plaisir à tout le monde. Il n’y a rien d’autre à dire ; c’est le retour des récades, et c’est l’ouverture du ’’Petit musée de la Récade’’ pour tous les Béninois … ». Ainsi s’exprimait Robert Vallois, brandissant des images de quelques-unes des récades sacrées des rois du Bénin, accompagné par Dominique Zinkpè, Directeur du Complexe ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa. 

De gauche à droite, Robert Vallois et Nicéphore Soglo
A la suite de l’hôte français, Nicéphore Soglo, présent accidentellement sur les lieux, du fait de la coïncidence de son vol avec celui de Robert Vallois, a marqué sa satisfaction de voir qu’avec l’arrivée de l’antiquaire et mécène français au Bénin, prenait corps le projet d’exposition des récades royales acquises à prix d’or, grâce à leur participation à des ventes aux enchères en France, par Cheska Vallois, l’épouse de l’intéressé, et par le Collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-prés. 
Ce sont donc un total d’une trentaine de récades ayant appartenu à des souverains d’Abomey, de Porto-Novo et d’Allada, que les visteurs pourront venir contempler au ’’Petit musée de la Récade’’, prévu pour être inauguré dans l’après-midi du mardi 1er décembre 2015, au Centre ’’Arts et cultures’’ de Lobozounkpa, en présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et culturelles de poids.



Du programme des manifestations


De gauche à droite, Dominique Zinkpè, devant les journalistes, et Ganiou Soglo
Se confiant à la presse, au cours de l’accueil de Robert Vallois, à l’aéroport de Cotonou, Dominique Zinkpè a expliqué que la cérémonie d’inauguration du ’’Petit musée de la Récade’’ démarrera dans les environs de 14 heures, avec la déambulation artistique des femmes de la Cour royale de Porto-Novo, celles-ci qui auront la lourde responsabilité de porter les récades sacrées. Ensuite, l’artiste plasticien, Prince Toffa, exécutera une performance avant qu’en fin d’après-midi, l’orchestre Poly-rythmo ne vienne amplifier la fête par sa prestation très attendue par un public dont une grande partie ne serait que très nostalgique.


Marcel Kpogodo

mercredi 25 novembre 2015

’’La bombe végétale à trois roues’’, contraste sensibilisateur de Laurie Castel, à l’Institut français

Dans le cadre de la prochaine Cop 21 à Paris


La Conférence des Nations unies sur le climat (Cop 21) de décembre 2015 à Paris a suscité la tenue d’une exposition à Cotonou. Dénommée ’’Rdv climat’’, et abordant le thème du changement climatique, elle se tient depuis le 3 octobre dernier et est prévue pour prendre fin le 16 décembre. Parmi les 8 artistes qui l’animent, Laurie Castel se distingue par une installation qui frappe, qui suscite interrogation.

L'installation, ''La bombe végétale à trois roues''
’’La bombe végétale à trois roues’’, une forte surprise, lorsqu’on entre à l’Institut français de Cotonou. L’arrêt s’impose. Ceci, depuis la tenue de la ’’Nuit blanche’’, le 3 octobre 2015. Le véhicule de prédilection des handicapés, trafiquants de carburant, dans son bleu propre, luisant des grands jours, cachant mal une certaine rouillure à des endroits, dicte sa présence, arborant en son arrière de la bonne fraîche et épanouie végétation. « Cette œuvre porte en elle trois vies, celle d’une moto vespa destinée à faire du trafic de l’essence frelatée, celle de la moto recyclée et celle de la végétation qui pousse en celle-ci ; c’est comme si elle comportait toujours de l’énergie pour entretenir cette vie végétale ». Le regard spontané d’Adam Balogoun, chef d’entreprise, installé, de façon circonstancielle, un samedi de novembre 2015, à l’accueil du même Institut, pour faire réussir le dépannage de l’imprimante des cartes d’adhérents.
Ainsi, ’’la bombe végétale à trois roues’’ fait une discrète mais vivante présence, comme si, d’un instant à l’autre, un de ses habituels locataires allait l’enfourcher et la faire pétarader, dans un démarrage bruyant. « Elle est toujours en état de marche, elle roule encore … », confirme Laurie Castel, sa mère, discrète comme son installation, mais elle, restitue, par elle, un contraste des plus vibrants, pour un objet patent de pollution de l’environnement qu’est le tricycle, avec l’essence qu’il transporte, irradiant un gaz dangereux mais que ses manipulateurs négligents et ignorants aspirent, se préparant des maladies du poumon, des cancers et, notamment, des naissances malformées, dans leur progéniture. Et, cette ’’bombe’’ sanitaire laisse sourdre d’elle de la vigoureuse végétation, source de vie, de pureté, de fraîcheur.
Elle fait exploser les analyses conventionnelles, les convictions, les idées reçues, sur le système de l’essence frelatée au Bénin. Cette ’’bombe’’ constitue un paradoxe sur lequel Laurie Castel ne tarde pas à s’expliquer : « [Ce tricycle] est un objet qui a une utilisation qui pollue beaucoup et qui est très dangereux aussi. A côté de ça, il y a des plantes qui sont la vie, qui vivent et qui, en plus, survivent dans l’espace de la vespa ; c’est un clin d’œil pour justement montrer que la nature peut prendre le dessus sur ce qu’on fait à l’environnement et que, sur les problèmes climatiques, il peut y avoir des solutions ». Et, à quelques jours seulement du lancement de la Cop 21, en France, son appel, bien inscrit dans son contexte, reste clair : « […] il faut arrêter d’utiliser ce genre de machines pour rapporter de l’essence de mauvaise qualité, qui polluent encore plus, et qui font beaucoup de dégâts, à la fois sur la route, dans l’environnement et sur les personnes qui inhalent ce genre de produit ».
Cependant, loin de se laisser percevoir comme une donneuse de leçon, elle rend compte de l’esprit de son initiative artistique : « Ouvrir l’esprit des gens, pour que chacun se pose des questions pour qu’ensemble, nous puissions trouver des solutions ».



Laurie Castel, un contraste dans le contraste

En dehors de l’antinomie que dégage ’’la bombe végétale à trois roues’’, Laurie Castel, jeune française de 26 ans, baigne aussi en plein contraste. Profondément discrète, elle n’en reste pas moins préoccupée de faire connaître son expérience de la pollution à Cotonou, non loin de ses environs d’habitation, depuis 11 mois qu’elle vit dans la capitale économique du Bénin ; elle développe le sens de l’expression de ce qu’elle constate ne pas bien aller, apportant sa contribution à la prise de conscience sur le phénomène trentenaire béninois du trafic de l’essence de contrebande, qui a fait l’objet, vainement, en trois régimes politiques différents, de tentatives violentes et meurtrières d’éradication.

Laurie Castel, travaillant sur son oeuvre
Et, en choisissant la Cop 21 pour mettre le doigt sur l’aspect environnemental d’un véritable fléau social banalisé et passé aux oubliettes, cette graphiste de profession et chargée de communication à l’Institut français de Cotonou, cette conceptrice d’événements, s’interdit de se réduire au silence, utilisant ses atouts artistiques pour s’investir humblement dans le sujet. En réalité, Laurie Castel, titulaire d’un Dess en Design d’événements et d’un Master 2 professionnel en Projets culturels dans l’espace public, est une grande expérimentée des processus d’installations, ’’la bombe végétale à trois roues’’, étant la 10ème qu’elle a réalisée ; quatre ans plus tôt, elle a participé, notamment, le 26 février 2011, à la Nuit blanche de Montréal. Ainsi, la stratégie du contraste expressif, qu’elle a fait valoir dans ’’la bombe végétale à trois roues’’, relève d’une réelle culture artistique chez Laurie Castel.
Mais, vu que le Bénin, à travers son Gouvernement, s’est ouvertement engagé dans la réussite de la Cop 21 à Paris, plusieurs unités de ’’la bombe végétale à trois roues’’, disséminées à plusieurs endroits clés des villes du Bénin, dans le cadre d’un projet plus global de sensibilisation, auraient amené les Béninois à sortir de l’indifférence face à un drame social qui ne revient sporadiquement sur le tapis qu’à l’occasion de catastrophes d’incendies engageant morts et dégâts matériels d’ampleur. Pourtant, ce drame se joue au quotidien, à proximité de chaque citoyen.        


Marcel Kpogodo

1 conférence et 15 spectacles pour ''Les embuscades de la scène'' 2015

Dans le cadre de la 3ème édition de l'événement 


Le Festival de théâtre, ’’Les embuscades de la scène’’, a été officiellement lancé, dans la soirée du lundi 23 novembre 2015, au Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, sis Quartier Agla, à Cotonou, ce qui a permis aux organisateurs de dévoiler la programmation d’une quinzaine de représentations théâtrales, au niveau de 2 espaces culturels.

Orden Alladatin, lançant ''Les embuscades de la scène'' - Crédit photo: ''Bénincultures''
Le Centre culturel ’’Artisttik Africa’’ du Quartier Agla, à Cotonou et l’Espace ’’Mayton promo’’ de Zogbadjè à Abomey-Calavi abriteront 10 représentations théâtrales, pour l’un, et 5, pour l’autre. C’est ainsi que se présente la programmation des ’’Embuscades de la scène’’, un festival de théâtre, qui en est à sa 3ème édition et qui a été lancé, ce lundi 23 novembre, dans la soirée, dans le premier des deux espaces évoqués. Selon Giovanni Houansou, Directeur artistique de l’événement, 5 jeunes livrent, à travers ce Festival, le résultat d’une formation en mise en scène, reçue plusieurs mois plus tôt : Humbert Boko, Fancy Carlos Zinsou, Guy Gervais Dansou, Donatien Sodégla et Kamarou-Dine Arèkpa.

Giovanni Houansou, initiateur des ''Embuscades de la scène'', au cours de son allocution de bienvenue - Crédit photo: ''Bénincultures''
Plusieurs personnalités ont manifestation leur présence à la cérémonie. Et, en dehors de l’allocution de Giovanni Houansou, le public a suivi celles de Gaston Eguédji, représentant du Directeur du Fonds d’aide à la culture, et d’Orden Alladatin, Parrain de l’événement.
Par ailleurs, celui-ci n’a pu lancer ’’Les embuscades de la scène’’, dont les spectacles commencent dans la soirée du mercredi 25 novembre, sans avoir patronné la remise de distinctions à certaines figures de proue ayant soutenu le Festival lorsqu’il effectuait ses premiers pas : Ousmane Alédji, Directeur du Centre culturel ’’Artisttik Africa’’, Bienvenu Koudjo, Professeur d’univeristé, Eric-Hector Hounkpè, Luc Vodouhè, Denis Djossa et Jean-Paul Aplogan, dirigeant respectivement les structures, ’’Agence Kini-Kini’’, Espace ’’Le tropical’’ et ’’Astucités’’, sans oublier Alougbine Dine, Directeur de l’Ecole internationale de théâtre du Bénin (Eitb), qui a reçu un Prix spécial.

Marcel Kpogodo




Programme de la conférence et des 15 spectacles

Mercredi 25 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

9h00 : Conférence sur le thème : « Homme de théâtre – Homme de paix »
19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’
20h45 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’



Jeudi 26 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’
20h45 : Spectacle ’’14, pas 11’’



Vendredi 27 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’

19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’
20h45 : Spectacle ’’Sept milliards de voisins’’



Samedi 28 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’
20h45 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’



Dimanche 29 novembre 2015 – Centre culturel ’’Artisttik Africa’’

19h30 : Spectacle ’’14, pas 11’’
20h45 : Spectacle ’’Sept Milliards de voisins’’



Jeudi 03 décembre 2015 – Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

20h00 : Spectacle ’’La chute de Karakachi’’



Vendredi 04 décembre 2015 –  Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

19h30 : Spectacle ’’Le kleenex qui tue’’
20h45 : Spectacle ’’14, pas 11’’



Samedi 05 décembre 2015 –  Espace ’’Mayton’’ (Calavi)

19h30 : Spectacle ’’Crabe rouge’’

20h45 : Spectacle ’’Sept milliards de voisins’’

M.K.

mardi 24 novembre 2015

25 nominés doivent être départagés en urgence par les internautes

Dans le cadre des ''Prix Bénincultures'' 2015


Depuis le vendredi 20 novembre 2015, l’avant-dernière étape de la détection des 5 titulaires des ’’Prix Bénincultures’’ 2015 est en action. Il s’agit de la publication sur la page Facebook du site d’informations culturelles, ’’Bénincultures’’, de la liste des 25 personnalités et institutions nominées concernant 5 catégories. Le vote des internautes est sollicité et se clôt dans les tous prochains jours.


Le 29 novembre 2015. Telle est la date limite pour voter à partir du lien,  http://bit.ly/1LpQxWx. En effet, en concertation avec les associations des journalistes culturels béninois, ’’Bénincultures’’, le site d’informations culturelles, a mis en publication la liste des 25 nominés en course pour se voir décerner le ’’Prix Bénincultures’’ 2015, distinction qui en est à sa 4ème édition. Ils se répartissent en 5 catégories : ’’Créateur culturel de l’année’’, ’’Evénement culturel de l’année’’, ’’Organisation culturelle de l’année’’, ’’Espace culturel de l’année’’ et ’’Structure partenaire de la Culture de l’année’’. Ainsi, toutes branches confondues, ce sont 21 éléments émanant du privé contre 4 relevant du secteur public, qui entrent en ligne de compte pour susciter l’intérêt des internautes. En réalité, voilà une répartition montrant la forte implication et l’influence des initiatives privées dans la promotion et le rayonnement des arts et de la culture au Bénin.
Ces internautes auront la lourde responsabilité de contribuer à y déterminer les meilleurs animateurs, au cours de l’année 2015. Le 29 novembre 2015 étant la date butoir pour faire connaître leurs suffrages, après qu’ils se seront prononcés, ce sont les membres du Jury qui statueront une dernière fois, avant la proclamation par ’’Bénincultures’’ des résultats définitifs.

Marcel Kpogodo




Des catégories et des nominés


Créateur culturel de l’année : Nicolas Houénou de Dravo, Groupe ’’Woodsound’’, Sophie Adonon, Nathalie Hounvo-Yèkpè, Habib Dakpogan


Evénement culturel de l’année : Festival ’’Hanlissa’’, Rencontres internationales des arts de l’oralité (Riao), Quinzaine de la photographie, ’’A capella’’, Salon du livre et de l’alphabétisation de Parakou


Organisation culturelle de l’année : Ecole internationale de théâtre du Bénin, Ballet national, Esmac Hwendo, Actions plurielles, Direction nationale de la promotion du livre et de la lecture


Espace culturel de l’année : Centre ’’Artisttik Africa’’ (Agla, Cotonou), Centre ’’Arts et cultures’’ (Lobozounkpa, Godomey), Blackstage (Cotonou), ’’Sanctuary’’ (Cotonou), Centre culturel et de rencontre ’’Ancrage’’ (Parakou)


Structure partenaire de la Culture de l’année : Fonds d’aide à la culture, Agence ’’Air France-Klm’’ de Cotonou, Société béninoise de manutention portuaire (Sobémap), Mtn, Azalaï Hôtel.  


M.K.